La Vérité de Nicolas Sarkozy : une épreuve pour la démocratie Montesquieu écrivait ceci dans L’Esprit des lois : « Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir ». Le penseur des Lumières fut ainsi le premier à formuler ce qui deviendra la si précieuse règle de la séparation des pouvoirs. Je souhaiterais faire entendre un instant cette phrase de Montesquieu comme un avertissement et une leçon à méditer. Un pouvoir a besoin d’être borné, de contenir en son propre sein des limites à son exercice. Car, ainsi que le dira Lord Acton, historien de la liberté au service de la vérité : « le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument ». Nicolas Sarkozy n’a pas fait que franchir des lignes rouges idéologiques pendant une campagne électorale. Mais le pouvoir a aussi besoin d’organes de contrôle, de contre-pouvoirs, extérieurs à l’appareil d’Etat. Un combat pour la vérité est engagé. Elle n’est en rien fondée dans la raison. Pascal Maillard
Plainte contre Mediapart : une nouvelle attaque contre la presse « Nous sommes inquiets. La campagne présidentielle en France, où le thème de la liberté de la presse a brillé par son absence, s’achève dans un climat délétère pour les médias. Contester les conclusions d’une enquête journalistique est une chose ; multiplier les attaques publiques contre un média et ses collaborateurs en est une autre. Les mots ont un sens. L’excitation des esprits n’est pas sans conséquence : après le déversement d’insultes à l’encontre de Mediapart ces derniers jours, une journaliste de ce site d’informations a été agressée hier, alors qu’elle couvrait un meeting. « Le déchaînement verbal de la majorité à l’encontre de Mediapart est d’autant plus inacceptable qu’il est récurrent. « Nicolas Sarkozy et ses proches disposent de nombreux moyens pour contester les conclusions de cette enquête. Le président-candidat et ses soutiens décrivent depuis plusieurs semaines les médias comme un ensemble unanime, partial et manipulé. (Photo : L’Express)
Dans l’intimité de Bachir Saleh, le protégé de Sarkozy venu de Libye | Rue89 Présidentielle A deux pas de la Suisse, où il possède une villa, Rue89 a rencontré des proches de l’ex-bras droit de Kadhafi, qui aurait financé la campagne 2007 du Président-candidat. Entrée du lotissement où se trouve la maison de Bachir Saleh (Augustin Scalbert/Rue89) (De Prévessin-Moëns, Ain) C’est la seconde fois que la route de Bellevue, à Prévessin, attire les médias. La première, c’était en janvier 1993, quand Jean-Claude Romand a assassiné sa famille chez lui. Sa maison est encore là, à l’angle de la rue qui descend vers le centre du bourg, puis vers Ferney-Voltaire et la frontière suisse, à cinq minutes en voiture. Saleh au cœur du financement de Sarkozy ? Ex-directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi et président d’un fonds souverain libyen, Bachir Saleh aurait, selon Mediapart, joué un rôle-clé dans la décision du régime de financer la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy à hauteur de 50 millions d’euros. Des lions de pierre gardent l’entrée de la propriété. Il dit que Mme Kachour et M.
Libération des infirmières bulgares: le deal entre N. Sarkozy et M. Kadhafi Les Inrocks disent avoir eu accès à des documents diplomatiques confidentiels qui révèlent l'accord passé entre Nicolas Sarkozy et le dirigeant libyen de l'époque, Mouammar Kadhafi, qui a été renversé par des rebelles aidés d'une coalition internationale dont faisait partie la France. L'article complet paraîtra mercredi. Mais l'hebdomadaire révèle déjà quelques éléments. Après quelques négociations, il semble que la France ait accepté de signer un accord militaire et "mémorandum d'entente nucléaire", selon lequel, notamment, la France promet la livraison d'une centrale atomique à la Libye ainsi que d'armes. "Préféré à un 'accord', le 'mémorandum' permet à la diplomatie française de contourner les accords internationaux en matière de non-prolifération. Le lendemain de la libération des infirmières, le 24 juillet 2007, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner se serait donc rendu en Libye pour signer les documents.
Cinq ans d’« inconfort démocratique » : “L’État blessé”, le livre qui accable Sarkozy… Cinq ans d’« inconfort démocratique » : "L’État blessé", le livre qui accable Sarkozy… Profencampagne 18/04/2012 De Jean-Noël Jeanneney Flammarion 12 euros À l’heure des bilans d’un quinquennat qui s’achève, je recommanderais vivement l’ouvrage de Jean-Noël Jeanneney, dans la collection Café Voltaire de Flammarion. Cet ouvrage n’est pas un de ces libelles de campagne électorale dont les mots d’auteur, les leçons de morale et la verve pamphlétaire font la nature. Le "car tel est mon bon plaisir" du président s’est manifesté dans tous les domaines. Jean-Noël Jeanneney précise comment les contre-pouvoirs légaux, à commencer par les décisions du Conseil constitutionnel, ont été violentés, contournés, méprisés. Cette phrase donne la mesure du "débraillé" élyséen. La boulimie d’action de Nicolas Sarkozy s’est traduite le plus souvent par des "coups" sans suite, dont l’intérêt recherché était l’effet d’annonce. Ses rapports avec l’argent méritent un chapitre du livre. Michel Winock Like this:
Plainte de Nicolas Sarkozy contre Mediapart: le parquet ouvre une enquête La plainte vise le site Mediapart, son directeur de la publication Edwy Plenel ainsi que les deux journalistes Fabrice Arfi et Karl Laske qui ont signé, samedi, un article faisant état d'une note présumée à propos d'un soutien libyen à la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, précise-t-on de source judiciaire. "Nous déposerons plainte contre Mediapart (...) ce document est un faux grossier, les deux personnes en Libye qui étaient censées avoir envoyé ce document et le recevoir l'ont démenti", avait déclaré au préalable Nicolas Sarkozy, président sortant et candidat à l'élection présidentielle en cours, sur la chaîne de télévision France 2, précisant que sa plainte serait déposée "avant la fin" de la campagne. "Tout ne se vaut pas. Il y a une morale, ceux qui mentent, ceux qui font défaut doivent être condamnés par la justice", a-t-il ajouté. Des histoires "falsifiées" ? Les deux ex-dignitaires libyens ont affirmé que ce document était un faux. Ju.
Financement 2007: N. Sarkozy récuse les propos de l'ex-Premier ministre libyen M. Sarkozy a repris le terme d'"infamie" pour qualifier ces accusations. "C'est grotesque", a-t-il ajouté sur Canal+. "Le gouvernement libyen a indiqué que c'était un faux, le traducteur de M. Kadhafi a indiqué que c'était un faux, le destinataire du fameux virement a indiqué que c'était un faux", a-t-il dit. Son adversaire François Hollande a estimé qu'il valait "mieux (...) laisser passer la campagne" avant de se pencher sur ces soupçons de financement libyen de la précédente campagne de son rival. Lancées en mars 2011 par le fils du colonel Kadhafi Saïf Al-Islam, les accusations ont été reprises ce week-end par la publication d'une note controversée par le site d'informations Mediapart, affirmant que Tripoli avait accepté de financer pour "50 millions d'euros" la campagne de M. L'opération de financement a été effectuée par le Fonds Libyen des investissements africains, a ajouté Me Essid. MM. M. Mediapart a répliqué mercredi avec une plainte en dénonciation calomnieuse contre M.
Les Printemps arabes ont boosté le blanchiment d'argent Tout a commencé avec un "tuyau" faisant état d'un versement d'un million et demi sur le compte de l'ambassade de Libye à Bruxelles. C'était juste après la décision du Conseil de sécurité de l'ONU de geler les avoirs de la famille Kadhafi, des banques et de la compagnie pétrolière libyenne. S'ensuivent d'importants retrait en liquide du compte. Bizarre autant qu'étrange pour la Cellule de Traitement des Informations Financières qui estime que l'argent pouvait provenir d'institutions servant d'écran au clan Kadhafi. Jean-Claude Delepière, le directeur de la Cellule rappelle qu'il avait mis en garde contre les conséquences possibles des révolutions en Tunisie, en Libye et en Egypte sur le blanchiment. Augmentation des dossiers Au total 23 dossiers de corruption politique ont été ouverts l'an dernier, bien plus que les 9 ouverts en 2010, même si tous n'ont pas de lien avec les printemps arabes.
