Humain, trans-Humain La théorie de la Singularité affirme que l'Homme s'apprête à vivre une nouvelle ère, celle du "transhumain", d'une humanité augmentée par la technologie. Qui sont les artisans de ce mouvement scientifique dont seule l'esthétique tient de la science-fiction ? Bienvenue chez les “H+”. Signe qui ne renvoie pas ici au proton, même si la référence à la particule élémentaire est flagrante, mais à l’”Homme augmenté”. Non, ceci n’est pas une vaste blague ou un scénario de SF mal ficelé. Pour ses partisans, l’Homme sera très bientôt capable de se transcender en une entité à la fois organique et mécanique, susceptible de pallier à toutes les tares de sa condition. Au-delà de l’humain, c’est tout son écosystème que le transhumanisme croit pouvoir sauver. Énième lubie céphalo-centriste ? Si ce mouvement sonne familier, renvoyant à une imagerie populaire luxuriante qui fait le grand écart entre Frankenstein et Total Recall, c’est tout simplement parce qu’il n’a rien de bien original.
Jusqu’où le progrès peut-il « améliorer » l’Homme ? Aujourd'hui 05:05 par Sylvie Montaron , actualisé à 07:32 Vu 1220 fois Améliorer ses performances est un désir vieux comme l’humanité, qui n’a de cesse d’utiliser le progrès scientifique à cette fin. Comme l’illustre le dopage. L’homme bionique existe Mais qu’en sera-t-il demain ? Mais l’esprit transhumaniste est aussi implanté dans l’administration américaine qui a publié en 2002 un rapport envisageant l’amélioration des capacités de l’être humain comme un « but légitime » de la recherche. Le robot et l’émotion Dans sa Galerie lyonnaise H + où il expose des portraits (d’humains) réalisés par des robots, Olivier Nérot voit plutôt les choses évoluer façon « 2001, Odyssée de l’Espace » : on aura toujours la possibilité de débrancher la machine devenue diabolique… mais qui « ne pense pas ce qu’elle dit ». Des frissons, on en éprouve aussi à la lecture du rapport « Éthique de la recherche en robotique » (1) expliquant que « le robot peut jouer sur l’émotion de manière inédite ».
Homo technicus: un futur hallucinant! Les convergences entre le monde biologique et technologique vont rendre possible un nouvel âge, celui de l'hybride homo technicus. Après le débat sur la mort médicalement assistée, se profile celui de la vie "médicalement" augmentée. Jusque-là, la recherche biomédicale a été aisément justifiée par une finalité de traitement, dans le sens d'une amélioration ou d'une normalisation. En neurologie par exemple, la technologie permet d'améliorer les symptômes de la maladie de Parkinson par des impulsions électriques intracérébrales, de retrouver l'audition au travers d'implants cochléaires - une neuro-prothèse - reliés au cerveau, ou de traiter des dépressions graves par des ondes magnétiques trans-crâniennes. Les prouesses de la recherche fondamentale Dans les laboratoires, la recherche fondamentale fait encore plus de prouesses. Mais la réelle révolution est l'algorithme auto-apprenant, et les ordinateurs neuromorphiques, donnant «naissance» à une vraie intelligence artificielle.
"Bienvenue à Gattaca" : cette fois, nous y voilà On vous en parlait déjà cet été, dans notre dossier sur le transhumanisme. A savoir que dans le futur, l'on pourra peut-être "fabriquer" un enfant via un utérus artificiel, avec la couleur des yeux ou d'autres caractéristiques physiques au choix. Comme dans le film "Bienvenue à Gattaca", une façon de "donner le meilleur départ à son enfant". Avec tous les risques que cela comporte, eugénisme, etc. Ce n'est pas que de la science fiction, loin de là. Aux Etats-Unis, la société 23andMe a réussi à faire breveter, en septembre, une méthode de sélection génétique, en cas de procréation médicalement assistée. Basée sur des calculs génétiques par ordinateur, la technique brevetée permet aux parents passant par la fécondation in vitro (Fiv) et le don de gamètes, de choisir les donneurs de sperme ou d'ovules, afin de pouvoir "produire" un bébé ressemblant aux caractéristiques souhaitées par le couple. "Discutable sur le plan éthique" Pour l'instant, il ne s'agit que d'un brevet.
