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Déméter

Déméter
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Déméter (en grec ancien Δημήτηρ / Dêmếtêr qui dérive de Γῆ Μήτηρ / Gễ Mếtêr, « la Terre-Mère » ou de Δημομήτηρ / Dêmomếtêr, « la Mère de la Terre », de δῆμος / dễmos, « la terre, le pays ») est la déesse de l'agriculture et des moissons. Mythe[modifier | modifier le code] Quand Hadès, souverain des morts, enleva Perséphone pour en faire son épouse, sa mère, Déméter, partit à sa recherche et négligea les récoltes de la Terre. En prenant la forme d'une vieille femme nommée « Doso », elle erra pendant neuf jours. Déméter enseigna aux humains le travail des semis et du labour. Culte[modifier | modifier le code] Dans Les Travaux et les Jours, Hésiode revient fréquemment sur Déméter, et il y donne de nombreux détails sur les rites religieux entourant la fertilité et le travail de la terre. Déméter était honorée dans les mystères d'Éleusis, un culte célébrant le retour à la vie et le cycle des moissons. Related:  Déesses

Perséphone Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Perséphone (en grec ancien Περσεφόνη / Persephónê, chez Homère Περσεφόνεια / Persephóneia) est une des principales divinités chthoniennes, fille de Zeus et de Déméter. Elle est d'abord connue sous le simple nom de Coré (Κόρη / Kórê « la jeune fille »), ou encore « la fille », par opposition à Déméter, « la mère » (ἡ Μήτηρ / hê Mếtêr). Déesse du monde souterrain (les Enfers), elle est également associée au retour de la végétation lors du printemps, notamment dans les Mystères d'Éleusis. Elle est assimilée à Proserpine (en latin Proserpina) dans la mythologie romaine. Mythe[modifier | modifier le code] Hadès enlève Perséphone, Peinture à huile sur bois du XVIIIe siècle. Perséphone est une des principales divinités chtoniennes des Grecs. Perséphone est d'une rare beauté, et sa mère Déméter l'élève en secret en Sicile, son île favorite, où la jeune fille est en sécurité. Culte[modifier | modifier le code]

Divinités olympiennes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les divinités olympiennes sont les divinités grecques qui, selon la mythologie, résident sur le mont Olympe. Traditionnellement, le canon olympien est limité à douze, six dieux et six déesses. La liste de ces divinités a cependant varié selon les époques, et en compte en tout quatorze différentes. Homère, entre autres au chant I de l’Iliade, fait allusion à un langage des dieux différent de celui des mortels, quand il explique que l'Hécatonchire Briarée s'appelle Égéon dans la langue des dieux[1]. Portail de la mythologie grecque Léto Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Leto enlevée par Tityos (au centre) Dans la mythologie grecque, Léto (en grec ancien Λητώ / Lêtố, en latin Latona, d'où le nom romain Latone) est une maîtresse de Zeus. Elle est la mère d'Artémis et Apollon. Étymologie[modifier | modifier le code] W. Mythologie[modifier | modifier le code] Mais Héra n'arrête pas pour autant ses tourments. Son nom est également attaché à celui de Tityos, qui tente d'abuser d'elle, mais est durement châtié. Culte[modifier | modifier le code] Évocations artistiques[modifier | modifier le code] Leto et ses enfants Apollon et Diane, par William Henry Rinehart (1874) Sculpture[modifier | modifier le code] Notes[modifier | modifier le code] ↑ W, Smith, ed. Sources[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Léto, sur Wikimedia Commons Portail de la mythologie grecque

Dionysos Dionysos et satyre Dionysos (Διονυσος) qu'on retrouve sous le nom de Bacchus chez les romains et qui fut assimilé à une ancienne divinité italique, Liber Pater, est une divinité complexe de l'ancienne Grèce. On a longtemps pensé que son culte était récent mais la découverte des tablettes mycéniennes de Pylos remettent en question cette idée. Il ne faisait pas partie des douze Olympiens à l'origine, mais Hestia lui céda sa place. La complexité de sa divinité se traduit par un grand nombre de surnoms et d'épithètes : Nysaios: de Nysa Bromios: bruyant Dithurambos : Cantique consacré à Dionysos dansé et chanté par des choristes déguisés en satyres Evios : cri lancé lors des bacchanales Bakkhos : (Bacchus) qui retentit Zagreus, Sabazios : dieu phrygien Couronné de pampres, tenant le thyrse, la patère ou le canthare ou encore la grappe de raisin, la ciste mystique, il chevauche un bouc, un âne ou une panthère apprivoisée. Dionysos enfant British museum

