Médias & Publicité : YouTube lance 60 nouvelles chaînes La plate-forme de diffusion veut concurrencer la télévision en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis, avec des contenus spécialement conçus pour le Web, allant du sport au reportage en passant par la santé ou l'éducation. YouTube a choisi le Marché international des programmes (MIPCOM) qui se déroule à Cannes jusqu'au 11 octobre pour lancer 60 nouvelles chaînes originales sur sa plate-forme par des partenaires en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Les thématiques proposées vont de la gastronomie à l'éducation sans oublier la santé, la musique, le sport, l'animation, le divertissement ou l'actualité. Depuis un an déjà, la filiale de Google peaufine sa stratégie puisque déjà une centaine de chaînes ont été lancées outre-Atlantique dans le cadre d'une initiative baptisée «Original Programming». Le système de rémunération se fait sous forme d'avance sur recettes publicitaires. «75% des chaînes de télévision diffusées via Internet»
La compétitivité, un mythe en vogue, par Gilles Ardinat Singulier unanimisme. L’ancien ministre des affaires étrangères Alain Juppé révélait, le 28 août dernier, « le vrai problème de l’économie française » : son manque de compétitivité (matinale de France Inter). Un mois auparavant, à l’annonce de huit mille licenciements par le groupe Peugeot (PSA), M. L’accord parfait des ténors de l’UMP offrait un étonnant écho à celui des salons de Bercy et du palais de Matignon. De la stratégie de Lisbonne, qui, en 2000, fixait un « nouvel objectif » à l’Union européenne — « devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde » — aux « accords compétitivité-emploi », lancés par le président Nicolas Sarkozy à la fin de son mandat, des injonctions à la « compétitivité fiscale » du patronat britannique aux plans de « compétitivité industrielle » de son homologue espagnol, le mot est sur toutes les lèvres. Au sens le plus large, le terme désigne la capacité à affronter la concurrence avec succès.
la 2ème édition de l'étude Print + Digital Le SEPM Marketing Publicité a réuni ce mardi 16 octobre les acteurs du marché publicitaire pour la présentation de la 2ème édition de l’étude Print + Digital, à laquelle ont participé 13 régies*. C’était donc le moment de faire le point un an après, sur la convergence des lectures des marques de presse, dans un contexte où les annonceurs ont été plus nombreux à investir le média magazine cette année : 8 604, en hausse de 2%. L’étude a été menée sur le « mégapanel » du SEPM, constitué des fichiers des régies concernées (individus ayant été en contact avec leurs marques), soit 75 000 personnes, contre 54 000 l’année dernière. 6 500 questionnaires ont été utilisés. 4 familles de presse ont été ainsi décryptées : actu, féminins, auto, et c’est une nouveauté de cette édition : people. Ainsi, les différents « devices » ne se substituent pas les uns aux autres, mais au contraire se complètent : - 50 millions de lecteurs print, +1% - 100% sur le print - 91% sur le web fixe - 84% sur les tablettes
Informer, disaient-ils (Le Monde diplomatique, 16 octobre 2014) Lorsque, en juillet 2013, l’avion du président bolivien Evo Morales fut séquestré par les autorités européennes au prétexte de s’assurer qu’il n’emportait pas Edward Snowden comme passager clandestin, cette transgression des règles diplomatiques les plus élémentaires scandalisa les peuples d’Amérique latine. Ils y virent une marque de mépris et d’arrogance néocoloniale. En France, on évoqua à peine cette affaire. A quelques exceptions près (lire « “Moi, président de la Bolivie, séquestré en Europe” »). Quatre mois plus tard, en novembre 2013, un autre président latino américain de gauche, Rafael Correa, se rendit en visite officielle à Paris. Cette fois-ci, il ne subit aucune avanie. Comment expliquer que certains pays étrangers servent si volontiers de modèles à la presse française (Allemagne, Royaume-Uni, Irlande) alors que d’autres sont systématiquement ignorés (pays progressistes d’Amérique latine) ? Entendre autre chose que des discours formatés à la gloire de l’austérité.