Intelligence artificielle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition[modifier | modifier le code] Le terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est souvent abrégé par le sigle « I.A. » (ou « A.I. » en anglais, pour Artificial Intelligence). Même si elles respectent globalement la définition de Minsky, il existe un certain nombre de définitions différentes de l'IA qui varient sur deux points fondamentaux[3] : Les définitions qui lient la définition de l'IA à un aspect humain de l'intelligence, et celles qui la lient à un modèle idéal d'intelligence, non forcément humaine, nommée rationalité.Les définitions qui insistent sur le fait que l'IA a pour but d'avoir toutes les apparences de l'intelligence (humaine ou rationnelle), et celles qui insistent sur le fait que le fonctionnement interne du système d'IA doit ressembler également à celui de l'être humain ou être rationnel. Histoire[modifier | modifier le code] Intelligence artificielle forte[modifier | modifier le code]
Transhumanisme : technologie d'avenir, débat d'aujourd'hui Transhumanisme, acte IV. Cette semaine, la parole est aux experts : David Latapie et Didier Coeurnelle, de l'Association Française Transhumaniste ; Rémi Sussan, journaliste à Internet Actu ; et Jean-Michel Besnier, philosophe, auteur de "Demain, les posthumains". Tous sont passés derrière notre micro pour nous donner leur avis sur notre avenir, aux couleurs de l'augmentation. Le transhumanisme, une chance de dépasser "la tyrannie de la naissance", d'aller "plus loin", d'être "plus libre", indique David Latapie. "En vivant plus longtemps, on se sentira plus heureux", remarque Didier Coeurnelle. Doit-on avoir peur, ou au contraire porter tous nos espoirs dans les améliorations ? Rendez-vous la semaine prochaine pour le dernier épisode de cette série sur le transhumanisme, qui vous proposera deux scénarios pour notre avenir : le bon et le mauvais. A lire aussi (et pour s'y retrouver) : 1/ Transhumanisme : en route vers l'Homme augmenté 2/ Transhumanisme : aujourd’hui, l’Homme réparé
Intelligence artificielle : Facebook mise sur la reconnaissance faciale pour nous protéger Facebook fait une nouvelle fois appel à l'intelligence artificielle pour contrôler l'utilisation des photos de visages. Ses algorithmes de reconnaissance faciale peuvent prévenir quelqu'un si sa photo est diffusée sur le réseau social. Un outil destiné à lutter contre les problèmes de harcèlements et d'usurpation d'identité. Grâce à la reconnaissance faciale, Facebook va informer ses utilisateurs lorsqu'une photo d'eux est publiée sur le réseau social, même lorsqu'ils n'ont pas été identifiés par leur nom (tags), a annoncé le groupe mardi. « Nous faisons cela pour empêcher les gens de prendre la place d'autres sur Facebook » en utilisant par exemple la photo de quelqu'un d'autre comme photo de profil, écrit le groupe.
