30 ans de lecture jeunesse Le salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil a 30 ans. C’est l’occasion de dresser un bilan, de mesurer l’évolution des goûts littéraires et des usages des jeunes lecteurs depuis 1984. Et de faire avec Denis Cheissoux un tour d’horizon des incontournables de ces 30 dernières années. ►►► LA SELECTION DE LIVRES I Les incontournables de Denis Cheissoux ►►► ÉCOUTEZ I Le téléphone sonne consacré au 30e Salon du livre pour la jeunesse de Montreuil Tout a commencé en 1924 avec la première bibliothèque pour enfants. À Paris, L’heure joyeuse ouvrait pour les enfants à partir de 6 ans, parce qu’on attendait d’eux d’abord qu’ils sachent lire. Dans les années 80, les enseignants d’école maternelle, et les bibliothécaires expliquent aux parents qu’ils peuvent inscrire leur enfant, mais aussi leur petit frère ! L’évolution des goûts des enfants est difficile à connaître. En revanche, l’offre a peu changé. Avec Hedwige Pasquiet, de Gallimard jeunesse : ►►► DEMAIN ?
L'as-tu lu mon p'tit loup ? par Denis Cheissoux - France Inter Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Les livres jeunesse incontournables des trente dernières années Lecture © SLJP 2013 - 2014 / Éric Garault De Pef à Tomi Ungerer, découvrez les coups de cœur de Denis Cheissoux de l’émission L’as-tu lu mon p’tit loup sur France Inter à l'occasion des 30 ans du salon du livre jeunesse de Montreuil. La littérature jeunesse, c’est avant tout du plaisir De Chien bleu de Nadja aux livres de Pef, à Tomi Ungerer en passant par La petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait dessus, découvrez les coups de cœur de Denis Cheissoux de l’émissionL’as-tu lu mon p’tit loup sur France Inter Et en bonus, son amical conseil lecture aux parents ! Les coups de cœur de Denis Cheissoux : Chien bleu de Nadja (L'École des loisirs, coll. ►►► ÉCOUTEZ I Le téléphone sonne consacré au 30e Salon du livre pour la jeunesse de Montreuil ►►► ET AUSSI I 30 ans de lecture jeunesse ►►► LA SELECTION DE LIVRES DES 30 DERNIÈRES ANNÉES I Les incontournables de Denis Cheissoux ►►► DEMAIN ? ►►► LIVRES POUR DEMAIN I Sélection de livres numériques Quelques chiffres sur le livre jeunesse :
SNE: Défense du prix du livre au niveau européen Ces dernières années, la Cour de justice de l’Union européenne a admis la licéité du prix fixe, suivie par le Conseil des ministres de l’Union européenne et le Parlement européen qui ont chacun reconnu l’attachement des Etats aux systèmes nationaux de prix fixe du livre et aux accords internationaux dans les zones linguistiques homogènes. (Arrêt de la CJCE de 1985 sur la licéité du prix unique au regard du droit communautaire) Actuellement, l0 pays de l’Union Européenne ont mis en place un système de prix fixe des livres, soit par voie législative (Allemagne, Autriche, Espagne, France, Grèce, Italie, Pays-Bas, Portugal) et soit sous forme d’accords interprofessionnels (Hongrie et Slovénie). D’autres pays, à travers le monde appliquent un dispositif similaire. Vincent Montagne a rencontré en septembre 2012 à Montréal Jean-François BOUCHARD, Président de l’ANEL, Association nationale des éditeurs de livres, ainsi que le directeur général de l’ANEL, M Richard Prieur.
Les « trente glorieuses » du livre pour la jeunesse Cet espace est en principe réservé aux drames contemporains, au fracas de l’Histoire, à la Politique avec un P majuscule. Une fois n’est pas coutume, ouvrons-le à l’école de la vie, aux émois de l’enfance et de l’adolescence, aux bonheurs de lecture : tout ce qui fait le succès, depuis trente ans, du Salon du livre pour la jeunesse de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Ces trente années sont, en quelque sorte, les « trente glorieuses » du livre pour la jeunesse, et ce n’est pas terminé. Depuis 1984, ce secteur de l’édition a fait preuve d’une remarquable et réjouissante vitalité. En outre, n’en déplaise aux déclinologues patentés, ronchons de tout poil et autres pères-la-vertu, la création éditoriale française pour les jeunes s’est révélée formidablement inventive, ludique, artiste et audacieuse. Les nouveaux héros Des bébés aux jeunes adultes, c’est tout un secteur qui, en quelques décennies, s’est renouvelé en profondeur. De tous les sujets, également.
