Otto Dix : La Guerre. Analyse HDA Présentation de La guerre d’Otto Dix La Guerre d’Otto Dix a été peinte entre 1929 et 1932. C’est un triptyque, c’est-à-dire une œuvre peinte sur trois panneaux en bois que l’on peut replier. Biographie d’Otto Dix Otto Dix est né en 1891 à Untermhaus en Allemagne d’un père ouvrier et d’une ancienne poète. A la fin de la guerre, Otto quitte Gera pour Dresde ou il commence à adopter l’expressionisme et le collage. Quand les nazis arrivent au pouvoir, ils qualifient Otto Dix d’artiste dégénéré et est renvoyé de son poste de professeur à l’académie de Dresde. Il est engagé de force dans l’armée pour la seconde guerre mondiale en 1944 mais se fait capturer par les troupes françaises. Histoire des arts Brevet 2014 Contexte historique La Guerre a été peinte entre 1929 et 1932. Le triptyque ne fut exposée que brièvement à Berlin pour l’exposition « Art dégénéré » avant qu’il ne soit caché des nazi qui auraient pu le détruire. Analyse de La Guerre d’Otto Dix Ensemble des panneaux Conclusion
La Chanson de Craonne Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 18 juin 1985 | Date d'évènement : 16 avr. 1917 La Chanson de Craonne témoigne de la lassitude des soldats et d'un mouvement de contestation naissant au sein de l'armée après l'échec et les terribles pertes de l'offensive du Chemin des Dames menée à l'initiative du général Nivelle en avril 1917. Contexte historique Au début de l'année 1917, le nouveau commandant en chef de l'armée française, le général Nivelle, souhaite sortir d'une guerre de position qui s'éternise et percer le front adverse en concentrant une attaque brusque et massive sur un point donné : l'objectif fixé est le Chemin des Dames, aux confins de l'Aisne et de la Champagne, dont le relief permet à ses occupants d'obtenir un avantage stratégique indéniable, notamment pour l'usage de l'artillerie. L'offensive est lancée le 16 avril 1917, impliquant les 5ème et 6ème armées des généraux Mangin et Mazel. Éclairage média Le texte permet d'aborder plusieurs aspects.
BD et histoire : « Le soldat inconnu vivant » En août 2002, l’historien Jean-Yves Le Naour publiait Le soldat inconnu vivant , l’histoire incroyable de ce soldat, Anthelme Mangin alias Octave Monjoin , amnésique et inconnu, découvert sur un quai de gare au début de 1918. Dix ans plus tard, cette étude historique est adaptée dans une bande dessinée cosignée par Jean-Yves Le Naour et par l’illustrateur et scénariste Mauro Lirussi . On peut écouter en podcast ici les réponses apportées par Jean-Yves Le Naour aux questions de Collin et Mauduit dans Downtown sur France Inter en décembre dernier (pour les plus pressés, l’interview commence au bout de 20’50 » d’émission). On peut également voir cette courte vidéo mise en ligne par les éditions Roymodus, qui permet de découvrir l’album en deux minutes trente. Nous avons nous-même posé quelques questions à Jean-Yves Le Naour sur cette expérience originale d’écriture et de représentation de l’histoire. Quelles ont été les principales sources de Mauro Lirussi ?
Les arts et la Grande Guerre - Apocalypse 10 destins Parmi les nombreux écrivains engagés dans la guerre, on peut citer les Français Guillaume Apollinaire, Alain-Fournier, Blaise Cendrars, Joseph Kessel, Henri Barbusse, Louis-Ferdinand Céline, Jean Giraudoux, Raymond Dorgelès, Charles Péguy, Jean Giono, Roger Vercel, Louis Aragon, Romain Rolland, l’Américain Ernest Hemingway, qui fut ambulancier en Italie, les Allemands Ernst Jünger et Erich Maria Remarque, les Anglais Harry Fellows et J. R. R. Tolkien, qui ont participé à la bataille de la Somme, le Belge Émile Verhaeren ou encore l’Autrichien Stephen Zweig qui, jugé inapte au combat, fut enrôlé dans les services de propagande. Pour ces hommes, il est nécessaire de témoigner de l’horreur de la guerre. Aux côtés des hommes de lettres, de nombreux autres combattants ont aussi témoigné par écrit de leur expérience, du simple soldat aux plus hauts chefs de guerre tels que Philippe Pétain ou Erich von Falkenhayn.