Chapitre 2. L’AVÈNEMENT DES TECHNOPROPHÈTES • Superman ou l’homme de demain Pour expliquer ce qu’est le transhumanisme, le spécialiste Kyle Munkittrick prend pour modèles quatre célèbres superhéros. Quand je dis aux gens que j’étudie le transhumanisme, j’obtiens trois types de réponses : “Comment ?”, “Ouah” et “Est-ce que c’est comme le posthumanisme ?” Les posthumains critiques. Les posthumains transcendants. Les transhumains. Bien qu’elle donne une bonne idée du problème en question, cette réponse entraîne des perceptions erronées puisqu’elle déclenche inévitablement des réactions comme : “Oh non, le clonage ! Dès lors qui sont les meilleurs représentants de la transhumanité ? Si Spider-Man est le représentant de la transhumanité biologique, alors Iron Man est incontestablement le représentant de la transhumanité technologique. Tous ces hommes restent quand même foncièrement humains. Superman, en revanche, l’est. Note : * Directeur du programme “Envisioning the Future” (Imaginer le futur) de l’Institute for Ethics and Emerging Technologies
Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité » Dans un entretien à la BBC, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking craint que les humains, limités par une lente évolution biologique, ne puissent rivaliser avec l'intelligence artificielle. L'astrophysicien britannique Stephen Hawking, qui s'exprime par l'intermédiaire d'un ordinateur en raison d'une maladie, met en garde contre le développement de l'intelligence artificielle. Dans un entretien à la BBC, le scientifique affirme que ce type de technologie pouvait évoluer rapidement et dépasser l'humanité, un scénario comparable à celui des films Terminator. « Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Atteint de la maladie de Charcot, autrement appelée sclérose latérale amyotrophique ou SLA, Stephen Hawking se déplace en fauteuil roulant et parle à l'aide d'un ordinateur. M.
2045 Avatar – 32 ans pour devenir immortel On dirait que l'idée folle de Ken Hayworth qui souhaite transférer son cerveau dans un ordinateur pour devenir immortel, a fait son chemin. Dmitry Itskov est un milliardaire russe de 32 ans qui a lancé le projet "2045" dont l'objectif consiste a transférer son esprit dans un corps holographique. Comme son nom l'indique, la date finale qu'il vise pour la réalisation de ce projet est 2045. En hommage au film de James Cameron, Dmitry a d'ailleurs choisi d'appeler les réceptacles du cerveau humain, les avatars. Est-il excentrique ? Est-il visionnaire ? Durant les 32 ans qui reste, Dmitry a déjà tout prévu sur sa roadmap : 2020 : Un avatar (robot) copie conforme du corps humain sera pilotable via une interface neuronale directe.2025 : Un avatar dans lequel sera transféré un cerveau humain2035 : Un avatar avec un cerveau artificiel dans lequel sera placé une conscience humaine.2045 : Un avatar holographique Honnêtement, je suis mitigé... Le vrai challenge, c'est le transfert de conscience.
Intelligence artificielle : les 6 chantiers majeurs de la stratégie d'Emmanuel Macron Emmanuel Macron a présenté ce jeudi 29 mars 2018 au Collège de France les détails de la stratégie du gouvernement en matière d’intelligence artificielle. En introduction de son discours fleuve, le président de la République a posé les quatre éléments majeurs de cette stratégie : Ces quatre axes s’articulent autour de six chantiers majeurs : 1/ Positionner la France comme le pays leader de l’IA Après avoir rappelé les atouts de la France en matière d’intelligence artificielle, déjà largement évoqués à plusieurs reprises par Edouard Philippe et Mounir Mahjoubi, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place "d’un programme national pour l’intelligence artificielle coordonné par l’INRIA, en lien avec les autres organismes de recherche partenaires et les universités liées". Il a annoncé la création d’un réseau d’instituts dédiés, avec 4 ou 5 localisations en France, la création d’un programme de chaires individuelles et le doublement des capacités des formations en IA. 2/ Ouverture des données
Transhumanisme H+, un symbole du transhumanisme. Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer la condition humaine notamment par l'augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains. Les transhumanistes considèrent certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subis comme indésirables. Le transhumanisme partage de nombreux éléments avec l'humanisme, y compris le respect de la raison et de la science, une volonté de progresser et une valorisation de l'existence humaine (ou transhumaine). Il en diffère cependant par la reconnaissance et l'anticipation des changements radicaux que pourraient entraîner les techniques émergentes[1]. Le mouvement transhumaniste se préoccupe des dangers comme des avantages que présentent de telles évolutions[2]. Histoire[modifier | modifier le code] Cet article a besoin d'un nouveau plan(mai 2016).