A la table du Moyen Âge Divisée en trois ordres, la société médiévale comprend les bellatores (les nobles) les oratores l'ordre des religieux et les laboratores qui sont ceux qui travaillent. Chacun de ces groupes est soumis à des normes alimentaires précises selon le rang social auquel il appartient. Cette conviction, restée immuable durant tout le Moyen Âge, stipule que nourritures et boissons ainsi que la façon de les consommer se doivent d'afficher aux yeux de tous le statut occupé par chacun. Le ''mangeur'' du Moyen Âge est par le fait contraint de suivre un modèle d'alimentation et ne peut en déroger sous peine d'être accusé de faire « péché de bouche », voire d'encourir une sanction. Les valeurs alimentaires médiévales Les aliments sont classés par rapport aux quatre éléments de la création (œuvre de Dieu) : le feu considéré comme le plus valorisant puis l'air, l'eau et l'élément le plus éloigné de Dieu : la terre. La table aristocratique Festins et banquets des seigneurs Rituel du service
La cuisine au Moyen âge En 2010, j'ai eu l'opportunité de visiter l'exposition faite au château de Langeais sur la cuisine du Moyen âge. Cette exposition a été une réelle découverte des goûts, des ingrédients, du service et des recettes médiévales. Je vais ici essayer de vous faire partager ce que j'y ai appris. Alors donc, à table ! La cuisine médiévale, c'est d'abord l'art de cuire Au Moyen âge, la cuisine est faite sur un feu vif et on apporte un soin extrême à la cuisson, on rôtit, on grille, on mijote, on frit, on sait cuire au four ou au bain-marie. L'originalité de la cuisson médiévale, c'est qu'elle est double et parfois triple en fonction de la nature des aliments. L'oeil doit être flatté autant que le palais, la couleur est là L'époque est aux mets colorés : civet rosé, tarte blanche, purée verte ... Les cuisiniers trempent, hachent, herbes, épices et colorants purs pour obtenir une palette chromatique extrèmement variée. Les épices sont omniprésentes Elles se retrouvent en effet dans les 3/4 des recettes.
Cuisine médiévale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La cuisine médiévale regroupe les plats, les habitudes alimentaires et les méthodes de cuisson des diverses cultures européennes durant le Moyen Âge entre le Ve et le XVIe siècle. Durant cette période, les régimes alimentaires et la préparation des plats évoluèrent plus lentement que lors de l'époque moderne qui suivit et dont les changements posèrent les bases de la cuisine européenne moderne. Groupe de voyageurs partageant un repas simple composé de pain et de vin ; Livre du roi Modus et de la reine Ratio, XIVe siècle. Les céréales telles que l'orge, l'avoine, le seigle et le blé étaient les aliments de base les plus importants durant le Moyen Âge, car le riz ne fut introduit que tardivement en Europe. La lenteur des moyens de transport et les méthodes de conservation des aliments, basées exclusivement sur le séchage, la salaison, le fumage et le saumurage, rendaient très coûteux le commerce de nombreux produits sur de longues distances.
Alimentation des paysans Alimentation des paysans Durant le Moyen-Age, l'alimentation des paysans est peu variée. D'ailleurs elle dépend à la fois des variations saisonnières et du calendrier liturgique qui fait alterner jours maigres et jours gras. En effet, le bon catholique de l'époque doit faire maigre en moyenne 1 jour sur 3 ! Ce qui signifie s’abstenir de manger tout produit provenant d’un animal terrestre y compris les œufs et le lait. Il n’est donc pas rare, de trouver dans les ouvrages de cuisine de cette époque 2 versions d’une même recette, l’une pour les jours maigres, l’autre pour les jours gras. La base de la nourriture des paysans du moyen-âge est constituée de fèves, lentilles, pois chiches, gesses, épinards, courges, choux, oignons, ail, poireaux, navets, vesces (plante herbacée) panais (la racine charnue du panais est plus grosse que celle de la carotte et se cuisine comme la carotte),et autres légumes mais aussi de quelques fruits, et des ressources du poulailler. La misère La Fontaine.
