background preloader

Lobbying pro-OGM : "Voyages, cadeaux et un peu plus..."

Lobbying pro-OGM : "Voyages, cadeaux et un peu plus..."
Jean-François Le Grand, aujourd’hui président du Conseil Général de la Manche, est un des hommes politiques qui a suivi le plus à fond la question des OGM. Alors sénateur UMP, il fut en 2007 président de l’atelier OGM au Grenelle de l’environnement, puis de la Haute Autorité provisoire sur les OGM. Pour avoir exprimé des doutes lors de la première lecture du projet de loi OGM en janvier 2008, il était mis brutalement en minorité dans son propre groupe politique et privé de la présidence du Haut Conseil des Biotechnologies. Il avait alors accusé publiquement ses détracteurs d’être les relais des lobbys pro-OGM. Jean-François Le Grand a récemment quitté l’UMP pour protester contre sa droitisation. Votre réaction après l’étude de Gilles-Eric Séralini… - Je connais bien Séralini et j’ai découvert les résultats de son travail dans la presse. Les conclusions de son travail corroborent-elles les doutes que vous aviez ? - A l’époque, je soulevais plusieurs objections. - On peut le dire ! Related:  Evaluations habituelles défaillantes

OGM : crise aiguë à Bruxelles Auditionnée par une poignée de parlementaires européens à Bruxelles en présence de Gilles-Eric Séralini, auteur de l'étude choc sur le maïs NK 603, la directrice de l’Efsa (Autorité de sécurité alimentaire européenne) Catherine Geslain-Lanéelle a certes confirmé que son agence procéderait bien à l’expertise de l’étude. Mais en gardant les mêmes experts qui avaient par le passé donné leur feu vert à ce même maïs NK 603. Gilles-Eric Séralini a réagi vivement : "Pas question que ceux qui ont autorisé le NK 603 réalisent la contre-expertise de nos données. Il y aurait un conflit d'intérêt avec leur autorité et leur carrière". D’autant, ajoute le Dr Joël Spiroux, co-auteur de l’étude, que les conflits d’intérêt étaient alors nombreux au sein de l’Efsa et à l’intérieur du "Panel OGM". Résumé : Gilles-Eric Séralini est d’accord pour une expertise de l’Efsa à condition que les experts soient renouvelés de telle manière que ceux-ci ne soient conduits à devoir se contredire. L'Anses en arbitre

OGM - les pouvoirs publics savaient depuis plus de dix ans ! (vidéo 4’17) Autres articles En fait, un chercheur britannique nommé Arpad Pusztai avait déjà prouvé la nocivité des OGM il y a plus de dix ans ! Ce qui lui avait vallu d’énormes ennuis. Voici les preuves : Cela prouve aussi qu’en fait les pouvoirs publics savaient depuis longtemps. Note : Le 20 septembre 2012 à 4h du matin, heure française, l’article sur Arpad Pusztai du Wikipedia français ne parle pas de ses travaux sur les OGM. Par contre ils ont une ébauche d’article sur l’affaire Pusztai : Extrait : « En 1998, Árpád Pusztai, chercheur à l’institut de recherches Rowett, annonce publiquement, lors d’une interview à la télévision, que la consommation de ces pommes de terre OGM par des rats provoque une dépression de leur système immunitaire et un retard de croissance.

Does GMO Corn Really Cause Tumors in Rats? Mammary tumors that developed in rats fed GMO corn and/or low levels of Roundup. Whether the feeding regimes can be said to have caused the tumors remains a matter of debate. From the paper "Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize," published in Food and Chemical Toxicology. This week, a French research team published a paper in a peer-reviewed US journal showing that rats exposed to low doses of both genetically modified corn and the widely used herbicide Roundup had negative health effects. Before I dig into the study's details, it's worth pondering what we know about the long-term effects of eating genetically modified foods. Before they ever hit supermarket shelves or factory livestock farms, back in the '80s, the Food and Drug Administration gave GMOs "generally regarded as safe" status, meaning that the industry had no obligation to conduct long-term safety studies. So are GMOs adding subtly to to this sea of dysfunction?

