Technique, méthode et constance : la réussite sportive n’est pas une une question couleur de peau Pour s’imposer au plus haut niveau dans un sport, il est nécessaire d’avoir un impératif de succès et de disposer des moyens pour réussir. La surreprésentation d’un groupe social ou d’un genre dans la pratique et la réussite d’une discipline sportive n’est donc pas un phénomène naturel. Chaque sport a sa classe sociale privilégiée et une orientation de genre. Il a aussi ses pays, en fonction de leur position économique et/ou de leur localisation géographique. La boxe, par exemple, est un sport très majoritairement ouvrier. La boxe professionnelle, qui permet très rarement à un athlète de gagner beaucoup d’argent, est aussi le révélateur de la composition de la population se situant au bas de l’échelle sociale d’un pays. Durant les années 80, les conservateurs américains ont repris la vieille thèse raciste selon laquelle les afro-américains dominaient la boxe pour des raisons physiologiques. Au-delà de la classe sociale, le genre oriente également fortement la pratique sportive. J'aime :
Roms, vie entrouverte à Marseille - Libération C’était le 22 janvier au matin. Une jeune femme se présente au centre de soins de Médecins du monde (MDM) à Marseille. Rom originaire de Roumanie, Elena a mal derrière l’oreille et tient à la main un plomb, que son mari lui a retiré de la tête. Quelques jours plus tôt, un homme lui a tiré dessus depuis sa fenêtre parce qu’elle faisait les poubelles. Personne n’en a entendu parler. Ces passages à l’acte se multiplient. «J’ai envie de leur mettre le feu» Le bidonville du chemin du Ruisseau-Mirabeau n’est pas grand. En face, il y a une petite cité, la «résidence SNCF», où vivaient des cheminots, partis depuis longtemps. Jusqu’à huit expulsions en un an Sur le campement des Roms, il n’y a pas de toilettes, pas d’eau, pas de poubelles ni de containeurs. Les familles sont arrivées en juin, après l’évacuation d’un quartier voisin, Saint-Antoine. Citta, lui, est parti acheter un groupe électrogène, pour son radiateur et son frigo. «Pourquoi il pleure, ce cafard ?» Classe pour les mères
Racisme et amalgames Mis en ligne le lundi 19 janvier 2009 ; mis à jour le mardi 20 janvier 2009. Quand ils jouent du violon, ce sont de gentils Tsiganes. Quand ils font du jazz, ce sont des Manouches. Dans les films de Kusturica, c’est des Gitans. Quand ils mendient dans le métro, c’est des Roumains. Pour l’écrasante majorité des gens, et, fait plus grave, pour bien des instances institutionnelles, la confusion est totale : Rroms, Gitans, Roumains, Tsiganes, Manouches, gens du voyage, Bohémiens..., tous ces termes semblent interchangeables pour désigner une masse floue de gens, pauvres, asociaux, et qui se déplacent sur les routes. Le mythe perdure. Quant au bel euphémisme « gens du voyage », il a été mis en circulation par deux décrets français de 1972. Le panneau gens du voyage n’est qu’une manière d’envelopper de bien-pensance une réalité sordide : le fait qu’il côtoie souvent sur les routes le panneau déchetterie municipale. Vous voulez vous déprimer pour la journée ? Pourquoi ?
Manuel, souviens-t-en... | Humanite "Quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. La tribune: Manuel, tu as déclaré hier soir, sur BFMTV, que la situation était très différente pour toi, relativement à celle des Roms, car ta famille espagnole était venue en France pour fuir le franquisme. Tu as été naturalisé français en 1982. Tu avais «vocation» à retourner à Barcelone, en Espagne où tu es né, pour reprendre tes propos qui concernaient uniquement les Roms. La guerre mondiale est venue. Manuel, «on» a accueilli la Roumanie et la Bulgarie dans l’Union européenne alors que ces pays ne respectaient pas, et ne respectent toujours pas, un des fondamentaux pour devenir ou être membre de l’Union européenne: le respect des minorités nationales. Et aujourd’hui, dans ces pays, la situation des Roms s’est encore aggravée. Pour l’heure, Manuel, j’ai la nausée.
La police gaze des enfants Roms pour les disperser Lyon, lundi 2 décembre 2013, à 6 heures du matin, la température avoisine zéro degré quand plusieurs dizaines de policiers pénètrent dans un squat occupé depuis 3 mois par des familles Roms. Il s’agit d’une expulsion, une de plus, une de trop, alors que les hébergements d’urgence sont déjà saturés, le préfet décide de jeter à la rue des familles entières dont de très nombreux enfants. Mais cette fois, la police va gazer tout le monde. Une expulsion qui dérape La semaine dernière déjà, des rumeurs d’expulsion avaient courues. Alors que les enfants s’assoient par terre avec leurs parents et les personnes venues les soutenir, la police décide de dégager la rue. Les mensonges de la préfecture Dans un premier temps, la préfecture répond aux journalistes qu’il s’agit d’un squat d’anarchistes et non d’un squat de Roms pensant probablement qu’elle arriverait à faire avaler l’utilisation de gaz lacrymogène contre des enfants. La censure de certains médias Certains médias seraient-ils aux ordres ?