Lire en bibliothèque, lire à l'école Les rapports complexes entre l’école et la bibliothèque apparaissent dominés par des relations contradictoires d’imitation et de rejet, de critiques et d’interactions. Les différences de conception de la lecture ont-elles cependant été un facteur d’évolution réciproque des dispositifs d’offre et des pratiques ? S’il a été brillamment montré combien le processus de didactisation des pratiques de lecture s’est amplifié 1, inversement, a-t-on suffisamment apprécié les influences de la lecture publique sur la lecture scolaire ? L’hypothèse est ici que les transformations de l’offre culturelle de lecture en bibliothèque ont contribué à faire évoluer les manières de lire et de faire lire à l’école. Tradition et évolution dans l’univers de la bibliothèque Du fait de leur histoire 2, contrairement aux bibliothèques anglo-saxonnes, les bibliothèques françaises ont longtemps vécu sur une tradition de conservation et non sur une dynamique de diffusion. Le plaisir de lire au centre des désaccords
La littérature de jeunesse, au coeur du dialogue entre les générations Et si les individus que nous devenons n’étaient que le fruit de nos lectures d’autrefois ? Et si la littérature de jeunesse façonnait activement l’identité des nouvelles générations, imprégnées de contes moralistes ? Et si finalement, cette littérature d’antan n’était qu’un pont intergénérationnel permettant de mieux comprendre le futur ? Max Butlen, maître de conférence et directeur adjoint de l’IUFM de Versailles, revient sur les lectures de notre enfance, s’interrogeant sur les bases possibles pour construire une culture littéraire commune et sur les critères de choix d’analyse et d’appréciation des ouvrages littéraires pour la jeunesse. Partage des émotions La littérature de jeunesse peut être une occasion de faire se rencontrer et de dialoguer les générations – même les plus éloignées les unes des autres – autour de textes lus en commun. Richesse des thématiques Variété des interprétations Critères de choix
Entre posture et imposture du lecteur : sur le fonctionnement symbolique / François Quet - Université Toulouse-Jean Jaurès Entre posture et imposture du lecteur : sur le fonctionnement symbolique / François Quet Entre posture et imposture du lecteur : sur le fonctionnement symbolique / François Quet.L’exemplification est l’un des symptômes de l’esthétique (Goodman, 1998) : appeler certaines propriétés de l’œuvre à fonctionner symboliquement, c’est inviter à extraire de la fable une thèse (Suleiman, 1983), des valeurs (Jouve, 2001 ; Dufays, 2004). La sélection des signes qui permet la lecture allégorique renvoie à une expertise et à un libre arbitre qui s’exercent de façon contradictoire au sein des communautés interprétatives (Fish, 2007). François Quet essaie de définir ici quelques enjeux de la situation didactique : - Quels partages entre discours d’experts et discours d’amateurs ? Intervention de François Quet faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). - Les mirages de l’interprétation.
Rencontres européennes de la littérature pour la jeunesse Les 27 et 28 novembre 2008, la Bibliothèque nationale de France accueillait les Rencontres européennes de la littérature de jeunesse, organisées par la BnF/Centre national de la littérature pour la jeunesse-La Joie par les livres, et invitant à échanger sur le rôle de la littérature pour la jeunesse dans la construction d’une culture européenne. Entre uniformité, diversité et identités Jorge Semprun, rappelle en introduction que « la seule vraie frontière de l’Europe c’est la démocratie 1 », sa seule langue « la traduction ». Les premières interventions s’attachent à des moments significatifs de l’histoire de la littérature pour la jeunesse. Mathilde Lévêque (maître de conférences à Paris-13) compare, dans la France et l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, les romans qui se rangent sous la bannière du pacifisme et de l’utopie. Qu’en est-il alors de la construction d’une identité européenne ? Des éditeurs aux lecteurs
Le phénomène du cross-age Une littérature qui a conquis un vaste lectorat et qui se présente comme une passerelle entre les lectures des adolescents et celles des adultes On constate en France, comme dans le monde entier, l'explosion d'une nouvelle littérature jeunesse pour adolescents et jeunes adultes. Cette littérature s'adresse à une tranche d'âge qui va de 15 à 25 ans et se présente comme une passerelle entre la littérature jeunesse et la littérature adulte. Le fait marquant est qu'elle accroche aussi des adultes et des parents [ témoignages de parents en ligne]. On parle de littérature cross-age, cross-over, littérature pour young adults (YA) ou littérature passerelle. Ce phénomène a pris beaucoup d'ampleur et dernièrement de nombreux articles, dossiers et interventions lors de colloques de littérature jeunesse y ont été consacrés. totalité de cet article. [2] Le cross age est-il un genre littéraire ? S'agit-il d'un nouveau genre littéraire ? Lauren Olivier, auteure américaine [1] Lanez, Emilie.
