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Sans herbicide, la récolte est plus belle

Sans herbicide, la récolte est plus belle
«Et voilà notre fierté de l’année.» D’un geste large, Nicolas Munier-Jolain, de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) balaye le champ de blé. Nous sommes début juillet, le grain sera moissonné d’ici peu. Le champ semble banal aux yeux du citadin. L’œil exercé de l’agriculteur, lui, aurait tout de suite repéré des détails révélateurs. Cet étrange mélange de blés sur un seul champ, les uns très «barbus», les autres non. Un garde-manger gratuit Or, poursuit Munier-Jolain, «ce champ n’a pas reçu le moindre traitement d’herbicide depuis douze années consécutives». Ce champ de blé si particulier se trouve sur le site d’Epoisses (Côte-d’Or) de l’Inra, près de Dijon. Le domaine provient d’un monastère fondé par les ducs de Bourgogne au XIIe siècle. Formidable retournement de situation. Dix parcelles, quatre stratégies Lors du premier semis dans un champ nouveau, la plante domestiquée se montre souvent capable d’écraser ses compétitrices puisqu’elle domine en nombre de graines. Related:  Pesticides et autres poisonsAgriculture bio

Nouveau rapport (1) de PAN: «Génération en danger» par les pesticides publié aux USA Des données scientifiques récentes pointent les pesticides comme un facteur clé de maladies et de troubles infantiles, ce qui requiert une action rapide de la part des décideurs San Francisco, Californie. Ainsi, les troubles d'apprentissage, le cancer infantile et l'asthme sont à la hausse aux États-Unis. Et un nouveau rapport pointe aujourd'hui les pesticides - avec plus de 1 milliard de livres appliqués dans les fermes et les maisons par an aux USA – comme jouant un rôle essentiel dans la recrudescence de ces problèmes de santé chez les enfants. "Nous avons attendu beaucoup, beaucoup trop de temps pour faire de la santé de nos enfants une priorité nationale", a déclaré Kristin Schafer, auteur principal du rapport, responsable principale des politiques au sein du Pesticide Action Network USA et mère de deux enfants. «Les pesticides peuvent avoir des effets spécifiques et profonds sur le développement de l'enfant, même en très petites quantités.

Le 100% bio est possible…dans un autre monde | Ecologie Raisonnée Pour la première fois, une étude reconnaît que le 100% bio n’est pas viable sans changements de comportements, et là encore la lecture de l’étude laisse penser à une impossibilité physique et chimique. Les lois physique sont plus fortes que les slogans politiciens… Une étude parue dans la prestigieuse revue Nature a tenté de proposer des scénarios pour nourrir le monde en agriculture biologique. Calcul des déficits et excès en Azote N en Kg N/ha suivant les différentes variables des scénarios. Pour commencer, il s’agit évidemment d’une modélisation théorique avec une centaine de scénarios, ainsi ça ne représente pas une situation réaliste. Sur les auteurs, leurs affiliations n’est pas totalement neutre, ils appartiennent au FIBL qui est un organisme suisse travaillant sur l’agriculture biologique et qui le promeut. Les hypothèses : Un monde bio se résume à plus de déforestation, d’érosion et de surfaces mises en cultures Des rendements optimistes et inexistants en France WordPress:

Une approche du plan Écophyto pour l'agriculture , Plouénan 26/12/2012 Protection de l'environnement et ambition de reconquête de la qualité de l'eau : la directive-cadre européenne sur l'utilisation durable des pesticides et le plan Écophyto 2018 ont établi de nouveaux objectifs, notamment concernant l'utilisation des pesticides. « Il est important que leurs utilisateurs soient formés. » Le label Certiphyto sera obligatoire dans deux ans. Les pesticides utilisés par les exploitants agricoles, par les vendeurs et les conseillers en produits phyto-pharmaceutiques sont concernés par des agréments délivrés nominativement aux personnes physiques, nommés Certiphyto 2014. Ce certificat, national, dont la détention sera obligatoire en 2014 pour l'achat des produits phytosanitaires à usage professionnel, doit se généraliser. Le certiphyto peut s'obtenir à l'issue de stages de formation sur deux jours.

