HR 5171, une étoile jaune 1300 fois plus grande que le Soleil Grâce au Very Large Telescope (VLT), des astronomes ont découvert la plus grande étoile jaune jamais identifiée. Nommée HR 5171 A, elle serait 1.300 fois plus grande que notre Soleil. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Une gigantesque version de notre Soleil à quelque 12.000 années-lumière de nous. L'étoile nommée HR 5171 A (ou V766 Cen) est en effet bien plus grande qu'ils ne le pensaient. L'une des 10 plus grandes étoiles Les hypergéantes jaunes sont rares, seules une douzaine d'entre elles sont connues dans notre galaxie. HR 5171 A est 50% plus grande que la célèbre supergéante rouge connue sous le nom de Bételgeuse. Les étoiles jaunes comme rouges peuvent être des hypergéantes, mais jusqu'ici les astronomes ne pensaient pas que les hypergéantes jaunes puissent dépasser 700 fois la taille du Soleil. Une étoile et son compagnon Néanmoins, la découverte ne s'est pas arrêtée là. (crédits photo : ESO)
Une naine brune observée en pleine formation pour la première fois Une équipe internationale a annoncé avoir visualisé la première étape de formation d’une naine brune, un astre de masse très faible, située entre une étoile et une planète. La distinction à faire entre une étoile et une planète dépend essentiellement de la masse de l’astre. Entre ces deux catégories, les astres représentent entre 13 et 80 fois la masse de Jupiter, la plus grosse des planètes du système solaire (ce qui équivaut par ailleurs à une masse inférieure à 8% de celle du Soleil). A ce stade, l’astre n’est ni une étoile ni une planète car si elle est suffisamment chaude pour entraîner la fusion du deutérium, elle est en revanche incapable de déclencher la réaction de fusion de l’hydrogène, ce qui fournit normalement leur éclat aux étoiles. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter C’est ainsi dans cette zone intermédiaire que se classent les naines brunes. Un premier pas pour l'étude de ces astres Mais ce n'est pas tout.
75% des étoiles auraient une compagne Une étude vient de prouver que les trois quarts des étoiles de grandes masses auraient une étoile plus petite à proximité et interagiraient avec elle de manière violente. Cela aurait des conséquences sur notre vision de l'espace et notamment sur la formation des galaxies. Parue ce 27 juillet 2012 dans la revue Science, une étude vient de montrer que la plupart des étoiles de grandes masses très brillantes ne vivent pas seules. Ces astres qui conditionnent l'évolution des galaxies auraient en effet une "compagne", plus petite, à proximité. Or, quasiment les trois quarts de ces grosses étoiles auraient une partenaire de vie, soit bien plus que ce que les scientifiques croyaient jusque là. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter La majorité de ces binômes connaîtraient alors des interactions les perturbant, notamment des transferts de masse d'une étoile à l'autre. "La vie d'une étoile est fortement affectée s'il y a une autre étoile dans son voisinage"
VIDEO. L'explosion d'une étoile observée comme jamais auparavant Des scientifiques ont pour la première fois pénétré dans le coeur d'une étoile quelques minutes avant son explosion, commençant à lever le voile sur un des plus grands mystères de l'astronomie à l'origine de la matière et de la vie. Ces observations produites grâce au télescope NuSTAR à rayons X lancé par la Nasa en 2012, ont permis de recréer la carte des ondes de choc qui ont probablement entraîné la fin d'une étoile en 1671 pour donner naissance à la supernova Cassiopée -qui se trouve à 11.000 années-lumière de la Terre. Débris projetés à 5.000 km/seconde Les restes de cette étoile ont été dans le passé photographiés par de nombreux télescopes, optiques, à infrarouge et à rayons X, mais ces dernières images sont sans précédent, expliquent les auteurs de cette découverte publiée dans la revue britannique Nature. Mieux comprendre le mystère des supernovas N. Plus d'informations sur ce sujet en vidéo
Une comète visible à l'oeil nu dans le ciel de mars Mercredi 6 mars 2013 3 06 /03 /Mars /2013 17:45 Une comète surnommée Pan-STARRS devrait être visible à l'oeil nu dans les tout prochains jours depuis l'hémisphère nord: c'est la première belle du ciel à nous rendre visite cette année, avant le passage très attendu d'ISON, en novembre. Pan-STARRS apparaîtra à l'ouest au coucher du soleil, vers les 8-13 mars et pourrait rester décelable jusqu'en fin de mois. Les comètes sont composées de glace et de poussière. Lorsqu'elles s'approchent du Soleil, la glace se vaporise et une enveloppe étendue, la chevelure, se forme autour du coeur brillant. Une autre visite s'annonce "très prometteuse", cette année, celle d'ISON. ISON est d'autant plus rare que son dernier passage aux abords de notre planète remonte à au moins 10 millions d'années, selon Mark Bailey, directeur de l'Observatoire d'Armagh, en Irlande du Nord. Source
l'astronomie sous toutes ses formes | Les étoiles - Introduction Une étoile est un objet céleste approximativement sphérique dont la structure est modelée par la gravité. Lors de sa formation, une étoile est essentiellement composée d'hydrogène et d'hélium. Durant la majeure partie de son existence, son coeur est le siège de réactions de fusion nucléaire, dont une partie de l'énergie est rayonnée sous forme de lumière visible ; la matière qui la compose s'en trouve presque complètement ionisée du fait de la température élevée qui règne en son sein. Le Soleil est l'étoile la plus proche de la Terre, l'énergie qu'il rayonne y permet le développement de la vie. Les étoiles sont regroupées au sein de galaxies. Amas d'étoiles des Pléiades Une étoile possède une masse comprise entre 0,07 et environ 150 fois celle du Soleil (elle-même égale à 300 000 fois celle de la Terre, soit environ 2*1030 kg). Les astronomes classent les étoiles en utilisant la température effective et la luminosité.
