Quel avenir pour l'industrie automobile? Dans le domaine automobile comme dans d’autres il n’y a pas de vie possible sans client, il faut en attirer le plus grand nombre possible et tirer de chacun le meilleur revenu. Dans cette optique plusieurs facteurs importent: la qualité du réseau, la communication, l’image. Mais l’élément déterminant est le produit; sa définition relève entièrement de décisions internes de chaque constructeur. La dynamique de l’offre L’offre est désormais si abondante que chaque client s’attend à trouver une voiture correspondant exactement à son besoin du moment. On trouve sur le marché des modèles ayant les mêmes caractéristiques vendus à des prix très différents. Le meilleur exemple aujourd’hui est le groupe VAG. En revanche, dans des marques différentes du groupe, il y a des modèles de prestations comparables avec des écarts de prix de 10 à 30%: une Audi A4 est plus chère qu’une Volkswagen Passat, elle-même plus chère qu’une Skoda Superb pourtant plus grosse. PSA: question difficile!
rue89.nouvelobs Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans. Ça vous laisse perplexe ? Nous aussi, au début. On a découvert cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». Concrètement, Facebook a intérêt à ce qu’on scrolle son fil d’actu toute la journée, et pour ça, il nous détourne de notre intention initiale. Tristan Harris a créé un label, Time Well Spent, pour faire en sorte que les technologies nous redonnent du pouvoir au lieu de nous transformer en zombies boulimiques de notifications et de flux d’infos. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Tristan Harris à TedX Bruxelles - TedX Rue89 : En tant que jeunes urbains connectés, on a quelquefois cette sensation d’étouffer de technologie, au point de vouloir parfois jeter nos smartphones par la fenêtre. Mais est-ce que c’est si grave, pour toi ? Ça nous rend vraiment fou, en fait (rire). C’est vrai. Un peu.
Le gouvernement doit introduire le « racisme anti-pauvre » dans la loi « Quand je vais à la mairie toute seule pour demander un logement, on me traite mal. Si j’y vais avec quelqu’un d’ATD Quart Monde, on me traite bien, il y a un truc quand même », expliquait Gaetane Lanciaux lors de l’audition d’ATD Quart Monde par le Comité consultatif de la Halde [Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité], en septembre 2010. A la suite de cette audition, la Halde, avant de passer le relais au Défenseur des droits, a « recommandé au gouvernement de mener une réflexion sur l’intégration du critère de l’origine sociale dans la liste des critères prohibés et sur les modalités de prise en compte des préjugés et stéréotypes dont souffrent les personnes en situation précaire ». Il appartient donc désormais au gouvernement de prendre position sur cette question. Politiquement, l’acte est simple. La conférence sur la pauvreté et l’exclusion sociale annoncée pour l’automne pourrait en être l’occasion. Pourquoi demander cet acte politique ?
Comment répondre au design de nos vulnérabilités Sur Medium, Tristan Harris (@tristanharris) qui se présente comme ex-designer de l’éthique chez Google, a livré un long et passionnant article sur la manière dont le design aujourd’hui exploite nos vulnérabilités. De plus en plus, la technologie exploite les faiblesses psychologiques, sociales et cognitives des gens, à la manière des magiciens qui cherchent à exploiter les vulnérabilités de la perception de leur public. Les concepteurs font la même chose : ils jouent de nos vulnérabilités psychologiques pour attirer et retenir notre attention, sans rencontrer beaucoup d’autres contraintes que les limites du public à les accepter. Si l’idéal de la liberté individuelle défend bec et ongle notre capacité à faire des choix libres de toutes contraintes, il continue à ignorer (ou à faire semblant d’ignorer) combien ceux-ci peuvent être manipulés et manipulables, sans en être conscients. Image : page d’accueil de l’initiative de Tristan Harris, concevoir pour bien dépenser son temps.
Le gouvernement donne du grain à moudre aux intercommunalités « Je sais que la rationalisation de l’intercommunalité a créé de l’inquiétude, notamment dans les départements ruraux », a admis le Premier ministre, lors de son déplacement, vendredi 7 octobre 2011 à Richelieu (Indre-et-Loire). « La procédure ne sera menée à son terme que lorsqu’une majorité des élus concernés se dégagera en faveur du projet. Il faut prendre le temps nécessaire, sans s’enfermer dans des contraintes de calendrier », a plaidé François Fillon. Dans la loi du 16 décembre 2010, la date-butoir d’adoption des schémas départementaux de coopération intercommunale (SDCI) est fixée au 31 décembre 2011. Lors de la convention de l’Assemblée des communautés de France (ADCF), jeudi 13 octobre à Rennes, Philippe Richert, ministre en charge des Collectivités, a évoqué des reports possibles « au second semestre 2012 ». « On a d’ores et déjà décidé un report dans 4 à 5 départements » a-t-il précisé.
Féodalisme 2.0, par Evgeny Morozov (Les blogs du Diplo, 27 avril 2016) Sommes-nous en train d’assister à la formation d’une nouvelle bulle technologique ? Ou, pour le dire dans la langue de la Silicon Valley, les licornes sont-elles des zombies ? Votre réponse à cette question dépendra en grande partie de la position que vous occupez sur l’échelle de l’économie mondialisée. Les mieux placés, comme la vedette du capital risque Peter Thiel, considèrent que tout ou presque — des entreprises cotées en Bourse au marché de l’immobilier en passant par les obligations d’Etat — est déjà largement surévalué. Selon eux, la seule solution consisterait à investir dans des produits financiers liquides (faciles à revendre) mais à très faible rendement, comme les devises, ou, au contraire, à privilégier les placements difficiles à liquider mais extrêmement lucratifs, comme ceux proposés par les start-ups des nouvelles technologies. Comment cela ? Ces services étant proposés à des prix artificiellement bas, il est difficile d’estimer leur coût réel. Songez-y.
Claude Allègre: réformer le Sénat, c'est pourtant simple Ces deux idées semblent relever de deux logiques disjointes et pourtant elles pourraient simplement prendre place dans une réforme plus globale qui pourrait, si ce n'est faire consensus, tout le moins rassembler beaucoup plus de partisans. La clef de voûte de ce qui pourrait constituer une synthèse, c'est un sujet dont on ne parle pas aujourd'hui: la réforme du Sénat. L'impossible réforme du Sénat! Supposons un Sénat où siégeraient ex-officio les maires des grandes villes, les présidents de conseils généraux et régionaux et qui serait complété par une moitié d'élus sur des listes régionales à la proportionnelle. Ceci résoudrait la question du non-cumul des mandats. Les grands élus font valoir, avec raison, que les priver d'un contact «avec Paris» c'est les priver d'un levier important pour défendre les intérêts de leurs collectivités, mais plus encore de faire prendre en compte dans les débats nationaux les particularismes de ces dernières. Claude Allègre Photo: L'hémicycle sénatorial.
Le numérique doit-il demeurer à « l’échelle de nos possibilités d’action » A l’heure où, sur internet, l’important semble n’être plus que de devenir une licorne – c’est-à-dire une chimère, un animal qui n’existe pas – et d’imposer un monopole de fait par l’importance du nombre d’utilisateurs de son service, force est de constater qu’on ne regarde pas beaucoup les implications des effets de seuils et de taille… A l’heure des réseaux sociaux mondiaux, des méthodes d’analyse de données sans limites (Big Data), permettant, au moins théoriquement, de calculer ou de mettre en relation des centaines de millions voir des milliards de personnes… on ne s’intéresse pas beaucoup aux limites des effets de masse. Comme si ce gigantisme, l’organisation de ce gigantisme, ses effets et impacts étaient un impensé de la réflexion sur le numérique. Or, comme le soulignait le célèbre anthropologue Robin Dunbar dans son dernier article de recherche : même outillés par le numérique, les réseaux sociaux ont des limites cognitives. Numérique : la taille, cet impensé Hubert Guillaud
Réflexion autour du concept d'innovation sociale, approche historique ... e-Skin : bientôt nous serons connectés à fleur de peau La technologie peut se révéler fâcheuse. Nos poches s’alourdissent de smartphones de plus en plus gros au point de devenir difficiles à extirper lorsque nous sommes pressés. Et jusqu’à présent, les tentatives de rendre nos appareils plus facilement accessibles avec des montres connectées ont échoué. Un jour, la peau artificielle électronique (e-skin) pourrait rendre cela possible. La version la plus simple de cette technologie, c’est le tatouage électronique. La e-skin classique est une matrice de divers composants électroniques – transistors flexibles, LED organiques, capteurs, cellules photovoltaïques (solaires) organiques – reliés les uns aux autres par des fils conducteurs étirables ou flexibles. Durant ces dernières années, bien des efforts entrepris pour créer cette technologie ont été rendus possibles par la robotique et le désir de donner aux machines des capacités sensorielles analogues à celles des humains. Luca Santarelli, Chercheur UCL (University College London)
Ecole : comment rendre les notes plus justes 25 juin 2014 - Le système de notation des élèves français est une évaluation injuste qui pénalise les élèves en difficulté. Pierre Merle, professeur de sociologie à l’IUFM et à l’université européenne de Bretagne propose des pistes d’évolution. Extrait de la revue « Regards croisés sur l’économie ». La notation des élèves est souvent critiquée, mais le statu quo l’emporte régulièrement sur les volontés de réformes. Pourquoi ? Les élèves et leurs parents sont habitués à des notes fréquentes ; les pratiques de notation des professeurs sont si centrales dans leurs activités que le changement est difficile à concevoir ; les moyennes annuelles par discipline permettent la gestion des flux d’élèves (passage dans la classe supérieure, redoublement, orientation). Recourir à des barèmes de notation L’aléa de la notation, [bien établi par les études docimologiques,] est limité par la mise en œuvre d’un barème [1]. Mutualiser des épreuves d’évaluation Contractualiser les pratiques d’évaluation
Une intelligence artificielle de Google a accès aux données des patients londoniens Le magazine New Scientist a révélé qu’un programme de santé de Google, baptisé « patient rescue », analysait les données médicales de l’ensemble des patients soignés par les hôpitaux londoniens du Royal Free NHS Trust, soit environ 1,6 million de patients. Patient rescue se présente comme un système d’alerte pour les malades du foie. Il fonctionne grâce à Deep Mind, le système d’intelligence artificielle conçu par Google qui est capable d’apprendre « à la manière d’un être humain » – et qui a été rendu célèbre par sa victoire contre l’un des meilleurs joueurs mondiaux de go, au début de mars. Mais selon un document rendu public par New Scientist, l’accord de partage des données des patients montre que Google a eu accès à l’ensemble des données de santé des patients. Lire aussi : Le meilleur joueur mondial de go battu par une intelligence artificielle dans un match symbolique
Comment surmonter la perte de sens au travail Des travailleurs en quête de sens La médiatisation des suicides au travail, les études nombreuses prouvant que le stress est une réelle maladie de plus en plus développée en situation professionnelle, les récits de « burn-out » qui se multiplient, sont autant de signes apparents que les travailleurs souffrent. Les causes sont sans doute multiples, mais, indéniablement, parmi elles, il y a la question de la perte de sens du travail. Les salariés ne se reconnaissent plus dans les projets d’entreprises qu’ils jugent trop éloignées de leurs valeurs, et subissent de plein fouet le manque de reconnaissance vis-à-vis de leurs actions. L’entreprise doit susciter le respect : de ses valeurs, de son projet Pour que le collaborateur puisse trouver du sens à son travail, il doit donc avant tout se reconnaître dans le projet de l’entreprise et, plus profondément, dans son identité. La nécessité d’être reconnu et respecté Trouver du sens à son travail… rend aussi plus performant