REACH : de nouvelles restrictions pour le mercure De nouvelles restrictions applicables aux composés du phénylmercure et au mercure dans les dispositifs de mesure à usage professionnel viennent d'être inscrites dans le règlement REACH. L'utilisation du mercure dans les dispositifs de mesure destinés au grand public avait déjà fait l'objet d'une restriction. Ce sont désormais les usages professionnels qui sont visés. Mercure dans les appareils de mesure à usage professionnel Selon un premier règlement publié le 20 septembre, les dispositifs de mesure suivants contenant du mercure et destinés à des usages industriels et professionnels ne pourront plus être mis sur le marché après le 10 avril 2014 : baromètres, hygromètres, manomètres, sphygmomanomètres, jauges de contrainte utilisées avec pléthysmographes, tensiomètres, thermomètres et autres applications thermométriques non électriques. Un certain nombre de dérogations sont toutefois prévues. Composés du phénylmercure

Agroécologie : quand Bastamag voit ce qu'il croit Le 19 juillet dernier, le journal altermondialiste en ligne Bastamag publiait un reportage sur la ferme expérimentale agroécologique du Mas de Beaulieu, en Ardèche, gérée par l'association Terre et Humanisme, qui sont des disciples du quasi-gourou Pierre Rabhi : La lecture de ce papier provoquait forcément un grand moment de perplexité : comment croire ce que dit l'article, à savoir que des gens qui cultivent sur un sol très difficile sans aucun pesticide et en utilisant trois à quatre fois moins d'eau que les autres agriculteurs parviennent à obtenir des rendements tout à fait comparables à ceux de la concurrence productiviste ???? Comment un tel miracle agronomique est-il possible ? Arrosent-ils leurs plantations avec de l'eau de Lourdes ????? « Oui mais, les stagiaires, qui payent, ils sont là en formation, c'est normal qu'ils payent, en plus ils ralentissent le travail des autres qui doivent les former », entend-on déjà. Ha bon ? Mais même pas.

Tell the USDA to Keep Agent Orange Soy Off Your Plate! Dear Secretary Vilsack, I am writing to urge you not to approve Dow’s genetically engineered soybeans, DAS-68416-4, designed to survive repeated spraying of the toxic herbicide 2,4-D (Docket No. APHIS-2012-0032 and APHIS-2012-0019), a major component of Agent Orange, the chemical defoliant used by the U.S. military in Vietnam. The scientific community has sounded alarms about the dangers of 2,4-D for decades. Commercial approval of Dow’s soy will trigger a large increase in 2,4-D use, but USDA has not conducted a meaningful review of the consequent harm to native ecosystems, crop injury from 2,4-D drifting onto neighboring fields, or the evolution of weeds resistant to 2,4-D. 2,4-D is already the number one culprit in drift-related crop injury complaints, and the huge increase in its use with 2,4-D soy will exacerbate these harms. Sincerely, [Your Name]

Toxiques, naturellement | Pas tout à fait Cet article est paru dans Que Choisir de septembre 2016. Pas d’agriculture sans traitement, pas de traitement sans inconvénient. Qu’ils soient bio ou conventionnel, tous les agriculteurs luttent contre les ravageurs. Contrairement aux idées reçues, les armes biologiques ne sont pas forcément anodines. Les recherches s’intensifient pour améliorer leur efficacité et réduire leur impact potentiel sur les utilisateurs, la nature et les consommateurs. Trois mai 2016. La roténone, bio mais facteur de maladie de Parkinson Les produits concernés sont loin d’être tous anodins. L’huile thym, toxique pour la faune aquatique Le ministère est passé outre. Des phénomènes de résistance aux pesticides bio Fin avril 2016, des décrets sont parus, assouplissant les conditions d’emploi de ce qu’on appelle les préparations naturelles non préoccupantes (PNNP). Les agriculteurs bio, qui viennent pour moitié au moins de l’agriculture conventionnelle, sont conscients de ces limites. WordPress: J'aime chargement…

Une exploitation gemmoise, figure d'exemple pour ses pairs , Sainte-Gemmes-sur-Loire 19/11/2012 Dans le cadre du plan Ecophyto, le ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt lance une vaste campagne de communication auprès du grand public et du monde agricole. Des portraits d'hommes et de femmes engagés, chacun à leur manière, dans une démarche respectueuse des cultures et de l'environnement sont d'ailleurs diffusés depuis le 29 octobre et jusqu'au 6 janvier sur France Télévision. Pascal Beaujean, qui dirige avec son frère une exploitation maraîchère à Sainte-Gemmes-sur-Loire, a été sollicité par le ministère pour participer à cette campagne télévisuelle. Sur 70 ha, les frères Beaujean, appuyés d'une vingtaine de salariés, cultivent choux, céleris, poireaux et salades. Des méthodes alternatives sont mises en place : emploi de bineuse mécanique dans la lutte contre les adventices, solarisation pour éliminer les champignons avant la mise en culture. Lien vers le film :