OGM : 15 ans de guerre sans merci Les OGM alimentaires, c’est une saga ponctuée de batailles homériques, de fureurs, de passions et aussi d’assassinats. Politiques s’entend. Jacques Muller qui est aussi ingénieur agronome s’en souvient. En 2007, ce Maire de Wattwiller (Alsace) venait d’entrer au Sénat comme Vert apparenté PS et se retrouvait propulsé sur la ligne de front... 2007 : transposer la directive sur l’introduction des cultures OGM en plein champ "C’était en 2007, se souvient Jacques Muller. "Au Sénat, la discussion sur les règles qui devaient présider à la coexistence entre cultures avec et sans OGM s’annonçait donc extrêmement rude." "Or, moi, se souvient Jacques Muller, je ne suis pas un ultra. "J’avais invité deux chercheurs de l’Inra, l’un pro, l’autre anti pour que les agriculteurs puissent se faire leur opinion. Guerre de tranchées au Sénat "Très vite, Je me suis retrouvé dans une guerre de tranchées alors que j’auditionnais les acteurs du monde agricole au Sénat. Exécution politique

OGM : "Les experts ne doivent pas être juges et parties" Députée européenne, Corinne Lepage pose des conditions très précises à la communication des données brutes de l'étude Séralini-Criigen aux agences sanitaires concernées. Elle demande le renouvellement des experts qui auraient eu à donner leur feu vert sur ce maïs transgénique. Et elle exige que les données brutes des études qui ont servi de base aux autorisations d'OGM soient également rendues publiques. Votre impression après l'audition, hier à Bruxelles, de la directrice de l'EFSA, Catherine Geslain-Lanéelle, par la commission Environnement du Parlement européen ? - La déception. Réponse ? - A ma stupéfaction, Catherine Geslain-Lanéelle m'a répliqué qu'elle ne voyait aucun problème à ce qu'il s'agisse des mêmes experts. Mais comment comptez vous-faire bouger les lignes ? - Politiquement. Et en France ? Comment voyez-vous les conditions de saisie de l'Anses ? - D'abord, je souhaite que son avis puisse être obtenu dans les meilleurs délais. - C'est son souhait le plus vif. Précisez…

OGM : "Inconscience ? Lâcheté ? Collusion criminelle ?" Professeur de biologie moléculaire et chercheur à l'Institut de Biologie fondamentale et appliquée de l'université de Caen, Gilles-Eric Séralini publie le 26 septembre "Tous cobayes!" (Flammarion), le résultat d'une étude menée dans le plus grand secret pendant deux ans sur deux cents rats nourris au maïs transgénique. Conclusion ? Il y avait une méfiance diffuse de l’opinion sur l’impact des OGM pour la santé humaine. - Oui, nous venons de réaliser l'étude la plus longue et la plus détaillée au monde sur la toxicité d'un maïs transgénique et sur celle du Roundup, l’herbicide le plus utilisé qui soit. Le grand scandale, celui dont je ne me remets pas, c’est que les agences sanitaires n’ont jamais exigé des industriels une étude de toxicité de longue durée. > A lire : l'intégralité de l'interview de Gilles-Eric Séralini et du dossier "Oui, les OGM sont des poisons !" Téléchargez le magazine : - sur PC / Mac - sur iPhone / iPad - sur Android