Science & Technology: The microwave sky as seen by Planck Date: 05 July 2010 Satellite: Planck Depicts: First year all-sky survey map Copyright: ESA, HFI and LFI consortia This multi-colour all-sky image of the microwave sky has been synthesized using data spanning the full frequency range of Planck, which covers the electromagnetic spectrum from 30 to 857 GHz. The grainy structure of the CMB, with its tiny temperature fluctuations reflecting the primordial density variations from which the cosmic web originated, is clearly visible in the high-latitude regions of the map, where the foreground contribution is not predominant. A vast portion of the sky, extending well above and below the galactic plane, is dominated by the diffuse emission from gas and dust in the Milky Way, which shines brightly at Planck's frequencies. While the galactic foreground hides the CMB signal from our view, it also highlights the extent of our Galaxy's large-scale structure and its emission properties.
Découverte d’un nouveau monstre du cosmos Les astronomes ressemblent parfois à ces pêcheurs qui, involontairement, ramènent dans leurs filets des animaux ou des objets qu'ils ne s'attendent pas à y trouver. C'est ce qui est arrivé en 2007 à David Narkevic. A l'époque, cet étudiant en physique de l'université de Virginie-Occidentale cherche, dans les données reçues par le radiotélescope australien de Parkes (en photo ci-dessus), la signature de pulsars. Pour bien comprendre ce qu'est un pulsar, il faut retracer la fin de vie d'une étoile massive qui n'a plus de carburant pour entretenir de réaction thermonucléaire en son cœur et soutenir la pression des couches supérieures de l'étoile. Celles-ci s'effondrent sur ce cœur et le compriment tant et tant que protons et électrons de la matière fusionnent pour former des neutrons. C'est ce type de signal que David Narkevic a ramené dans son filet, croyant qu'il s'agissait d'un pulsar. Tant que ce corps céleste tourne assez vite sur lui-même, le statu quo demeure.
Ariane 5 : 70ème lancement réussi pour la fusée européenne Jeudi soir, le 70ème tir de la fusée européenne Ariane 5 a été effectué avec succès. Sa mission, mettre en orbite un satellite de télécommunications, Alphasat, et un satellite météorologique indien, INSAT-3D, s’est déroulée sans encombre. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter La fusée Ariane 5 enchaine les succès ! "C’est très impressionnant. Pour cette nouvelle mission, Ariane 5 devait placer en orbite géostationnaire le satellite de télécommunications mobiles Alphasat (pour l'opérateur Inmarsat) et le satellite météorologique INSAT-3D de l'agence spatiale indienne (ISRO). D'une durée de vie attendue de 15 ans, Alphasat sera positionné au-dessus du Congo, à environ 36.000 km d'altitude.