Les OGM de Monsanto en accusation Une étude menée sur un échantillon significatif de 200 rats en France à l'université de Caen suggère que la consommation de maïs OGM de la firme Monsanto provoque des effets dommageables pour la santé, comme des tumeurs mammaires et des troubles organiques des reins et du foie. Le biologiste Gilles-Éric Seralini et ses collègues ont nourri des rats à l'aide de NK603, une variété de maïs génétiquement modifié et rendu résistant à l'herbicide Roundup, et les ont abreuvés d'eau contenant ce même herbicide à des taux autorisés aux États-Unis. Les résultats, qui doivent être publiés dans le prochain numéro de la revue Food and Chemical Toxicology, montrent que les rats soumis à ce régime sont victimes d'une surmortalité par rapport à ceux exposés à un régime normal. Pas de réaction de Monsanto Les nouveautés de l'expérience menée à Caen portent sur la taille de l'échantillon et sa durée de deux ans, soit le temps de vie d'un rat. Des experts sceptiques Le gouvernement saisit l'Anses

Algues vertes : un rapport ministériel pointe la responsabilité de l'agriculture industrielle Les ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture ont passé en revue la littérature scientifique relative aux algues vertes et le bilan est sans appel : le développement de l'agriculture industrielle est le premier responsable. "La réduction des apports azotés liés aux activités agricoles et d'élevage reste l'objectif le plus pertinent pour limiter la prolifération des algues vertes." Telle est la principale conclusion du rapport "Bilan des connaissances scientifiques sur les causes de la prolifération des macroalgues vertes – Application à la situation de la Bretagne et solutions", rendu public le 22 mai 2012 par le ministère de l'Ecologie. Une campagne de déni des fondements scientifiques En préambule, les auteurs rappellent que "la mise en œuvre du plan d'action gouvernemental « algues vertes » en Bretagne est perturbée par une campagne de remise en cause des fondements scientifiques expliquant la prolifération de ces ulves, sur lesquels est fondée l'action de l'Etat".

Haro sur les pesticides es pesticides sont dans le viseur des sénateurs qui viennent de rendre un rapport sans concession. Après sept mois d'enquête, l'audition de 205 personnes et quatre déplacements dont deux en Charente et en Lot-et-Garonne, la mission commune d'information du Sénat sur les pesticides et la santé a rendu ses conclusions la semaine dernière. Dans les constats des 27 sénateurs de tous bords : le suivi des produits après leur mise sur le marché n'est qu'imparfaitement assuré, les protections ne sont pas à la hauteur, les pratiques n'intègrent pas suffisamment la protection de la santé et le plan Écophyto 2018 doit être renforcé. « Quatre ans après son lancement, l'usage des pesticides a augmenté au lieu de se réduire », déplore Nicole Bonnefoy, sénatrice socialiste charentaise et rapporteuse de la mission. Désherbant et yaourts Face à ces dérives, la mission a émis une centaine de recommandations. « Rapport courageux » Rapport complet sur www.senat.fr.

100 % bio en 2050 ? Peu probable En fait, la contradiction n’est qu’apparente. Le journaliste Michael LePage, du New Scientist, a lui aussi lu, comme son collègue, que l’étude parue le 14 novembre dans Nature Communications concluait qu’il était « possible » d’avoir, en 2050, près de 10 milliards de personnes ne mangeant que « bio ». Mais il a aussi vu que pour en arriver là, le prix à payer serait très élevé : il faudrait utiliser de 16 à 33 % plus de terres agricoles pour produire la même quantité de nourriture qu’avec une agriculture « conventionnelle ». Certes, il serait théoriquement possible de réduire ce chiffre si, en parallèle, on parvenait à réduire considérablement le gaspillage alimentaire et la consommation de viande, mais c’est un pari risqué, note Michael LePage : que se passe-t-il si on n’arrive pas à cette réduction aussi vite qu’espéré ? Comment cela fonctionnerait-il en pratique ? Interdirait-on aux fermiers de devenir « bio » tant que la consommation de viande n’aurait pas diminué ?

Ecophyto Pro en zones non agricoles

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