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Moi, Mustapha Kessous, journaliste au "Monde" et victime du raci

Moi, Mustapha Kessous, journaliste au "Monde" et victime du raci
"Le Monde" a demandé à un de ses journalistes, Mustapha Kessous, 30 ans, d'écrire ce qu'il racontait en aparté à ses collègues : les préjugés contre les Maghrébins, qui empoisonnent sa vie privée et professionnelle. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mustapha Kessous Brice Hortefeux a trop d'humour. Je le sais, il m'a fait une blague un jour. Trois mois plus tard, lundi 7 juillet, jour de mes 29 ans. Je pensais que ma "qualité" de journaliste au Monde allait enfin me préserver de mes principaux "défauts" : être un Arabe, avoir la peau trop basanée, être un musulman. J'en parle souvent à mes collègues : ils peinent à me croire lorsque je leur décris cet "apartheid mental", lorsque je leur détaille les petites humiliations éprouvées quand je suis en reportage, ou dans la vie ordinaire. Ça fait bien longtemps que je ne prononce plus mon prénom lorsque je me présente au téléphone : c'est toujours "M. Et pourtant, s'ils savaient à quel point la banlieue m'était étrangère. Related:  Racisme

Vidéo Brice Hortefeux Dans cette vidéo, le ministre de l'Intérieur s'amuse avec un jeune militant UMP. Jean-François Copé plaisante, l'ambiance est très décontractée. "Il ne correspond pas du tout au prototype", commence Brice Hortefeux, en référence à l'origine arabe du jeune homme, "qui mange du cochon et qui boit de la bière", précise une voix anonyme. Et Brice Hortefeux d'ajouter: "Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. Le film, repris sur les sites de partage de vidéos Daily Motion ou Wat, circule à grande vitesse sur le Web, où on entend ici ou là des appels à la démission. Dans un communiqué, Brice Hortefeux "dénonce une vaine et ridicule tentative de polémique". Le communiqué se poursuit ainsi: "A l'occasion des universités d'été de l'UMP, alors qu'il prenait une photo à la demande d'un jeune militant, des commentaires du public ont porté sur les caractéristiques supposées des habitants de l'Auvergne, région d'origine de Brice Hortefeux.

Technique, méthode et constance : la réussite sportive n’est pas une une question couleur de peau Pour s’imposer au plus haut niveau dans un sport, il est nécessaire d’avoir un impératif de succès et de disposer des moyens pour réussir. La surreprésentation d’un groupe social ou d’un genre dans la pratique et la réussite d’une discipline sportive n’est donc pas un phénomène naturel. Chaque sport a sa classe sociale privilégiée et une orientation de genre. La boxe, par exemple, est un sport très majoritairement ouvrier. La boxe professionnelle, qui permet très rarement à un athlète de gagner beaucoup d’argent, est aussi le révélateur de la composition de la population se situant au bas de l’échelle sociale d’un pays. Durant les années 80, les conservateurs américains ont repris la vieille thèse raciste selon laquelle les afro-américains dominaient la boxe pour des raisons physiologiques. Au-delà de la classe sociale, le genre oriente également fortement la pratique sportive. Dès qu’une femme brille sportivement, ses performances sont comparées avec celle d’un homme. J'aime :

Vidéos de la semaine : Hitler, Hitler, Hitler, Hitler, Hitler et Vous êtes forcément tombé un jour ou l’autre sur une vidéo parodique mettant en scène une colère d’Hitler dans La Chute d’Olivier Hirschbiegel, (excellent) film sorti en 2004 qui raconte les derniers jours du dictateur avec Bruno Ganz (impressionnant) dans le rôle principal. Dans la séquence originale, qui se situe à 1/3 du film, Hitler apprend que le général Steiner a refusé de mener une contre-offensive contre l’armée rouge, pique une colère contre la nullité de ses généraux, s’estime trahi, déclare la guerre perdue et conclut en disant qu’il préfère se tirer une balle dans la tête que d’abandonner Berlin. Séquence historique connue si j’en crois la biographie de Felix Steiner. Un exemple de parodie où Hitler apprend qu’il n’aura pas son iPhone 3GS : [Youtube id= La nouveauté n’est évidemment pas l’idée de détourner une vidéo (la télévision fait ça depuis longtemps, le web le fait dans tous les sens, je ne parle même pas de Mozinor). Like this:

Roms, vie entrouverte à Marseille - Libération C’était le 22 janvier au matin. Une jeune femme se présente au centre de soins de Médecins du monde (MDM) à Marseille. Rom originaire de Roumanie, Elena a mal derrière l’oreille et tient à la main un plomb, que son mari lui a retiré de la tête. Quelques jours plus tôt, un homme lui a tiré dessus depuis sa fenêtre parce qu’elle faisait les poubelles. Ces passages à l’acte se multiplient. «J’ai envie de leur mettre le feu» Le bidonville du chemin du Ruisseau-Mirabeau n’est pas grand. En face, il y a une petite cité, la «résidence SNCF», où vivaient des cheminots, partis depuis longtemps. Jusqu’à huit expulsions en un an Sur le campement des Roms, il n’y a pas de toilettes, pas d’eau, pas de poubelles ni de containeurs. Les familles sont arrivées en juin, après l’évacuation d’un quartier voisin, Saint-Antoine. Pour l’eau, les familles utilisent des poussettes bricolées en porte-jerrycan, avec des conduits de cheminée en aluminium pour orienter le jet de la borne incendie voisine.

Vive les mauvais Français - Slate - bandeau Wikipedia littérature - Slate.fr lance un appel à ses lecteurs: C'est quoi, pour vous, être français? Envoyez-nous vos contributions, vos témoignages, à etrefrançais.slate @ gmail.com. Nous publierons vos tribunes. publicité Le débat sur l'identité nationale, lancé par Eric Besson, encore violemment hué à Sciences Po, interpelle. Bonjour, je m'appelle François Rabelais. Bonjour, je suis le Marquis de Sade. Bonjour, je m'appelle Charles Baudelaire. Bonjour, je me nomme Victor Hugo. Salut, je m'appelle Arthur Rimbaud. Je m'appelle Louis-Ferdinand Céline.... Quentin Girard Image de une: bandeau Wikipedia littérature Si vous avez aimé cette contribution, vous pouvez lire les autres. Devenez fan sur , suivez-nous sur

Racisme et amalgames Mis en ligne le lundi 19 janvier 2009 ; mis à jour le mardi 20 janvier 2009. Quand ils jouent du violon, ce sont de gentils Tsiganes. Quand ils font du jazz, ce sont des Manouches. Dans les films de Kusturica, c’est des Gitans. Pour l’écrasante majorité des gens, et, fait plus grave, pour bien des instances institutionnelles, la confusion est totale : Rroms, Gitans, Roumains, Tsiganes, Manouches, gens du voyage, Bohémiens..., tous ces termes semblent interchangeables pour désigner une masse floue de gens, pauvres, asociaux, et qui se déplacent sur les routes. Le mythe perdure. Quant au bel euphémisme « gens du voyage », il a été mis en circulation par deux décrets français de 1972. Le panneau gens du voyage n’est qu’une manière d’envelopper de bien-pensance une réalité sordide : le fait qu’il côtoie souvent sur les routes le panneau déchetterie municipale. Vous voulez vous déprimer pour la journée ? Rrom, Roumain : ça se ressemble drôlement. Pourquoi ?

Richard Dawkins et la genèse du concept de « mème » Le concept de « mème » est particulièrement en vogue aujourd’hui. Il est lui-même devenu un mème. Le monde du marketing a contribué à sa vulgarisation en se l’appropriant pour interpréter les phénomènes de bouche-à-oreille et d’influence massifs auxquels il est confronté depuis l’apparition du web. Comme l’on peut s’en douter, il n’est pas étranger à la popularisation du terme de « marketing viral ». Aux vues des multiples usages et mésusages qu’il en est fait aujourd’hui, il nous a paru utile de replacer le concept dans son contexte d’apparition, à savoir Le Gène égoïste de Richard Dawkins où on le rencontre pour la première fois, afin d’en mieux comprendre le sens. Le mème chez Dawkins : un concept périphérique, une hypothèse à double utilité Le concept de mème tient une place anecdotique dans l’ouvrage : l’auteur ne lui accorde qu’un chapitre d’une quinzaine de pages sur un livre qui en compte pus de 350. Les gènes sont des « réplicateurs » : ils se dupliquent à l’identique. Like this:

