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La mort de l’économie et du travail

La mort de l’économie et du travail
En fait, j’aurais dû voir venir le truc. Dans les années 1980, les prolos ont été violemment déclassés. Nos parents nous ont recommandé de bien faire des études pour ne pas finir comme eux. « Il faut bien travailler à l’école pour avoir un bon métier plus tard. » Ensuite, à partir des années 1990, ce sont les petits fonctionnaires et les salariés pas très éduqués qui ont été basculés dans des structures privées, où ils étaient corvéables à merci, désormais au service des actionnaires et relevant des managers, très vaguement protégés par le droit du travail. Le début du 21e siècle a vu ma génération, même les plus éduqués, basculer à leur tour dans la précarité. Anne et Marine Rambach ont très bien décrit ces « Banlieues de l’intelligentsia » dans Les intellos précaires, il y a déjà plus de dix ans. Education bubble J’avais parlé il y a quelques temps de la bulle spéculative liée à l’enseignement dans les pays anglo-saxons. Mais nous ne sommes pas les derniers. Lights out factories Related:  travailSites, articles

Comment le client a été mis au travail LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Baptiste Coulmont Jusqu’au début des années 1970, les clients des librairies n’avaient pas directement accès aux livres, ces derniers se trouvaient derrière le comptoir du vendeur. Les pompistes étaient au service des automobilistes. Désormais, les clients ont été mis au travail et coproduisent les services : il faut porter son plateau, amener ses livres à la caisse, verser soi-même l’essence. Les sociologues comme George Ritzer ont vu dans cette extension du « self-service » une des ramifications du programme de rationalisation inhérent à la modernité. Refuser le travail, c'est bien. Le dépasser, c'est mieux. Par Gérard Briche, philosophe, membre des groupes allemands Krisis et Exit !. Texte rédigé pour un débat lors de la projection du film « Attention Danger Travail » de Pierre Carles, au festival Avatarium à Saint-Etienne, le 22 novembre 2003. Avec une sympathie évidente pour ses auteurs et la dimension critique du sujet qu'ils cherchent à traiter, ce texte montre l'intérêt mais aussi les limites théoriques véritables du film quand il parle de ce qu'est le « travail » (qui sous le capitalisme n'est pas une simple activité, mais doit être considéré d'abord comme un « rapport social » spécifique à la fois au fondement et au fonctionnement du capitalisme, cf. le livre de Moishe Postone), et il nous invite tous à repenser vraiment la théorie critique du capitalisme, de manière radicale, c'est-à-dire aller voir ce que sont les racines sociales même de cette société fétichiste, pour les découvrir comme ni naturelles, ni transhistoriques, mais à abolir. Palim Psao Rêverie utopique ? - Isaak I.

Mot-clé : souffrance au travail Édition : Le travail en question Souffrance au travail : un espoir ? 01 janvier 2014 | Par Liliane Baie Ceux qui ne l'ont pas vécu ont de fortes raisons de ne pas le comprendre. Christianne s'en va. 23 avril 2013 | Par Rouska Haglund Christianne s'en va. Édition : Les invités de Mediapart Souffrance au travail: vigilance à l'université 25 octobre 2012 | Par Les invités de Mediapart Durant l'année 2011, un agent contractuel, aujourd'hui sans emploi, s'est retrouvé en situation de souffrance professionnelle, du fait notamment de l'attitude de son employeur, une université. Édition : Un monde d'avance Derrière la souffrance au travail, le délitement des valeurs collectives 01 février 2011 | Par Alexie Lorca Un monde d'avance Par Catherine Collombet, cadre dans le secteur public et David Cayla, maître de conférences en économie à l’université d’Angers. La Poste: appel à témoignages 23 décembre 2010 | Par Mathieu Magnaudeix Lettre ouverte au président de la BNP, aux dirigeants et actionnaires