Sarkozy a devancé Le Pen depuis bien longtemps Si les électeurs du Front National ont des hésitations à voter pour Sarkozy au deuxième tour, ce n'est pas à cause de ses opinions sur l'immigration, c'est parce qu'ils ont un tas d'autres choses à lui reprocher. Si le vote FN n'était motivé que par les questions d'immigration, Sarkozy ayant devancé Le Pen depuis bien longtemps, il n'aurait pas de raison d'être. Marié de façon tout à fait légale à une étrangère depuis trois ans, nous subissons chaque année l'humiliation des services préfectoraux au moment du renouvellement de la carte de séjour. Monsieur le Préfet, Je ne savais pas encore pour qui j'allais voter au deuxième tour des présidentielles. Cette année, la préfecture a fait encore mieux : la carte de séjour étant valide jusqu'au 20 avril,le dossier de demande de renouvellement a été constitué et envoyé le 10 février. Voilà, Monsieur, le Préfet, ce que j'avais envie de vous écrire. Alain ROELS
Financement occulte: un gendre de l'ex-Premier libyen dément les affirmations des avocats "Il n'y a eu aucune conversation entre al-Baghdadi al-Mahmoudi et Bechir Essid ou n'importe quel autre avocat, au sujet d'une affaire de politique étrangère. Que ce soit pour la France ou pour n'importe quel autre pays", a déclaré Mahmoud Mohamed Bou Chaala, 33 ans. "Al-Baghdadi al-Mahmoudi ne traite ces sujets ni avec moi, ni avec sa fille, ni avec sa femme, ni avec son avocat, ni avec quiconque", a-t-il affirmé. Selon son gendre, l'ancien responsable libyen "portera plainte contre tout avocat qui parlera en son nom et qui accusera une tierce partie au nom du docteur (al-Mahmoudi), sans aucun lien avec la vérité." Le principal avocat de M. al-Mahmoudi, Mabrouk Kourchid, a réagi en affirmant que la famille de son client "est indigné par les déclarations de son gendre". "Al-Mahmoudi est en désaccord avec son gendre proche du Conseil national de transition (CNT)", a ajouté l'avocat dénonçant "une manipulation politique". Belga
Document libyen : Mediapart défend son enquête et son honneur | Rue89 Présidentielle Nicolas Sarkozy a annoncé lundi 30 avril sur son compte Twitter son intention de déposer plainte, « avant la fin de la campagne », contre Mediapart après un article paru le 28 avril sur la Libye. Le site est à nouveau voué aux gémonies par la majorité depuis la révélation d’une note étayant l’intention du régime Kadhafi de financer la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007 à hauteur de 50 millions d’euros. Sur Canal+, le Président-candidat a qualifié Mediapart d’‘officine au service de la gauche’, pendant que le Premier ministre François Fillon affirmait que le site serait ‘financé par de riches amis de François Hollande’. Selon ce dernier, le document serait ‘faux, en tous cas impossible à authentifier’ ; Sarkozy parle de ‘mensonge’ et de ‘montage’. Le président de Mediapart, Edwy Plenel, leur a répondu que les actionnaires majoritaires du site sont ses journalistes fondateurs. La note libyenne révélée par Mediapart Il s’agit d’un scan de l’original.
Le corps d'un ancien ministre libyen du pétrole retrouvé dans le Danube Le cadavre de cet homme de 69 ans a été découvert dans le fleuve en début de matinée, selon un communiqué de la police. L'agence de presse autrichienne APA citant un expert de l'islam, Amer al-Bayati, qui lui-même se référait à la famille du défunt, avait dans un premier temps indiqué qu'il avait été retrouvé mort dans son appartement, apparemment victime d'une crise cardiaque. Aucun signe de violence n'a été relevé sur le corps, a indiqué un porte-parole de la police viennoise, Roman Hahslinger. Une autopsie va être réalisée pour déterminer les causes du décès. L'ancien proche de Mouammar Kadhafi avait rompu avec le dictateur en mai 2011 et s'était installé à Vienne, une ville qu'il connaissait bien pour y avoir très souvent résidé pour les réunions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont le siège est dans la capitale autrichienne.
Lettre de Philippe Torreton à Jean Ferrat Jean, J'aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J'aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu'à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j'étais à Entraigues il n'y a pas si longtemps et je n'ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c'est sacré ! Pardon te t'emmerder, mais l'heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d'idées , je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n'as que les titres d'une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l'heure est grave! Jean, rechante quelque chose je t'en prie, toi, qui en voulais à D'Ormesson de déclarer, déjà dans le Figaro, qu'un air de liberté flottait sur Saigon, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre Guéant qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se valent pas? Je t'embrasse. Philippe Torreton
Financement occulte par Kadhafi : « Sarkozy doit s’expliquer » | Rue89 Présidentielle Un document dévoilé par Mediapart indique que le régime libyen avait choisi « d’appuyer la campagne électorale » de Sarkozy en 2007. Sarkozy dénonce un « montage ». Mouammar Kadhafi à l’Elysée avec Nicolas Sarkozy, en décembre 2007 (REUTERS/Jacky Naegelen) « Sarkozy doit s’expliquer », a déclaré dès samedi après-midi un porte-parole de François Hollande, réagissant à la nouvelle révélation du site Mediapart, mettant en cause un éventuel financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy par le colonel Kadhafi. Bernard Cazeneuve, un porte-parole de François Hollande, a déclaré dans un communiqué : Niolas Sarkozy a rejeté ces accusations dans un entretien au Parisien, dimanche, en les qualifiant de « tentative pour faire diversion après le retour en scène de M. « Vous voyez bien que c’est une tentative pour faire diversion après le retour en scène de M. Interrogé sur les révélations de médiapart sur Canal+, le président sortant a répondu dimanche : De quoi s’agit-il ? Médiapart ajoute :