Aphrodite Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Aphrodite (en grec ancien Ἀφροδίτη / Aphrodítê) est la déesse de l'amour et de la sexualité[1]. Mythe[modifier | modifier le code] Naissance[modifier | modifier le code] Diverses traditions post-homérique et post-hésiodique font naître Aphrodite du sang de Cronos mutilé par Zeus, ou bien des amours de Cronos et d'une mystérieuse Évonymé (fragment d'Epiménide), auquel cas elle apparaît comme la sœur aînée des Moires et des Érinyes. Amours d'Aphrodite[modifier | modifier le code] Aphrodite a également une liaison avec : Aphrodite passe en outre pour avoir distingué de nombreux héros mortels, parmi lesquels : La vengeance d'Aphrodite[modifier | modifier le code] La vengeance d'Aphrodite est terrible. Dans l'Iliade[modifier | modifier le code] La légende la plus connue concernant Aphrodite est peut-être celle qui raconte la cause de la guerre de Troie. Attributions[modifier | modifier le code] D'autres représentations :

Artémis Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le nom d'Artémis[modifier | modifier le code] Divinité des frontières[modifier | modifier le code] Née sur l'île d'Ortygie (« l'île aux cailles »), appelée plus tardivement Délos, Artémis fait du pays des Hyperboréens sa résidence principale[6] où elle règne en maîtresse de la nature sauvage et des animaux. « Que toutes les montagnes soient les miennes », déclare-t-elle dans l'hymne de Callimaque de Cyrène. Elle erre aussi dans les agroi, les terres en friches, incultes et peu fréquentées. Selon une légende, Artémis est née un peu avant Apollon et elle aurait aidé Léto, sa mère, à accoucher, remplaçant ainsi Ilithyie, déesse de l'accouchement[10]. Chasseresse à l'arc d'or[modifier | modifier le code] Surnommée « la Bruyante » (Κελαδεινή / Keladeinế), elle mène sa meute et la pousse de la voix. Didrachme d'Ionie représentant la déesse Artémis. Déesse vierge[modifier | modifier le code] Hommage[modifier | modifier le code]

Athéna Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Naissance Rôles Protectrice d'Athènes Tétradrachme athénien représentant Athéna. Athéna est, comme Artémis, vierge, et tient beaucoup à sa virginité ; elle fut donc surnommée Parthénos (jeune fille) d'où le nom du grand temple d'Athènes sur l'Acropole, le Parthénon. Conseillère des héros Déesse de la Guerre, de la Pensée, des Armes et de la Sagesse Tétradrachme Stépanophore représentant Athéna coiffée du casque attique à cimier et aigrette. « Je chanterai Pallas Athènaiè, puissante protectrice des villes, et qui s'occupe, avec Arès, des travaux guerriers, des villes saccagées, des clameurs et des mêlées. Il n'est pas anodin que les sages grecs aient revêtu Athéna d'attributs guerriers : la guerre est omniprésente dans le monde des cités grecques ; la sagesse implique que la cité soit protégée non seulement spirituellement, mais aussi physiquement. Patronne des artisans et des techniques Étymologie Épithètes, attributs et sanctuaires Notes Voir aussi

Apollon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Apollon (en grec ancien Ἀπόλλων / Apóllôn, en latin Apollo) est le dieu grec du chant, de la musique et de la poésie. Il est également dieu des purifications et de la guérison, mais peut apporter la peste avec son arc ; enfin, c'est un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où il rendait ses oracles par la Pythie. Il a aussi été honoré par les Romains, qui l'ont adopté très rapidement sans changer son nom. Dès le Ve siècle av. J. Mythe Naissance Sa naissance est contée en détail dans l’Hymne homérique à Apollon[8] : sur le point d'enfanter, Léto parcourt la mer Égée, cherchant un asile pour son fils. Tétradrachme de la région Illyro Péonienne représentant Apollon Chez les Hyperboréens L'arrivée à Delphes La guerre de Troie Dans la guerre de Troie, Apollon se range aux côtés des Troyens, qui lui consacrent un temple sur leur acropole[27]. Un dieu vengeur Un dieu bâtisseur Amours Fonctions et culte Chez Homère B.