La haine des Rroms : le plus petit dénominateur commun | quartierslibres 1 oct La crise économique fait des ravages, les tensions sociales s’accentuent et les conflits sociaux couvent. Afin de désamorcer la situation, la classe dominante dans son ensemble a décidé de se trouver une cible pour détourner une légitime colère. Une toute petite minorité, qui puisse être jetée en pâture à des classes populaires exsangues. Pas besoin de faire preuve de beaucoup d’imagination, il suffit de piocher dans les livres d’histoires et de refaire le coup du « gitan » qui serait responsable des nuisances rendant la vie impossible aux populations vivant sur le territoire hexagonal. Si on examine froidement les faits, on a du mal à comprendre comment 20 000 personnes vivant dans des conditions de vie plus que précaires peuvent représenter un fardeau pour l’économie d’un pays de près de 66 millions d’habitants. Ce personnes ne peuvent pas être tenues pour responsables des fermetures d’usines, du repli des services publics, du malaise général et des discriminations. Like this:
A Indre, «le regard sur les Roms a changé depuis leur arrivée» - Libération Jean-Luc Le Drenn est maire divers gauche d’Indre, en Loire-Atlantique (photo Nantes métropole). Il expose les considérations qui l’ont amené à créer un «village de la solidarité» pour accueillir des Roms et les réactions de la population de la commune. Pourquoi avez-vous décidé de créer ce village ? Au départ, c’est le cœur qui a parlé. Quel est l’objectif du village de la solidarité ? L’idée n’est pas de garder les Roms là, mais de les faire rentrer dans le droit commun. Comment a réagi la population de votre commune ? Au début, on a essuyé beaucoup de critiques. Les habitants parlent même des Roms de «chez nous», preuve de leur intégration. Quelles conséquences politiques en attendez-vous ? Je me représente en 2014. Combien a coûté la mise en place du village ? Les travaux de voirie et de distribution d’eau, c’est 40 000 euros (pris en charge par la région) et les mobil-home, 17 000 euros. Didier ARNAUD
«Nous avons peur, non pas des Roms, mais de leur ressembler» - Libération Les Français jugent à 93% que les Roms «s’intègrent mal» (sondage BVA-le Parisien). Très majoritairement, ils approuvent le démantèlement des campements de fortune et la reconduite forcée à la frontière. Je fais partie des 7%, ultraminoritaires, qui échappent à cette crise de folie générale. D’où vient-elle ? Elle n’est pas réservée aux élites, ni au petit peuple, ni à la droite, ni à la gauche, ni aux extrêmes. Aujourd’hui, 60 millions de Français, de souche ou non, stigmatisent un amalgame de 20 000 malheureux. Gourbis. Jadis, on goûtait dans les écoles de la République les exploits d’Esmeralda et l’obstination de Gavroche. Maltraiter et expulser n’est pas enfermer et gazer dans les camps de la mort. 93% ! Xénophobie. Bref, ils sont, comme tous les habitants de la planète, non seulement différents des autres, mais différents entre eux, certains respectueux de leurs coutumes, d’autres amoureux des nouveautés radicales, ou les deux.
Orange, 20 ans d’extrême droite : « Les cœurs se sont fermés » - Le nouvel Observateur (Notre reportage est à consulter ci-dessus). Jacques Bompard devant la mairie d’Orange, en 2000 - AFP Bompard quasiment sûr de repasser A Orange, en mars, Jacques Bompard devra affronter la liste dissidente issue de la société civile Orange Autrement, menée par son opposante la plus farouche, Anne-Marie Hautant. A Orange, le maire se présente pour la quatrième fois. Conception et réalisation de l’appli : Audrey Cerdan, Yann Guégan et Denis Marcaux. Eurabia : quand le mythe passe à l'acte "Nous avons gagné la bataille des idées” Les représentations d’Eurabia ne sont plus l’apanage d’une "extrême droite” marginalisée. Le 1er mai 2013, lors du traditionnel défilé du Front national à Paris, sa présidente, Marine Le Pen, a ainsi lancé du haut de sa tribune : "Nous avons gagné la bataille des idées ! Désormais, nous devons transformer cette victoire idéologique en victoire politique”. A mesure que se sont diffusés les schémas d’Eurabia, le Front national s’est "dédiabolisé” et la droite "décomplexée”. "Pour moi, l’extrême droite n’existe plus,” explique Raphaël Liogier, "Pourquoi ? "Nous n’assistons pas à l’extension de l’extrême droite, mais nous assistons au contraire à son implosion, à sa dissolution,” précise Raphaël Liogier. Une laïcité d’exception Le corpus idéologique d’Eurabia s’est normalisé au point - et c'est le plus grave selon Raphaël Liogier - qu’il fait aujourd’hui l’objet de politiques publiques.
Malheur et bonheur philosophie de comptoir du petit facho de base Signalé par une de nos lectrice fidèle, un petit bijou du manque de logique (et de connaissances) des adeptes croyants des droites extrêmes… Avec quelques petits bonus en plus… Et que voici in extenso: « UN PETIT BIJOU de manque de logique !!! Regardons la vie des Musulmans Regardons ensemble les évidences : Pas de Noël Pas de télévision Pas de femmes nues Pas de football Pas de côtelettes de porc Pas de hot-dogs Pas de hamburgers Pas de bière Pas de bacon (Mais bon….ça encore c’est leur choix, quoi que….) Ils ne sont pas heureux à Gaza.. Ils ne sont pas heureux en Égypte.. Ils ne sont pas heureux en Libye.. Ils ne sont pas heureux au Maroc Ils ne sont pas heureux en Iran.. Ils ne sont pas heureux en Irak.. Ils ne sont pas heureux au Yémen.. Ils ne sont pas heureux en Afghanistan.. Ils ne sont pas heureux au Pakistan.. Ils ne sont pas heureux en Syrie.. Ils ne sont pas heureux au Liban.. ALORS, Où SONT-ILS DONC HEUREUX ? Ils sont heureux au Canada