Comment le client a été mis au travail LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Baptiste Coulmont Jusqu’au début des années 1970, les clients des librairies n’avaient pas directement accès aux livres, ces derniers se trouvaient derrière le comptoir du vendeur. Les pompistes étaient au service des automobilistes. Désormais, les clients ont été mis au travail et coproduisent les services : il faut porter son plateau, amener ses livres à la caisse, verser soi-même l’essence. Les sociologues comme George Ritzer ont vu dans cette extension du « self-service » une des ramifications du programme de rationalisation inhérent à la modernité. Ponzi Planet: The Danger Debt Poses to the Western World - SPIEGEL ONLINE - News - International When Carlo Ponzi, a dishwasher from Parma, Italy, immigrated to the United States in 1903, he had $2.50 in his pocket and a million-dollar dream in his head. He was able to fulfill that dream, at least temporarily. Ponzi promised people that he would multiply their money in a miraculous way: by 50 percent in six weeks. With his carefully parted hair and charming accent, Ponzi beguiled investors and fueled their avarice. The scheme continued. Economists use the term "Ponzi scheme" to describe a disastrous mechanism in which someone pays off old debt by constantly taking on new debt. It's the classic pyramid, or snowball scheme, practiced by thousands of con artists after Ponzi. Western economies have not acted much differently than the fraudster Madoff. Bigger Snowballs On an almost weekly basis, the reports have become more worrisome and the sums of money involved more staggering. Living on Credit This is even true of seemingly rock-solid Germany. The End of the System
LA CROISSANCE AUTREMENT: Revenu d’existence - 18.4.12 | Revenu de Base Inconditionnel - Contributions francophones Mot-clé : souffrance au travail Édition : Le travail en question Souffrance au travail : un espoir ? 01 janvier 2014 | Par Liliane Baie Ceux qui ne l'ont pas vécu ont de fortes raisons de ne pas le comprendre. Christianne s'en va. 23 avril 2013 | Par Rouska Haglund Christianne s'en va. Édition : Les invités de Mediapart Souffrance au travail: vigilance à l'université 25 octobre 2012 | Par Les invités de Mediapart Durant l'année 2011, un agent contractuel, aujourd'hui sans emploi, s'est retrouvé en situation de souffrance professionnelle, du fait notamment de l'attitude de son employeur, une université. Édition : Un monde d'avance Derrière la souffrance au travail, le délitement des valeurs collectives 01 février 2011 | Par Alexie Lorca Un monde d'avance Par Catherine Collombet, cadre dans le secteur public et David Cayla, maître de conférences en économie à l’université d’Angers. La Poste: appel à témoignages 23 décembre 2010 | Par Mathieu Magnaudeix Lettre ouverte au président de la BNP, aux dirigeants et actionnaires
« Refuser le travail, c'est bien... Dépasser le travail, c'est mieux. A propos de " Attention Danger Travail " de Pierre Carles » Par Gérard Briche, philosophe, membre des groupes allemands Krisis et Exit !. Texte rédigé pour un débat lors de la projection du film « Attention Danger Travail » de Pierre Carles, au festival Avatarium à Saint-Etienne, le 22 novembre 2003. Avec une sympathie évidente pour ses auteurs et la dimension critique du sujet qu'ils cherchent à traiter, ce texte montre l'intérêt mais aussi les limites théoriques véritables du film quand il parle de ce qu'est le « travail » (qui sous le capitalisme n'est pas une simple activité, mais doit être considéré d'abord comme un « rapport social » spécifique à la fois au fondement et au fonctionnement du capitalisme, cf. le livre de Moishe Postone), et il nous invite tous à repenser vraiment la théorie critique du capitalisme, de manière radicale, c'est-à-dire aller voir ce que sont les racines sociales même de cette société fétichiste, pour les découvrir comme ni naturelles, ni transhistoriques, mais à abolir. Palim Psao Rêverie utopique ? - Isaak I.
Salariat ou revenu d’existence ? Ce texte inédit et posthume de Robert Castel, écrit en octobre 2012, vient à la suite du portrait d’André Gorz, « André Gorz, penseur de l’émancipation » et sera suivi d’un autre point de vue critique sur son œuvre, de Bernard Perret (« Écologie et émancipation. Penser avec et contre Gorz »). Je voudrais proposer quelques remarques critiques sur la conception du travail élaboré par André Gorz. Je les formule avec un certain embarras car j’ai une grande admiration pour l’homme, pour la manière dont il a conduit sa vie et dont il a choisi sa mort. Je me rattache aussi, à une dizaine d’années près, à cette génération en voie d’extinction qui a commencé à réfléchir dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale et qui a fait de l’émancipation de l’individu la valeur de référence, ce qu’il fallait essayer de réussir pour soi-même et de partager avec les autres. Libération par le travail ou libération du travail Cette perspective change profondément dans Les adieux au prolétariat.
Patenting the Ponzi: the extraordinary growth of Ponzi schemes “Two world poker champions and other leaders of one of the largest internet card gaming sites turned the company into a massive Ponzi scheme, wrongly taking out more than $440m from player accounts, US officials alleged on Tuesday.” Office of Charles Ponzi & Sons: “Mr Ponzi, have you seen what the US Justice Department is saying about this poker website?” (Sighs) “Don’t tell me, Massimo: they say it’s a Ponzi scheme?” “You’ve got it in one, Mr Ponzi.” “This is outrageous! “I don’t think Full Tilt Poker are planning to infringe on the trademark.” “I’m not worried about Full Tilt Poker. “Well, the US Justice Department says that some of the company directors paid themselves handsomely while they were struggling to take in money from new players.” “Why were they struggling to take in money?” “Because the US government was trying to make online poker and all related transactions illegal.” “Oh well. “I know this, Mr Ponzi.” “You know this. “It certainly is, Mr Ponzi.” “And Mr Perry.” “Who?” “Crap! “Ah.