Les métiers du Moyen Âge (2/2) La période du Moyen Âge ne cesse de nous étonner par l'incroyable variété de ses activités artisanales et commerciales régies par des codes et des statuts ( le mot artisan vient de l'italien « arte » qui suppose un tour de main). Les savoir-faire ancestraux des métiers, transmis par l'apprentissage, se perpétuent et s'affinent au fil des siècles dans tous les domaines de la vie des hommes et des femmes de cette époque. Les métiers de bouche au Moyen Âge Boulangers et pâtissiers Si à la campagne chaque famille fait son pain qu'elle va faire cuire au four seigneurial, cette pratique est interdite dans la plupart des villes où la production du pain est le monopole de plusieurs métiers. Ils ont également le monopole des pâtés à la viande ou au poisson très prisés au Moyen Âge, (pâté en croûte au saumon, à l'anguille, au porc, à la tourterelle, à la bécasse l'alouette ou la caille). Les bouchers Les poissonniers Les aubergistes, cabaretiers, taverniers et hôteliers Les tanneurs L'industrie textile
Les ustensiles et la pratique de la cuisine au Moyen-Age Les ustensiles individuels sont peu nombreux ; <= Couvert italien, 15ème siècle. Le couteau qui tient éventuellement lieu d'arme permet de couper le pain et les viandes, la cuiller sert à manger les potages et tous deux se retrouvent dans toutes les classes sociales. Le gobelet ou la coupe à boire est aussi très répandu, présentant un caractère individuel dans les couches les plus aisées, les plus pauvres partageants une coupe pour toute la famille. Les tranchoirs, servant à découper les aliments présentés sur la table, sont en étains, en argenterie ou plus simplement en bois, voire d'une sorte de pain à croûte dure et sans mie que les convives se partagent à deux comme le gobelet.
VIE QUOTIDIENNE L'intérieur paysan, de la préparation à la consommation des repas. - Le blog de Jehanne et Eloïse Au Moyen Age, la paysanne ne possède pas d'espace bien défini et isolé pour préparer les repas. Elle officie dans l'unique pièce chauffée de la maison qui sert aussi de chambre. Les autres pièces de l'habitation sont des celliers, des greniers, des caves, des abris pour les animaux. Les matériaux de construction et la taille des maisons varient fortement d'une région à l'autre. Cependant, la maison à pans de bois et torchis semble dominer aux XIII-XIVe siècles. Dans l'intérieur rural, la cheminée est très rare et tardive, pas avant le XVe siècle. La ménagère prépare les repas autour du foyer qui est souvent équipé de chenets, d'un soufflet, d'une main de fer pour entretenir le feu. Les repas sont pris près du feu en hiver et près de la porte en été. On remarque donc que l'espace réservé à la cuisine est restreint; le mobilier, la batterie de cuisine et la vaisselle de table sont rudimentaires.
La médecine et les remèdes du Moyen-Age La longue période médiévale qui, en Occident s'étend sur près d'un millénaire s'est peu à peu enrichie de connaissances dans le domaine médical, avec des phases contrastées d'essor et de stagnation . Innombrables et extrêmement variées, certaines préparations médicinales tentantes par leur douceur et leur efficacité sont encore utilisées de nos jours. D'autres remèdes sont pleins de paradoxes car science, religion, magie et cruauté se conjuguent pour ceux qui souffrent, causant parfois l'aggravation de leurs maux. Les fondateurs de la médecine Admirée par les Grecs, la médecine égyptienne fait référence dans la médecine occidentale pendant des millénaires. végétales, animales, minérales, composant plus de mille remèdes souvent associés à des incantations aux divers dieux et démons. Aulus corrnelius Celsus médecin romain, est l'auteur d'un précieux recueil de conseils et remèdes appelé « de re medica ». Pline l'Ancien, compile dans son « histoire naturelle » les remèdes connus. Les fruits
L'alimentation Au Moyen Age, l'alimentation avait une grande importance, car les famines étaient fréquentes : une mauvaise saison, une guerre, et s'en était fini de la récolte. De cette importance est née une grande disparité sociale : la table du seigneur ne ressemble en rien à celle du métayer. Cette différence se caractérisait surtout par l'utilisation d'épices dans les préparations culinaires. L'alimentation était principalement composée de viandes, de pain et des dérivés de pâtisserie. Sauf pour les nobles, la cuisine médiévale est souvent une cuisine d'économie comme celle de nos grands-mères. La cuisine médiévale est épicée mais ce n'est certainement pas pour masquer la piètre qualité des mets. Dans tous les cas, la cuisine du Moyen-âge fait preuve d'une certaine diététique : assez peu de corps gras, pas de sucre (le sucre était plus considéré comme une forme de médication que comme un réel agent gustatif). Un soucis diététique aussi , dans le déroulement des repas. Les viandes Les fruits Divers
Service Archéologique Départemental des Yvelines - Petit tour au Moyen Âge Y avait-il des souterrains et des oubliettes dans les châteaux forts ? Qu’est-ce qu’une croisade ? Les hommes du Moyen Âge se lavaient-ils ? Si vous souhaitez connaître les réponses à ces questions et à bien d’autres, venez faire un “Petit tour au Moyen Âge” ! Cette riche exposition propose toutes ces découvertes sur un mode ludique. Vous pourrez ainsi toucher une arbalète, sentir les épices utilisées dans la cuisine, jouer avec des marionnettes portant des costumes médiévaux... bref, faire un véritable Petit tour au Moyen Âge ! Une exposition à emprunter ! Des cahiers d’enquête adaptés aux maternels, primaires et collégiens sont offerts à chaque élève (indiquer le nombre lors de la réservation).