La vie d'une étoile - encyclopédie QuestMachine Comme nous, elles évoluent, changent et vieillissent au cours de leur existence. Qu'est-ce qu'une étoile ? Les étoiles sont d'énormes boules de gaz incandescent qui produisent leur énergie en leur centre. Les étoiles naissent dans de gigantesques nuages de gaz constitués d'hydrogène et de poussières. Vie d'une étoile La jeune étoile va vivre plusieurs milliards d'années en produisant de l'énergie grâce à la fusion thermonucléaire. Des étoiles bleues et chaudes C'est la quantité de matière composant l'étoile qui en détermine la luminosité, la couleur et la durée de vie. Des mouvements dans le ciel Comme tous les corps célestes, les étoiles s'attirent. Géante rouge et naine blanche Lorsque l'étoile a consommé une grande partie de l'hydrogène dont elle disposait pour produire des réactions nucléaires, elle commence à se refroidir. Supernovae La fin de certaines étoiles très massives est différente. Pulsar Après l'explosion, la matière est dispersée dans l'Univers. Un âge... considérable
Un mystérieux rayonnement cosmique gravé dans les cernes d'arbres Publiant leurs travaux le 3 juin dans Nature, des chercheurs nippons ont découvert, dans les anneaux de croissance d’arbres centenaires, un taux de carbone 14 qui ne peut qu’avoir été consécutif à un rayonnement cosmique intense survenu en 774 ou en 775 après J.-C., et dont l’origine et la nature restent inconnues. L’équipe de Fusa Miyake, de l'Université de Nagoya, au Japon, a analysé la composition isotopique de deux cèdres du Japon centenaires et trouvé, dans les anneaux de croissance correspondant aux années 774 et 775, un taux de carbone 14 supérieur d’environ 1,2 % à la normale, qui ne peut s’expliquer, selon eux, que par un mystérieux événement cosmique, ayant eu sur ces arbres un effet 20 fois supérieur à celui des pics normaux de l’activité solaire. Ces données confirment celles recueillies antérieurement sur des arbres d’Europe et d’Amérique du Nord, qui montraient une hausse du taux de carbone 14 d'environ 7,2 % entre l’an 775 et l’an 785 de notre ère.
Quand un astéroïde d’un milliard de tonnes rencontre un pulsar Les pulsars, métronomes du cosmos, naissent de la mort d'étoiles massives. C'est un scénario brutal. Lorsqu'une telle étoile arrive au bout de ses réserves d'atomes assurant les réactions thermonucléaires, plus rien ne vient s'opposer à la masse. Le cœur de l'astre se comprime tant que les protons et les électrons qu'il contient fusionnent et forment des neutrons. Quand les couches extérieures de l'étoile, dans leur écroulement, viennent taper sur cette sphère de neutrons ultra-dense, elles rebondissent comme une balle et sont expulsées dans l'espace en une monstrueuse libération d'énergie connue sous le nom de supernova. Un pulsar est une étoile à neutrons qui tourne très vite sur elle-même en émettant un faisceau d'ondes électromagnétiques (souvent des ondes radio), lequel se comporte un peu comme une toupie, tournoyant autour de l'axe de rotation de l'étoile morte et formant un cône qui balaie l'espace. Voilà donc pourquoi on parle de métronome céleste.
Landsat 8 : la NASA met en orbite un nouveau satellite d'observation de la Terre Lundi, la NASA a lancé un nouveau satellite, baptisé Landsat 8, pour continuer à surveiller l'état de la planète et mieux observer les changements qui s’y opèrent. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter La Terre a désormais de nouveaux yeux braqués sur elle, ceux du satellite Landsat 8 ! L'engin tournera autour de la Terre en 99 minutes, soit 14 fois par jour. "Il s'agit du meilleur satellite jamais lancé en termes de qualité et de quantité des données collectées", a indiqué Jim Irons, le chef du projet dans un communiqué de la NASA. Des données utiles à tous "Le programme Landsat met à disposition des informations impartiales sur nos ressources naturelles", souligne Matthew Larsen, de l'USGS. Aussi, le prolongement du programme Landsat est accueillie comme une grande nouvelle.
Découvrez le paysage interstellaire de la Nébuleuse du Crayon dans tous ses détails La beauté de l’espace et de la galaxie ne cessera jamais de nous impressionner. Aujourd’hui Daily Geek Show vous propose de découvrir la superbe Nébuleuse du Crayon, les restes d’une étoile massive qui a explosé il y a 11 000 ans… L’ESO (European Southern Observatory) nous permet de voyager dans l’espace grâce à une très belle image de la Nébuleuse du Crayon. Cette photographie a été réalisée avec une caméra grand-champ WFI installée au foyer du téléscope de 2,2 mètres de l’Observatoire de la Silla, et sa qualité est vraiment impressionante ! La Nébuleuse de Crayon, qui peut ressembler également à un balai de sorcière à cause de ses nombreux filaments, a été formée par l’explosion d’une étoile massive il y a 11 000 ans, est située à 800 années-lumières de la Terre et continue de se propager dans l’espace interstellaire à une vitesse moyenne de 650 000 km/h. Impressionnés par la Nébuleuse du Crayon ?