OGM : 9 critiques et 9 réponses sur l'étude de Séralini Après la publication de l’étude de Gilles-Eric Séralini, première étude sur la vie entière de rats nourris au maïs NK 603 et qui fait apparaître la toxicité de cet OGM sur ces rats, de nombreuses critiques et questions se sont fait jour sur les conditions de réalisation de l’étude et sa crédibilité. Le Dr Joël Spiroux, co-auteur et directeur adjoint de l’étude, président du Criigen (Comité de recherche et d’information indépendant sur le génie génétique), répond. Première critique : 200 rats est un trop faible échantillon pour une étude solide… - L'échantillon des 200 rats, 20 rats par lot, correspond au nombre de rats utilisé par Monsanto dans son étude sur trois mois. En revanche, nous avons étudié beaucoup plus de paramètres toxicologiques. Le type de rats employé, les "Sprague-Dawley", est connu pour développer facilement des tumeurs… - Oui mais ce sont les lignées de rats utilisés dans le monde entier pour les recherches toxicologiques. - Détrompez-vous. - Absolument faux.

Le « Monsanto Protection Act » au-dessus de la justice américaine ? - OGM - Environnement L'influence de Monsanto sur le pouvoir fédéral américain a pris un nouveau tour. Un amendement glissé dans une loi budgétaire ratifiée fin mars empêche la justice américaine de suspendre la vente ou la culture de plantes génétiquement modifiées, malgré la remise en cause de leur homologation. Cet amendement a fait scandale outre atlantique, au-delà des opposants habituels aux OGM. Opposé à l'amendement, le sénateur démocrate du Montana John Tester a déclaré que l'article 735 en question est « un cadeau, pur et simple, qui représente une aubaine de plusieurs millions de dollars pour une poignée de grosses compagnies dans ce pays ». Pétition et rassemblement devant la Maison blanche Plusieurs sénateurs ont déclaré ne pas avoir eu connaissance du discret amendement ajouté à la loi d'urgence budgétaire HR933. Déjà inquiets de la faiblesse des processus d'autorisation des biotechnologies aux États-Unis, les opposants aux OGM voient dans ce texte un ultime blanc-seing à l'industrie.

OGM : "Non, la recherche publique ne se tourne pas les pouces" Pourquoi la recherche publique française n'a-t-elle pas effectué de tests sur les animaux qui mettraient un point final à la polémique entre Gilles-Eric Séralini et d'autres généticiens concernant les OGM ? - Je comprends l'émotion et l'impatience des citoyens mais je ne peux pas laisser dire que nous, chercheurs publics, sommes passifs ou poussifs. Nous travaillons en amont sur les technologies, l'exposition aux faibles doses des toxiques, les mécanismes moléculaires et nous transférons nos connaissances aux agences sanitaires pour qu'elles mettent au point de nouveaux protocoles d'évaluation. En aval, nous procédons à des méta-analyses qui synthétisent l'état de la recherche dans le monde entier. Enfin, nous mettons nos chercheurs à la disposition des groupes d'experts des agences d'évaluation. Conduire des essais relève de l'activité des agences de sécurité alimentaire comme l'Anses (France) ou l'Efsa (Europe) et pas de la recherche publique. - Oui, pourquoi pas ? - C'est exact.

OGM : qu'a fait l'État ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Kempf - kempf@lemonde.fr Shakespeare l'écrivait : "Les mauvaises nouvelles sont fatales à celui qui les apporte" (Antoine et Cléopâtre). Ainsi les critiques pleuvent-elles sur l'étude publiée par Gilles-Eric Séralini dans Food and Chemical Toxicology. Lire : "Le protocole d'étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires" Lire : Qu'est-ce que le maïs NK603, soupçonné de toxicité ? En vidéo : Étude choc sur les OGM : coup de pub ou scandale sanitaire ? Si la méthode et les moyens s'en révèlent à l'examen faibles, erronés, ou biaisés, ses conclusions - le potentiel cancérigène d'une alimentation transgénique - en seront démenties. Une question essentielle est de savoir pourquoi un chercheur de qualité, employé dans une structure publique, a été obligé de chercher des fonds auprès de fondations privées pour pouvoir mener en catimini une étude d'un intérêt général.

EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! (Cet article paraît dans le "Nouvel Observateur" daté du 20 septembre 2012) C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié. Lourdement toxique et souvent mortel Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !" Nom de code In Vivo Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

Related: