La crise de la dette redessine la carte de l'Europe La victoire de Bart de Wever à Anvers ce dimanche soir est plus qu'un avertissement pour la Belgique. C'est un véritable avertissement pour toute l'Europe qui aurait bien tort de ne pas l'écouter aussi attentivement que les sirènes un peu trop flatteuses du comité Nobel d'Oslo. Elle est le signe que la gangrène de la crise de la dette gagne désormais l'architecture politique du vieux continent. Accélérateur Certes, le nationalisme flamand ne date pas de la crise grecque. Pas plus que l'autonomisme catalan ou basque. Combat contre l'austérité ou pour échapper à l'austérité Dans les pays où ne se pose pas de problème unitaire, la crise de la dette conduit principalement à l'émergence de mouvements protestataires de gauche ou d'extrême-droite : Front national et Front de gauche en France, Parti Communiste ce week-end en république tchèque (qui a glané 20 % des voix aux régionales), Syriza et Aube Dorée en Grèce ou encore les « Vrais Finnois » en Finlande. L'autonomie fiscale, au c?
Les frontières rhénanes de 1648, 1812, 1918 - Eau (ressources et infrastructures) - Cartes Recherche Menu Contenu Les frontières rhénanes de 1648, 1812, 1918 - Eau (ressources et infrastructures) - La documentation Française [Publicité] S’identifier Mon compte Livraison gratuite à partir de 25 € ( Voir les conditions ) Accueil {*style:<b> Culture, communication </b>*} Tout Arts Communication, médias Culture Histoire {*style:<b> Droit, institutions </b>*} Administration Défense, sécurité Fonction publique Institutions Justice, droits fondamentaux Vie politique {*style:<b> Économie, finances </b>*} Agriculture, alimentation Énergie Entreprise, industrie Finances publiques Systèmes financiers Vie économique {*style:<b> Enseignement, travail </b>*} Emploi, chômage Enseignement Formation professionnelle Métiers Travail, droit du travail {*style:<b> Europe, international </b>*} Afrique Amérique Asie, Océanie Économie internationale Europe Proche et moyen orient Relations internationales Union européenne : généralité, institutions Union européenne : politiques communes {*style:<b> Préparation aux concours </b>*} Annales corrigées
Les immigrés plus que jamais boucs émissaires Un sondage effectué dans plusieurs pays européens indique que l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique. On a le droit de dire cela sans être raciste! Les élites ne se soucient pas suffisamment des préoccupations de nos compatriotes au quotidien, assure Claude Guéant, dans une interview donnée ce mercredi à L'Express, avec un sens consommée de l'euphémisme. Alors que depuis des mois, le ministre de l'Intérieur s'efforce de rendre l'immigration, légale ou non, responsable du marasme économique actuel - en plus de l'insécurité -, seuls 24% des Français estiment que l'immigration est bonne pour l'économie [voir le tableau ci-dessous]. Pour le ministre de l'Intérieur, tous les "arguments" et leur contraire y passent. Claude Guéant, qui entend supprimer 20 000 autorisations de séjour par an, suggère que les immigrés plombent les comptes de l'Etats. Contradictions Un coût pour les finances publiques ? Un rôle crucial, à long terme
Les Européens et leurs « murs » En 2009, la célébration des vingt ans de l’anniversaire de la chute du mur de Berlin a donné l’occasion de dresser un état des lieux des murs qu’il restait à abattre selon le même scénario, espérait-on, que le défunt mur de Berlin. Il était alors vivement question du « retour des murs » dans les relations internationales contemporaines. La tentation du mur pour un État n’est pourtant pas une caractéristique exclusive de la modernité, les exemples de murs défensifs du passé sont légions comme en témoigne la Muraille de Chine, le Mur d’Hadrien, la Ligne Maginot ou encore le Rideau de fer. En Europe, le constat est à la multiplication des « murs » contrairement à l’illusion que la chute du mur de Berlin marquerait l’ère d’un « monde sans frontières [1] ». Plus que des « murs » : des dispositifs de séparation pour contrôle Ces dispositifs sécuritaires sont communément réduits à un mur/barrière concret, d’où l’emploi généralisant du terme « mur ».
Observatoire statistique transfrontalier A partir de 2011, les dénominations des espaces d'étude et d'analyse couverts par l'Observatoire statistique transfrontalier changent : - l'ensemble constitué des départements de l'Ain et de la Haute-Savoie et des cantons suisses de Genève et de Vaud s'appelle désormais le Territoire franco-valdo-genevois; - l'ensemble constitué du canton de Genève, de la zone d'emploi du Genevois-Français et du district de Nyon se nomme désormais l'Espace transfrontalier genevois. Le Territoire franco-valdo-genevois, dans lequel s'inscrit l'Espace transfrontalier genevois, est la zone de référence de ce dernier. Le périmètre de l'Espace transfrontalier genevois est redéfini côté français à la suite de la révision des zones d'emploi (2010) par l'INSEE. Au total, avec les 45 communes genevoises et les 47 communes du district de Nyon ajoutées aux 173 communes en territoire français, l'Espace transfrontalier genevois en compte 265.
L'Europe, terre d'écueil des réfugiés L'Union européenne a reçu moins de demandes d'asile en 2010, selon le dernier rapport du Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU. Si l'Europe du Sud enregistre une baisse de 33% en un an, d'autres pays comme la France et l'Allemagne, continuent d'attirer toujours plus de réfugiés. La baisse du nombre de demandes d’asile déposées dans 44 pays industrialisés en 2010 par rapport à 2009 est de 5%. Une réduction qui s’élève à 42% sur 10 ans, selon le dernier rapport du Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR) publié le 28 mars. L’Albanie, Chypre, la Grèce, l’Italie, Malte, le Portugal, l’Espagne et la Turquie représentent un recul de 33% en un an. La France, première destination d'asile en Europe Si l’Union européenne n’a reçu que 235 900 demandes d’asile, ce qui représente une baisse de 5%, certains Etats restent très attractifs. L’Allemagne arrive juste derrière, avec une augmentation de 49%. Un trompe l'oeil accomodant
La fin tragique d'un symbole? Tout le monde a perdu. Hier, 23 août 2012, une petite information tombe : Samia Yusuf Omar, une athlète Somalienne s’est noyée en avril 2012 en tentant de gagner les côtes de l’Europe, une athlète, une femme, elle avait 22 ans. Moi, personnellement, je mettrais ce destin à la une des journaux, et si j’en avais les moyens j’en ferais un film… Je dois être un adolescent attardé, mais cette information et le destin de cette jeune femme me bouleverse. Une information qui pour moi efface tout discours sur l’Olympisme. C’est tellement beau les Jeux Olympiques, cela rempli le JT, et permet de dresser une forêt de médailles pour empêcher de voir la réalité de la situation. Le dérèglement climatique passe à la vitesse supérieure, la glace de Groenland fond, et nous devrions fondre de bonheur en écoutant la Marseillaise. Parlez-moi de l’esprit sportif, essayez de m’expliquer l’esprit des Jeux ? L’enquête est à faire, cela ferait un joli numéro d’Envoyé Spécial. Et est-elle morte juste pour cela ?
Valka-Valga: recomposition d’une agglomération frontalière entre Lettonie et Estonie ? 1Dans un contexte de mondialisation et de « sans frontière », il semble que précisément les réflexions ayant pour objet l’étude et le fonctionnement des enveloppes étatiques n’aient jamais été aussi nombreuses. Ce champ d’étude initialement très politique a progressivement été investi par les sciences sociales au rang desquelles la géographie mais aussi l’histoire, l’ethnologie (Bromberger et Morel 2001) et la sociologie (Urry 2005). En géographie francophone, dans la lignée des travaux de Claval (1974), Raffestin (1974, 1980), Foucher (1988, 2006, 2007) et Renard (1994, 1997, 2007), la thématique de la frontière a été déclinée sous l’angle des discontinuités spatiales (Gay 1995, Carroué et Claval 2002), à travers ses interactions à l’échelle locale (Kotek 1996) et de nombreuses études de cas régionaux. 2Le champ régional baltique a été relativement peu investi, rendu secondaire au regard des changements survenus en Europe centrale et orientale depuis 1990. Carte 1. Carte 2. Carte 3.
La dérive antilibérale de l’Europe (Schengen) Les acquis de l’Europe en matière de liberté de circulation sont mis à mal par le populisme d’une droite réactionnaire et l’immobilisme bureaucratique communautaire. Par Giuliano LuongoArticle publié en collaboration avec Un Monde Libre Bientôt des contrôles à la frontière? La vague géante de migrants qui a emporté une Europe très mal préparée durant les révoltes du Printemps Arabe a révélé une série de graves problèmes de l’appareil décisionnel européen, et surtout le manque critique de confiance des gouvernements des États membres en un pilier fondamental de l’Union : le système Schengen. L’Europe comme institution a montré encore une fois sa lenteur quand elle n’a pas levé le petit doigt au début des premières révoltes nord-africaines. De même, alors qu’un fort flux migratoire était prévisible, l’Union n’a pas pris les mesures nécessaires (comme l’organisation d’un réseau d’aide collective entre les États membres). L’Europe a répondu avec la faiblesse habituelle, M.
La Serbie sur la nouvelle route des migrations - Serbie / UE La « jungle » de Subotica, c’est la décharge de la ville, une immense décharge qui s’étend entre des blocs d’immeubles collectifs et le cimetière. Des migrants en attente de passer vers la Hongrie ont dressé des cabanes de fortune, des tentes bricolées avec des bâches en plastique. Cet hiver, quand le thermomètre est resté durablement fixé en-dessous de -20°, certains Afghans avaient trouvé refuge dans le cimetière, investissant des caveaux funéraires nouvellement creusés et pas encore occupés : ils parvenaient même à entretenir un petit feu sur la dalle de béton. Aujourd’hui, les silhouettes qui se glissent entre les monceaux d’ordures en train de se consumer fuient le contact. La prison de la ville déborde, et les mauvais traitements y sont systématiques. « Les policiers ont reçu la consigne de leur hiérarchie : il faut frapper fort pour dégoûter les migrants de revenir en Serbie », assure Brankica, engagée depuis l’automne dans le soutien aux migrants. « Sangatte des Balkans »
Le patrimoine culturel, instrument de la stratégie de légitimation de l'Union européenne. La notion de patrimoine au sens culturel est apparue avec la Révolution française (Deloche, 1989 ; Bercé, 2000 ; Poulot, 1997b; Sire, 1996), mais surtout avec l’idée de nation, le patrimoine jouant un rôle majeur dans la construction des identités nationales aux XIXe et XXe siècles (Thiesse, 1999 ; Anderson, 1992 ; Hobsbawm, 2001). A partir du siècle des Lumières et de la Révolution française, le changement de légitimité des Etats, du droit divin à la souveraineté nationale ou populaire, a impliqué la nécessité de donner un sens à la grande famille qu’est la Nation. Un ensemble d’œuvres (châteaux, églises etc.) est alors désigné comme le bien commun, hérité des Pères, représentatif de l’âme ou du génie de la nation, notamment par le truchement du classement au titre des Monuments Historiques. Le patrimoine culturel participe ainsi à la production ou encore à la mise en sens de la collectivité nationale, en l’inscrivant dans le Temps.
Les mauvais comptes de l’immigration clandestine Le ressentiment doit être vif pour que Valeurs actuelles déroge à sa propre devise, Il n’y a de richesses que d’hommes. Ce journal affirme que l’immigration clandestine coûte 4,6 milliards d’euros à la France. Le chiffre émane des Contribuables associés, agrégat où turbulent les phobiques de la dépense publique et de l’impôt. Il comprend les pertes de recettes au titre du travail illégal, les retours à la frontières, les dépenses de santé etc… Rapporté au nombre d’immigrés clandestins (500 000, dit-on), cela représente 9000 euros par personne. Les Contribuables Associés oublient plusieurs choses. D’une part, l’immigration clandestine est un non coût pour le secteur de la construction, du service à domicile ou de la restauration car les charges sociales non payées constituent un profit supplémentaire pour les entreprises. D’autre part, pour évaluer correctement le coût de l’immigration clandestine, il faut envisager, à côté du scénario de l’expulsion, celui de la régularisation. Like this:
Internet et migration : pour une déclaration de dépendance du cyberespace - Ceci n'est pas un blog C’est un classique des réflexions sur les migrations et la mondialisation que de relever qu’il existe de fortes inégalités en matière de mobilité. Bouger, se déplacer, voyager, passer d’un pays à l’autre, n’a pas le même sens pour un européen, une américaine, un jeune érythréen ou une famille kosovar. Le kilomètre n’a pas le même coût, la même temporalité et ne suppose pas les mêmes risques. Cette vitesse, cette fluidité, nous les admirons, nous les désirons (quand Laurent Bouvet envoie un tweet « Ouvriers bretons, mon conseil du jour : montez dans un bus et partez en excursion scolaire », avec le hastag #leonarda », il s’attend à ce que sa blague soit lisible dans la seconde, et dans le monde entier). Est-ce que je suis le seul à trouver cela paradoxal, voire contradictoire, au regard de notre obsession toujours plus grande à savoir d’où les gens viennent, pourquoi ils sont là, où ils devraient être ?