10 (mauvaises) raisons de ne pas croire au revenu de vie Marc Vasseur a tristement raison : le « revenu citoyen de Villepin fait pour l’instant quasi lettre morte. Pourquoi ? Parce que le revenu de vie n’est pas une idée de loi de plus pour législateur ennuyé. Bref, afin de mieux expliquer tout cela, je me suis lancé dans une petit « FAQ » visant à répondre aux 10 objections que j’entends le plus souvent. 1. Pour certains, le revenu universel est une idée libérale qui vise uniquement à se débarrasser de l’état providence. Face à l’échec de l’état providence dans sa forme actuelle, le revenu universel s’impose donc comme une évidence aux yeux de certains libéraux. De plus, contrairement à ce que certains sont tentés de penser, le revenu universel n’est pas seulement une opportunité pour les libéraux de redorer leur blason face aux dégâts présumé du libéralisme au XXème siècle… Cette idée, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, s’inscrit au contraire parfaitement dans la philosophie libérale. 2. 3. 4. 5. 6. Oui, et alors ? 7. 8. 9. 10.
Does Work Really Work? L. Susan Brown Taken from Kick It Over 35 PO Box 5811, Station A, Toronto, Ontario, Canada M5W 1P2 One of the first questions people often ask when they are introduced to one another in our society is "what do you do?" This is more than just polite small talk -- it is an indication of the immense importance work has for us. Those who do work (and they are becoming less numerous as our economies slowly disintegrate) are something - they are teachers, nurses, doctors, factory workers, machinists, dental assistants, coaches, librarians, secretaries, bus drivers and so on. In our society, then, work is defined as the act by which an employee contracts out her or his labour power as property in the person to an employer for fair monetary compensation. What is a slave? Carole Pateman points out the implications of the employment contract in her book The Sexual Contract: It doesn't have to be this way. What would a better way of work look like? That is why value cannot be determined. L.
Les Temps Modernes se poursuivent chez Amazon Beaucoup d’entre nous ont commandé à un moment donné par internet sur le site Amazon.fr : vente en ligne de livres, DVD, jeux vidéo, CD, lecteurs MP3, ordinateurs ... Une fois notre commande passée que se passe-t-il de l’autre côté de l’ordinateur ?UL CNT Villefranche-Beaujolais Dans les entrepôts de réception de commandes anglais et américains d’Amazon, les salariés sont soumis à un permis à un point : une absence -même justifiée par un certificat médical !-, le manque de rapidité au travail ou l’infraction à une règle de sécurité ajoutent des points. Une minute de retard vaut 0,5 point de pénalité, une heure vaut un point et une journée d’absence 1,5 point. On vous engueule si vous vous trompez dans la commande. Enfin Amazon, accorde généreusement 23 minutes à ses salariés pour la pause déjeuner. Qui travaille chez Amazon ? Pour la CNT, il n’est d’autre choix que de mener la lutte par la grève et l’action directe des premiers concerné-e-s.
DÉTOX – Contre le burn out, des salariés bientôt privés d’e-mails en dehors du travail (Crédit : Su-Laine/CC BY 2.0) Contre la tentation de la petite vérification rapide des e-mails professionnels qui peut saboter tout un week-end en empêchant les salariés de DÉ-CON-NEC-TER, deux entreprises sont sur le point de couper le cordon entre elles et leurs employés une fois la journée de travail terminée. D'après le quotidien belge L'Echo, Siemens et Total envisageraient de signer d'ici quelques semaines un accord qui rendra impossible l'accès aux messageries et à leurs intranets en dehors des horaires de bureau. "Une étude que nous avons effectuée l’an dernier montre que les trois quarts des managers travaillent le soir, le week-end ou durant leurs vacances pour lire leurs mails ou écrire les rapports qu’ils n’ont pas le temps de rédiger durant leur temps de travail habituel", explique à L'Echo Lahoucine Tazribine, représentant syndical. Privés de Blackberry entre 18 h 15 et 7 heures Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité.
La sécurité sociale américaine, un schéma de Ponzi? Rick Perry, le gouverneur du Texas et espoir républicain pour la présidentielle américaine de 2012, a essuyé récemment des critiques pour avoir décrit la Sécurité sociale comme une « chaîne de Ponzi », lors du débat télévisé des primaires présidentielles de la semaine dernière (un argument qu’il a défendu dans les colonnes de USA Today). Cette comparaison est-elle exagérée? Par Michael D. Tanner, depuis les États-UnisArticle publié en collaboration avec le Cato Institute Le gouverneur du Texas Rick Perry est critiqué pour avoir qualifié la Sécurité Sociale de « Schéma de Ponzi ». Même Mitt Romney, selon certaines informations, se prépare à l’attaquer pour avoir défendu une position aussi radicale. Le schéma de Ponzi original est une création de Charles Ponzi. La Sécurité Sociale, d’un autre côté, force les gens à y investir à travers une taxe obligatoire. Tout comme dans le schéma de Ponzi, c’est un très bon calcul pour ceux entrés tôt. Au final, la pyramide s’écroule.