L'Alimentation au Moyen-âge - blog de la classe de 5e4 Au Moyen-âge, on ne trouve pas toutes les variétés d'aliments que l'on a aujourd'hui. En effet, une grande partie de ce que nous consommons aujourd'hui vient du bout du monde par avion. À l’époque médiévale, on ne pouvait pas transporter les denrées alimentaires aussi vite et les techniques de cultures étaient moins élaborées. Que mangeaient les paysans ? Les paysans mangent surtout du pain (qui peut peser jusqu'à 5 kg). Lorsque les paysans n’ont pas assez de nourriture, on parle de disette. Les paysans mangent aussi du potage de légumes, cuit pendant de longues heures afin d’éliminer les bactéries qu'il y avait sur les légumes auxquels ils apportaient de l’engrais (à base d’excréments humains) pour en accélérer la croissance. Les légumes peuvent être classés en trois sortes principales : 1) les racines (carottes, navets, betteraves, salsifis),2) les féculents (pois, haricots, fèves)3) les légumes verts (choux, salades, bettes, cardons) Qu'est-ce que mangent les Seigneurs ? Et les moines ?
La condition des femmes au Moyen Age (1/2) Quelle était la condition des femmes au Moyen Âge ? Celle-ci se déclinait suivant la diversité des âges et des positions sociales, suivant la place occupée dans la famille, au sein du couple par rapport à la sexualité, et au rôle primordial de la maternité. De la petite-fille à la grand-mère, de la paysanne à la moniale en passant par la gente dame, c'est tout un univers méconnu que l'on redécouvre depuis peu. L’enfance Au Moyen Âge, la vie d'une femme se divise en trois périodes: l'enfance qui dure jusqu'à l'âge de sept ans, la jeunesse jusqu’à quatorze ans, et la vie de femme de quatorze à vingt-huit ans, au-delà desquels la femme entre dans la vieillesse, alors que l'homme n'est considéré vieux qu'à cinquante ans. A sa naissance, l'enfant bien né est confié à une nourrice tandis que les pauvres élèvent elles-mêmes leur nouveau-né. A sept ans, filles et garçons suivent des voies différentes. Les métiers des femmes au Moyen Âge Les canons de la beauté Les sorcières Le mariage au Moyen Âge
"Le Moyen-âge ou l'époque médiévale côté cuisine" La cuisine médiévale de "France" est héritée de la cuisine Romaine : elle n’a guère évoluée pendant mille ans. Les chroniqueurs de l’époque s’intéressaient à la vie des gens aisés, clergé et nobles, dont ils faisaient, eux-mêmes, partie. L’existence souvent misérable du peuple artisan et paysan ne valait pas la peine de sortir la plume pour consigner leur vie quotidienne. Ce que nous savons des habitudes alimentaires du peuple se réduit à quelques écrits car entre famines et guerres, hivers rigoureux et étés secs, les riches se servaient en premier ! Le moyen-âge fait la part belle aux épices et à la viande. L’ordre des services n’était pas celui que nous avons aujourd’hui adopté en Europe. Le pain occupait une place prépondérante. Les repas d’apparat : Les tables sont généralement disposées en U : la table d’honneur (haut bout) constituait la place forte. Dynastie des Mérovingiens D’énormes goinfreries sont relatées. soupe à l’ortie et aux amandes L’héritage arabe : Charlemagne