Chronologie sur la littérature enfantine Quelques dates dans l'histoire de la littérature enfantine Au 15e siècle 1450-1455 : Gutenberg et sa bible à 42 lignes Au 16e siècle 1533 : Rabelais publie Pantagruel1549 : Ancien testament pour les enfants illustré par Hoblein Au 17e siècle 1611 : Parution en Angleterre de la version autorisée de la Bible qui deviendra le livre du peuple 1633 : Comenius fait paraître L’Orbis sensualium pictus"1660 : Premier recueil des Fables de La Fontaine 1693 : Locke en Angleterre, publie Pensées sur l’éducation 1697 : Charles Perrault : Histoires ou récits du temps passé avec des moralités (Contes de la mère l’oye)1699 : Fénélon : Les aventures de Télémaque Au 18e siècle Au 19e siècle 1820-1824 : Publication des Frères Grimm1826 : Fenimore Cooper : Le dernier des Mohicans 1833 : La loi Guizot oblige chaque commune à avoir une école 1835 : Contes d’Andersen 1838 : Charles Dickens : Oliver Twist 1851 : H. Au 20e siècle
Les adolescents et la lecture, quinze ans après: BBF, 11/2011 Les jeunes ne lisent plus : avant-hier à cause de la bande dessinée, hier à cause de la télévision, aujourd’hui à cause d’internet. Sans s’interroger ni sur la transformation du verbe lire en verbe intransitif, ni sur ce passé mythique où les adolescents, tel le petit Marcel de la Recherche qui, plongé dans sa lecture, laissait s’égrener les heures au clocher de Combray, auraient été passionnés de lecture, les discours de déploration ricochent de génération en génération. Et pourtant, pourrait-on rétorquer, des séries comme Harry Potter ou Twilight, mais également les romans de Pierre Bottero, de Meg Cabot, de Timothée de Fombelle sont de véritables best-sellers, sans parler des mangas, même malgré leur essoufflement récent 1. Mesurer les évolutions Tentons néanmoins l’exercice, à partir de deux enquêtes longitudinales : la première débute il y aura bientôt vingt ans 3. « Tu regardes la télévision : – Jamais ou presque jamais ; – 1, 2 ou 3 fois par mois ; – 1, 2 ou 3 fois par semaine ;
Littérature jeunesse 2/4 Un documentaire de Catherine de Coppet et Anne Fleury Albums du Père Castor Catherine de Coppet © Catherine de Coppet Roule-galette, Mischka, Apoutsiak le flocon de neige, Perlette Goutte d'eau, Poule Rousse... Nombreux sont les albums du Père Castor qui émerveillent les yeux des plus jeunes, et réveillent les vibrants souvenirs des premières lectures des plus grands ! Derrière ce projet éditorial, pédagogique et esthétique, Paul Faucher (1898-1967) : ce libraire devenu éditeur a adhéré très tôt au mouvement de la Nouvelle Education, courant de pensée novateur prônant au début du 20e siècle une pédagogie axée sur les besoins réels des enfants. Ce documentaire retrace les débuts de cette aventure ambitieuse, à laquelle ont travaillé une foule d'auteurs et d'artistes venus d'horizons très divers. Un merci tout particulier à Kersti Chaplet, illustratrice, ainsi qu'à François Faucher. Certains albums du Père Castor ne sont plus édités aujourd'hui par Flammarion.