Salariat ou revenu d’existence ? Ce texte inédit et posthume de Robert Castel, écrit en octobre 2012, vient à la suite du portrait d’André Gorz, « André Gorz, penseur de l’émancipation » et sera suivi d’un autre point de vue critique sur son œuvre, de Bernard Perret (« Écologie et émancipation. Penser avec et contre Gorz »). Je voudrais proposer quelques remarques critiques sur la conception du travail élaboré par André Gorz. Je les formule avec un certain embarras car j’ai une grande admiration pour l’homme, pour la manière dont il a conduit sa vie et dont il a choisi sa mort. Je me rattache aussi, à une dizaine d’années près, à cette génération en voie d’extinction qui a commencé à réfléchir dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale et qui a fait de l’émancipation de l’individu la valeur de référence, ce qu’il fallait essayer de réussir pour soi-même et de partager avec les autres. Libération par le travail ou libération du travail Cette perspective change profondément dans Les adieux au prolétariat.

Le "vrai" travail Documentaire réalisé par TV Bruits à l’occasion du festival Bazar au Bazacle 2012 à Toulouse du 28 au 1er mai 2012. Entre les 2 tours de l’élection présidentielle Nicolas Sarkozy avait lancé une phrase distinguant "vrai" et "faux" travail. Ce film interroge les participants sur la notion de "travail". Le travail au Bazar Les Molex étaient présent après des mois de lutte contre la fermeture de leur usine à Villemur-sur-Tarn. Projection "Grands Puits petites victoires", projection à Utopia du film d’Olivier Azan sur la gréve de la raffinerie Grands Puits lors du conflit des retraites. Projection "D’égal à égales", projection du film de Corinne Mélis et Christophe Cordier sur les luttes dans la sous traitance. Conférence "Un siècle de salariat" - rencontre avec Mathieu Grégoire - sociologue, autour de l’histoire du statut d’artiste et le modèle de l’intermittence du spectacle. Débat "Luttes public - privée" Source :

Does Work Really Work? L. Susan Brown Taken from Kick It Over 35 PO Box 5811, Station A, Toronto, Ontario, Canada M5W 1P2 One of the first questions people often ask when they are introduced to one another in our society is "what do you do?" This is more than just polite small talk -- it is an indication of the immense importance work has for us. Those who do work (and they are becoming less numerous as our economies slowly disintegrate) are something - they are teachers, nurses, doctors, factory workers, machinists, dental assistants, coaches, librarians, secretaries, bus drivers and so on. In our society, then, work is defined as the act by which an employee contracts out her or his labour power as property in the person to an employer for fair monetary compensation. What is a slave? Carole Pateman points out the implications of the employment contract in her book The Sexual Contract: It doesn't have to be this way. What would a better way of work look like? That is why value cannot be determined. L.

DÉTOX – Contre le burn out, des salariés bientôt privés d’e-mails en dehors du travail (Crédit : Su-Laine/CC BY 2.0) Contre la tentation de la petite vérification rapide des e-mails professionnels qui peut saboter tout un week-end en empêchant les salariés de DÉ-CON-NEC-TER, deux entreprises sont sur le point de couper le cordon entre elles et leurs employés une fois la journée de travail terminée. D'après le quotidien belge L'Echo, Siemens et Total envisageraient de signer d'ici quelques semaines un accord qui rendra impossible l'accès aux messageries et à leurs intranets en dehors des horaires de bureau. "Une étude que nous avons effectuée l’an dernier montre que les trois quarts des managers travaillent le soir, le week-end ou durant leurs vacances pour lire leurs mails ou écrire les rapports qu’ils n’ont pas le temps de rédiger durant leur temps de travail habituel", explique à L'Echo Lahoucine Tazribine, représentant syndical. Privés de Blackberry entre 18 h 15 et 7 heures Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité.

Drame de la clusaz La mort attendait les jeunes saisonniers dans l’ombre La Clusaz (Haute-Savoie), envoyé spécial. Le 3 janvier, un salarié des remontées mécaniques et sa compagne ont péri dans l’incendie du camion qui leur servait de domicile. Au début de la saison, les autorités locales avaient contraint les jeunes routards comme eux à s’installer sur un sentier forestier, sans eau, ni électricité, afin de ne pas gâcher le paysage. Thomas et Margaux filaient le parfait amour. Ils étaient jeunes : lui, vingt ans ; elle, dix-sept. Ils avaient un chien aussi. Une semaine à peine après le tragique accident, le naturel est revenu au galop. Dans le village, vendredi matin, une petite troupe finit par attirer l’attention. "Aucun d’entre nous ne voulait de cette impasse glaciale" Très vite, pourtant, les langues se délient parce que tous refusent d’enterrer leurs morts sous la chape de la fatalité. "Des immeubles qui brûlent, il y en a aussi à Paris, non ?" À l’office du tourisme, l’accueil est tout sourire. « Vous prendrez bien un café ?

