Cuisine médiévale: Cuisiner au moyen âge. Au moyen âge, certains essayaient de manger pour vivre, pendant que d’autres vivaient pour manger, et guerroyer.
Les joies de la table n’étaient pas les mêmes pour tous. Il y avait trois ordres dans cette société. Les seigneurs ( les bellatores) qui s’en mettaient plein la lampe, les moines et assimilés (Les oratores) qui étaient aussi souvent bien gras et les pauvres qui travaillaient (les laboratores) “Que l’on appelle les sans dents aujourd’hui”, eux mangeaient quand ils arrivaient à se mettre quelque chose sous la gencive, même s’il ne s’agissait que d’un rat. "Le Moyen-âge ou l'époque médiévale côté cuisine"
La cuisine médiévale de "France" est héritée de la cuisine Romaine : elle n’a guère évoluée pendant mille ans.
Les chroniqueurs de l’époque s’intéressaient à la vie des gens aisés, clergé et nobles, dont ils faisaient, eux-mêmes, partie. L’existence souvent misérable du peuple artisan et paysan ne valait pas la peine de sortir la plume pour consigner leur vie quotidienne. Ce que nous savons des habitudes alimentaires du peuple se réduit à quelques écrits car entre famines et guerres, hivers rigoureux et étés secs, les riches se servaient en premier ! Le bon peuple lui, se nourrissait de ce qu’on lui permettait de prélever dans la nature et de ce qu’il cultivait au rythme des saisons. Il ne pouvait par exemple pas cueillir les cèpes, réservés aux nobles.
Le moyen-âge fait la part belle aux épices et à la viande. L’ordre des services n’était pas celui que nous avons aujourd’hui adopté en Europe. Le pain occupait une place prépondérante. Les repas d’apparat : Dynastie des Mérovingiens. L'alimentation. Au Moyen Age, l'alimentation avait une grande importance, car les famines étaient fréquentes : une mauvaise saison, une guerre, et s'en était fini de la récolte.
De cette importance est née une grande disparité sociale : la table du seigneur ne ressemble en rien à celle du métayer. Cette différence se caractérisait surtout par l'utilisation d'épices dans les préparations culinaires. L'alimentation était principalement composée de viandes, de pain et des dérivés de pâtisserie. Sauf pour les nobles, la cuisine médiévale est souvent une cuisine d'économie comme celle de nos grands-mères. Une cuisine faite de plats en sauce, de ragoûts et de pâtés. La cuisine médiévale est épicée mais ce n'est certainement pas pour masquer la piètre qualité des mets.
Dans tous les cas, la cuisine du Moyen-âge fait preuve d'une certaine diététique : assez peu de corps gras, pas de sucre (le sucre était plus considéré comme une forme de médication que comme un réel agent gustatif). Les ustensiles et la pratique de la cuisine au Moyen-Age. Les ustensiles individuels sont peu nombreux ; <= Couvert italien, 15ème siècle.
Le couteau qui tient éventuellement lieu d'arme permet de couper le pain et les viandes, la cuiller sert à manger les potages et tous deux se retrouvent dans toutes les classes sociales. La fourchette est inexistante, même si l'on trouve quelques traces d'instruments y ressemblant avant la fin du Moyen Age. Le gobelet ou la coupe à boire est aussi très répandu, présentant un caractère individuel dans les couches les plus aisées, les plus pauvres partageants une coupe pour toute la famille. Les matériaux qui composent cet ustensile sont très variés : du simple bois creusé dans les campagnes au gobelet en étain ou en argent serti de pierres précieuses dans la haute noblesse. Les tranchoirs, servant à découper les aliments présentés sur la table, sont en étains, en argenterie ou plus simplement en bois, voire d'une sorte de pain à croûte dure et sans mie que les convives se partagent à deux comme le gobelet.
La cuisine au Moyen âge. En 2010, j'ai eu l'opportunité de visiter l'exposition faite au château de Langeais sur la cuisine du Moyen âge.
Cette exposition a été une réelle découverte des goûts, des ingrédients, du service et des recettes médiévales. Je vais ici essayer de vous faire partager ce que j'y ai appris. Alors donc, à table ! La cuisine médiévale, c'est d'abord l'art de cuire. Gastronomie médiévale à l'exposition virtuelle de la Bibliotheque nationale de France. Cuisine au Moyen Âge et recettes médiévales. Au Moyen-Age. Les premiers textes culinaires en France datent de l'an 1300 environ.
Il s'agit de traités à l'usage des grands de ce monde. Les documents sont beaucoup plus rares en ce qui concerne l'alimentation des paysans et des petites gens. À cette époque, apparaît le premier grand cuisinier français, Taillevent, qui fait figure, avec "Le Viandier", d'ancêtre de générations d'artistes qui ont marqué à tout jamais l'histoire de la gastronomie. Cette éclosion de recueils de recettes tient pour beaucoup à la diversification des techniques culinaires (rôtissage, braisage, pochage, friture), à l'importance des sauces (confectionnées sans matière grasse) et des épices venues d'un mythique Orient, et à une singulière manière de cuire les viandes en les faisant bouillir avant de les rôtir.
En 1468, Johannes Gutenberg, graveur sur bois, a su perfectionner un procédé de gravure à base de caractères mobiles en plomb. Le repas spectacle. Les épices dans la cuisine du Moyen-Âge. Voici la suite du passionnant article de Dame Hermine sur les épices de l’époque médiévale… Au Moyen-âge, ce sont les « Maistre queux » qui ont l’art de maîtriser les épices.
Ils en mettent partout : mets salés ou sucrés, boissons… tous en contiennent. Le plus souvent elles sont ajoutées en fin de cuisson, après avoir été réduites en poudre placée dans un nouet (sachet de tissu) que l’on retire du plat avant de servir.