I LOVE TRANSMEDIA : deux jours dédiés au transmedia sous toutes ses formes Bientôt la 4ème édition du WebProgram-Festival International de La Rochelle → Le WebProgram-Festival International est le premier et le seul festival international entièrement dédié à l’ensemble des contenus créatifs spécifiquement conçus pour le web et le rendez-vous annuel des professionnels créateurs […] Un trailer en attendant « Alt-Minds » → Début avril, le studio de développement Lexis Numérique, déjà à l’origine du célèbre jeu « In Memoriam » annonçait son association avec Orange pour créer « Alt-Minds », un concept de « fiction totale » qui […] Développer l’oenotourisme grâce à un dispositif Transmédia → Le studio The rabbit Hole (Ben oui, on vous l’a déjà dit, ce n’est pas qu’un blog) développe actuellement un projet transmédia à vocation oenotouristique associant bande-dessinée, réalité augmentée et Alternate […] La grande aventure de Lego débarque en France
Bernard Stiegler : la déraison généralisée du court termisme Le consumérisme, qui est désormais la force structurante de nos sociétés, « repose sur le court-circuit de tout ce qui autrefois consistait à produire ce qu’on pourrait appeler des raisons d’agir », diagnostique le philosophe Bernard Stiegler, qui analyse la crise actuelle comme celle de sociétés déconstruites par le « court-termisme » qui les ronge, et souligne ses répercussions sur le psychisme des individus, en proie à la stupéfaction, et tétanisés - jusqu’à quand ? - devant les ruptures inévitables. Bernard Stiegler s’entretient avec la rédaction du journal de France Culture, 20 décembre 2011 Question : Où en sommes-nous depuis le déclenchement de la crise de 2008 ? (...) Bernard Stiegler : Oui, je pense que ce que décrit Vaclav Havel est un état de fait qui s’est installé depuis plusieurs décennies déjà, et dont la crise est un résultat. Cette crise, en quoi consiste-t-elle ? Ce processus d’investissement a été remplacé par la spéculation. Pourquoi n’y a-t-il pas de projets ?
Chute libre/Baumgartner : 3 leçons pour les médias Caractéristique typique d'une nouvelle consommation des médias : fin d'apres-midi d'un dimanche pluvieux, vous surfez sur le web, les réseaux sociaux vous indiquent qu'un exploit va avoir lieu dans quelques minutes et vous vous retrouvez avec plus de 8 millions de personnes du monde entier à regarder YouTube, qui diffuse en direct le saut en chute libre de plus de 35 km sans l'espace d'un Autrichien sponsorisé par une boisson énergisante! 1ère leçon : YouTube fait aussi du direct pour de très grosses audiences Quelques jours après le lancement de 60 nouvelles chaînes thématiques pros, dont 13 en France, qui secouent le PAF, c'est bien un nouveau record -- et une nouvelle disruption majeure pour les télés -- qu'a réussi YouTube avec cette audience record live pour une video sur le web, malgré quelques bugs de transmission ! Le dernier datait des JO de Londres avec à peine plus de 500.000 visionnages en même temps. YouTube n'était pas seul. Près de 3 heures de suspense!
Projet pour une presse libre, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, décembre 2014) Naguère, les nouveaux riches soucieux de parfaire leur intégration à la bonne société s’offraient un haras, une voiture ancienne ou une villa à Cabourg. Désormais, pour asseoir leur statut, ils s’achètent un journal. MM. A s’en tenir aux trois dernières décennies, on repère une séquence presque toujours identique. Libération a été racheté successivement par M. Le modèle mixte expire A en croire les analystes dominants de la presse, deux facteurs favorisent les sinistres à répétition. Ni les dérives de la presse contrôlée par M. Pareille cécité tient à une ambivalence vieille de deux siècles : l’information est pensée comme un bien public, mais produite comme une marchandise. Au fil du temps, le double caractère idéalement collectif et concrètement marchand de l’information s’est sédimenté sous la forme d’une tension entre le marché et l’Etat. La question fouette les imaginations depuis des lustres : nationalisation des infrastructures proposée par Léon Blum en 1928 (lire « M.
Le SNJ appelle à la création d'une instance déontologique « Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilité vis-à-vis du citoyen prime sur toute autre », rappelle la Charte d’éthique professionnelle des journalistes (SNJ, 1918/38/2011). Alors que la défiance, voire l’indifférence, du public envers les médias ne cesse de croître, c’est dans cet esprit et dans la suite logique des décisions prises par ses congrès du Havre en 2008 et de Paris en 2010 que le SNJ – première organisation de la profession – appelle à la création d’une instance déontologique. Seul un geste fort montrant la volonté de l’ensemble de la profession de se prendre en mains est à même d’inverser cette tendance et de contribuer à regagner la confiance des lecteurs de la presse papier ou numérique, des auditeurs et des téléspectateurs. Cette instance sera adossée à la CCIJP. Au congrès de Villeurbanne, vendredi 5 octobre 2012 envoyer par mail Version imprimable
2012 WWI Vers une prospérité durable, RIO + 20 (collectif) Sous le titre original de Moring Toward Sustainable Prosperity, la dernière édition du Worldwatch Institute dresse une synthèse des enjeux les plus important qui auraient du être débattus par le Sommet de la Terre à Rio, vingt ans après celui de Rio en 1992. Mais la planète continue de brûler et nous regardons toujours ailleurs. Voici quelques extraits : 1/3) Economie : La voie de la décroissance pour les pays surdéveloppés (Erik Assadourian) L’accélération du réchauffement de notre Terre et le déclin des services écosystémiques confirment que la décroissance économique est indispensable. En 2010, Barcelone a organisé la seconde Conférence internationale sur la décroissance économique pour la durabilité écologique et l’équité sociale. The Meatless Monday Campaign encourage les personnes à se passer de viande une journée par semaine pour réduire les impacts de la consommation de viande. La publicité pourrait être taxée. Il existe désormais un mouvement pour la décroissance. 1. 2. 3. 4.