The Politics of Getting a Life Work in a capitalist society is a conflicted and contradictory phenomenon, never more so than in hard times. We simultaneously work not enough and too much; a labor famine for some means feast for others. The United States has allegedly been in economic “recovery” for over two years, and yet 15 million people cannot find work, or cannot find as much work as they say they would like. When work is scarce, political horizons tend to narrow, as critiques of the quality of work give way to the desperate search for work of any kind. When the Right rejects this romanticism of workers as ascetic toilers, it is only to better shift the blame for a weak economy from capital to labor. The practiced liberal response is that such statistics reflect an absence of opportunity rather than a lack of gumption. Lafargue is part of a dissident socialist tradition, which insists that a politics for the working class must be against work. Permutations of the Work Ethic Politics of the Demand

Comment travaillerons-nous demain A l’heure où les robots et les algorithmes sont perçus de plus en plus souvent comme une dépossession, nous subtilisant notre pouvoir, notre travail, notre connaissance, nous avons certainement besoin d’entendre d’autres manières d’interagir avec eux. « Nous avons besoin de nous engager directement avec les machines », clame l’architecte Fabio Gramazio sur la scène de la conférence Lift, qui se tenait du 5 au 7 février 2014 à Genève. Fabio Gramazio est architecte au cabinet Gramazio & Kohler. Il enseigne l’architecture et la fabrication numérique à l’École polytechnique fédérale de Zurich et au Future Cities Laboratories de Singapour… A priori, on peut avoir tendance à penser que l’architecture n’a rien à voir avec la robotisation ou la fabrication numérique, et pourtant, l’architecte va brillamment nous prouver le contraire… Travailler avec les robots La fabrication numérique a le potentiel de créer une différenciation à coût zéro, estime Gramazio. Travailler pour se réaliser soi-même

Les zombies du « présentéisme » La bonne nouvelle est tombée début septembre dernier : le taux d’absentéisme dans les entreprises françaises est à son plus bas niveau depuis 2007 [1]. En moyenne, le salarié français ne s’arrête plus que 14,5 jours par an contre 17,8 en 2009. L’heureuse nouvelle est colportée par l’Alma consulting group, un cabinet international d’expertise spécialisé dans le conseil en diminution de charges sociales et de coûts. Las, après avoir consacré le tire-au-flanc espèce en voie de disparition, le rapport pointe une épidémie en plein essor : le présentéisme. La symptomatologie du bobo ? Des salariés qui s’accrochent à leur fauteuil comme autant d’arapèdes à leur rocher pour un productivisme dérisoire, des zélés qui ne comptent plus leurs heures sup’ malgré un état physique ou moral au bord de la déglingue. « Le présentéisme regroupe des situations très différentes, explique le psychanalyste et psychiatre Christophe Dejours [2].

The wastefulness of automation Chris Dillow observes that "one function of the welfare state is to ensure that capital gets a big supply of labour, by making eligibity for unemployment benefit conditional upon seeking work." And despite noting that when jobs are scarce, paying some to "lie fallow" so others can work might be a good thing, he concludes that "this is certainly not in the interests of capitalists, who want a large labour supply - a desire which is buttressed by the morality of reciprocal altruism and the work ethic." (emphasis mine). Basic Income, therefore, is not going to happen because capitalist interests, claiming the moral high ground, will ensure that it never gains political traction. But what if capitalists DON'T want a large labour supply? I don't think I am dreaming this. This creates an interesting problem. But it wouldn't actually be like that. What does a demand-constrained economy look like? Secondly, a demand-constrained economy is sluggish. Related links:

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