Manuel, souviens-t-en... | Humanite "Quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.» Par Jean-Claude Lefort, Député honoraire, Fils de Manouche. La tribune: Manuel, tu as déclaré hier soir, sur BFMTV, que la situation était très différente pour toi, relativement à celle des Roms, car ta famille espagnole était venue en France pour fuir le franquisme. Tu as été naturalisé français en 1982. Tu avais «vocation» à retourner à Barcelone, en Espagne où tu es né, pour reprendre tes propos qui concernaient uniquement les Roms. La guerre mondiale est venue. Et aujourd’hui, dans ces pays, la situation des Roms s’est encore aggravée. La fermeté doit s’exercer là où se trouvent les responsabilités. Pour l’heure, Manuel, j’ai la nausée. Ils sont morts pour la France, Manuel. (1) En 1953 A lire aussi:

Michel Rocard et l'identité nationale Faut-il un débat sur l'identité nationale ? Michel Rocard : - Cela ne m'inspire pas grand-chose de bon. La France est incontestablement l'un des pays occidentaux qui a la plus forte identité nationale. Des individus comme Louis XIV, Napoléon Bonaparte et Charles de Gaulle sont fortement créateurs de références identitaires. Et puis la France a cette particularité d'être différente de tous les autres pays d'Europe sur un point majeur. Mais cela nécessite de prendre le temps de parcourir l'histoire. Les grands empires qui sont apparus à travers le monde - en Amérique, en Afrique, comme au Moyen-Orient ou en Asie - sont presque toujours respectueux des identités linguistiques et religieuses des territoires qu'ils absorbent. C'est ça, la France. L'idée que tout cela fasse doute et qu'il faille en rediscuter me stupéfie. N'est-ce pas aussi la question de l'immigration qui est sous-entendue dans le débat sur l'identité française ? Exalter la France est une chose. C'est votre définition ? - Oui.

La police gaze des enfants Roms pour les disperser Lyon, lundi 2 décembre 2013, à 6 heures du matin, la température avoisine zéro degré quand plusieurs dizaines de policiers pénètrent dans un squat occupé depuis 3 mois par des familles Roms. Il s’agit d’une expulsion, une de plus, une de trop, alors que les hébergements d’urgence sont déjà saturés, le préfet décide de jeter à la rue des familles entières dont de très nombreux enfants. Mais cette fois, la police va gazer tout le monde. Une expulsion qui dérape La semaine dernière déjà, des rumeurs d’expulsion avaient courues. Alors que les enfants s’assoient par terre avec leurs parents et les personnes venues les soutenir, la police décide de dégager la rue. Les mensonges de la préfecture Dans un premier temps, la préfecture répond aux journalistes qu’il s’agit d’un squat d’anarchistes et non d’un squat de Roms pensant probablement qu’elle arriverait à faire avaler l’utilisation de gaz lacrymogène contre des enfants. La censure de certains médias Certains médias seraient-ils aux ordres ?

La télévision forge une identité en images Tout ce ramdam autour du débat sur l'identité nationale était-il bien nécessaire? Ouvrir un site, monopoliser les pages débats des quotidiens, multiplier les réunions, etc,? Et si, finalement, il avait suffi d'allumer la télévision pour trouver cette bonne vieille identité française chère à Eric Besson? Fort probable, à commencer par zapper sur TF1. publicité «Il y a presque une exaltation de la terre qui ne trompe pas», rajoutent Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, auteurs de «La bonne soupe», une analyse du JT de 13h de TF1. Esprit de clocher Pour ses programmes de nuits, TF1 a elle aussi fait depuis longtemps le choix de la ruralité, avec Très chasse, Très pêche, Histoire naturelle. Histoire et histoires En matière de fiction en revanche, TF1 et M6 ne pratiquent pas la préférence nationale. «Il y a aussi une volonté politique de rassembler autour d'une histoire commune, de créer du ciment entre les gens. La France, ça s'apprend François-Luc Doyez Devenez fan sur , suivez-nous sur

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