Héra Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Elle correspond à Junon dans la mythologie romaine. Mythe[modifier | modifier le code] Fille de Rhéa et de Cronos (elle est l'aînée des enfants dans l'Iliade[1] et la troisième chez Hésiode[2]), elle est dès sa naissance avalée par son père[3]. Elle est libérée par son frère Zeus en même temps que tous ses frères. Après la Titanomachie, Héra devient l'épouse de Zeus[4]. Drachme en argent avec Héra Lakinia. Les traditions post-hésiodiques attribuent à Zeus et Héra de nombreux autres enfants absents des catalogues « traditionnels ». Dans l'Iliade encore, Homère fait mention par la bouche de Dioné, d'un tir de flèche à trois pointes décochée par Héraclès blessant Héra au sein droit. Un jour, exaspérée des incartades de Zeus, Héra décide de demander l'aide de ses fils pour punir le dieu volage. Origine et fonctions[modifier | modifier le code] Lieux de culte[modifier | modifier le code] Épiclèses, attributs et sanctuaires[modifier | modifier le code]

Religion grecque antique (culte) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Prières[modifier | modifier le code] La prière (en grec ancien εὐχή / eukhế) peut être une demande précise ou un simple appel à la divinité ; quoi qu'il en soit, elle n'est jamais silencieuse : les mots, prononcés à voix haute, comptent ; dire seulement dieu (θεός / theós) est en soi une forme d'invocation. L'on prie debout pour se rapprocher de l'Olympe, main droite levée (parfois les deux) et paume dirigée vers les dieux (ciel, statue). La demande peut aussi ressortir à la malédiction, celle d'un ennemi ou de soi-même lorsque l'on prête serment (on se maudit par avance au cas où l'on en viendrait à ne pas respecter sa parole ; jurer sur le Styx est la forme de serment de nature religieuse la plus puissante) ; on la nomme dans ce cas ἀρά (prononcez et écrivez : « ará »). Offrandes[modifier | modifier le code] Offrandes spontanées[modifier | modifier le code] Il est en outre possible d'offrir des vêtements aux statues des dieux.

Aphrodite Aphrodite (gr. Αφροδιτη, lat. Aphrodita) est la déesse de la Beauté, de l'Amour, du Plaisir et de la Procréation. Ses fonctions et ses épithètes étaient très variées et reflètent les trois principaux aspects de la déesse : terrestre, marine et céleste. Venus pudica ( Palazzo Massimo) Akraia, Protectrice des acropoles et des lieux élévés Alegina, "née de la mer" Anadyomène, "Sortie des flots". Cérès, Bacchus et Vénus RUBENS, Gonzaga, Italie. Elle avait pour attributs: le myrte, la rose; divers fruits, comme la pomme ou la grenade; les animaux de nature ardente ou prolifique, comme le bélier, le bouc, le lièvre, le cygne, la tourterelle ou la colombe. Il y a autour de sa naissance des légendes contradictoires. provenant de différentes régions: ♳ D'après Homère elle est la fille de Zeus et de Dioné. La naissance de Vénus par Cabanel (© Musée d'Orsay, Paris ) ♴ Dans la Théogonie, elle est née de l'écume des flots (aphros = écume) après la mutilation d'Ouranos par Cronos.

Arès Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mythe[modifier | modifier le code] Arès est l'un des trois (ou quatre, suivant la version) enfants de Zeus et d'Héra ; il appartient au panthéon des douze grands dieux de l'Olympe. Amours et postérité[modifier | modifier le code] Présentés dans l’Iliade comme purement fraternels, les rapports d'Arès et d'Aphrodite deviennent dans l’Odyssée[14] à la fois amoureux et adultères, puisque la déesse de l'amour y est mariée à Héphaïstos — celui-ci étant l'époux d'une dénommée Charis dans l’Iliade. Ses autres enfants sont souvent des criminels ou des fous : Rôles[modifier | modifier le code] Dieu de la Guerre[modifier | modifier le code] Arès est haï des autres dieux, en particulier Zeus, lequel lui déclare dans l’Iliade : « Je te hais plus qu'aucun des dieux qui vivent sur l'Olympe Car tu ne rêves que discordes, guerres et combats[22]. » « Zeus Père, n'es-tu pas outré des sévices d'Arès ? Garant des serments[modifier | modifier le code]

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