Monument aux Morts 14-18 - Le Départ des poilus, août 1914 Le tableau Le Départ des poilus, août 1914, accroché dans la Gare de l’Est, est l’œuvre du peintre américain Albert Herter (1871-1950) qui l’offrit à la France en 1926. C’est à la fois une fresque historique mettant en scène le départ des soldats mobilisés en août 1914 - l’œuvre du peintre compte plusieurs tableaux à sujet historique, comme ceux qui ornent la Chambre d’audience de la Cour suprême du Wisconsin à Madison, et l’hommage intime du peintre à son fils aîné, Everit, engagé volontaire dans les troupes américaines et décédé dans l’Aisne, près de Château-Thierry, en 1918. Une scène de départ Cette histoire personnelle est essentielle dans la composition du tableau : Everit Herter est représenté au centre, les bras levés vers le ciel, la fleur au bout du fusil, pour dire à la fois l’ardeur de cet engagé volontaire et peut-être aussi son destin tragique. Ces trois personnages sont les acteurs et les témoins de la mobilisation lors de l’entrée en guerre. Un lieu de mémoire
Parcours Art : la Chanson de Craonne La Chanson de Craonne est une chanson entonnée par les Poilus lors de la Première Guerre mondiale. La musique de la chanson est celle d’une chanson de 1911 intitulée Bonsoir m’amour écrite par René Le Peltier sur une musique de Charles Sablon. Le titre et les paroles ont été plusieurs fois modifiées par les soldats au cours des batailles du conflit. Elle est ainsi découverte par la censure militaire qui ouvrait le courrier des poilus dès 1915 sous le nom de Chanson de Lorette à la suite des violents combats en Artois, autour de Notre-Dame de Lorette, au printemps 1915. Une variante sous le nom Chanson du fort de Vaux est créée lors de la bataille de Verdun en 1916). La version définitive de la chanson date de 1917 et de l’offensive française du Chemin des Dames. Pour aider les élèves de 3ème dans leur travail de recherche sur la Chanson de Craonne voici quelques liens ou documents utiles. La Chanson de Craonne La carte de l’offensive du 16 avril 1917 (offensive Nivelle)
Les sites de mémoire en Meurthe-et-Moselle Aller au contenu principal Photographie touristique > Les sites de mémoire en Meurthe-et-Moselle Meurthe-et-MosellePhotographie touristique Les sites de mémoire en Meurthe-et-Moselle Hôpital autour de Lunéville, Pierre-Percée © Meurthe & Moselle Tourisme - ADT54 col de la Chapelotte, Pierre Percée Mémorial du Léomont, Vitrimont Espace Muséal Chaubet, Vitrimont Autour de Pont-à-Mousson, Limey-Remenauville Entonnoirs de Leintrey Reillon Monument de la Croix des Carmes, autour de Pont-à-Mousson, Fey-en-Haye Eglise de Fey-en-Haye Cimetière du Pétant Montauville, Montauville Borne de terre sacrée, Bois-le-Prêtre, Pont-à-Mousson Ancien village de Fey-en-Haye Gerbeviller Fort de Villey informations Auteur Agence de développement touristique Meurthe-et-Moselle Mots-clésBois-le-Prêtre Diaporama (série d'images thématique)
guerre mondiale et bande dessinée ... Agrégé et docteur en histoire, Vincent Marie a notamment dirigé la rédaction du catalogue de l’exposition La Grande Guerre dans la bande dessinée de 1914 à aujourd’hui, organisée par l’Historial de Péronne en 2009. Dernièrement, il a également assuré la coordination scientifique du hors-série de Beaux Arts Magazine consacré à La Grande guerre en bande dessinée (Avril 2014). Dans ce long entretien, il revient sur l’histoire de la représentation graphique de la Grande Guerre qui, depuis un siècle, a pris une part si importante dans la bande dessinée historique. Nonfiction.fr–Quand commence l’histoire de la BD sur 14-18? Vincent Marie–La production de bande dessinée voit le jour dès le début du conflit, dès 14. Dans la production française, je pense à deux personnages (ou groupes de personnages) qui ont durablement marqué la bande dessinée: d’abord, Bécassine, de Pinchon et Caumery, avec Bécassine pendant la guerre, publiée dans La Semaine de Suzette [1]. Vincent Marie–Oui et non.
Gaz moutarde Le gaz moutarde est un composé chimique cytotoxique et vésicant qui a la capacité de former de grandes vésicules sur la peau exposée. Sous sa forme pure et à température ambiante, c'est un liquide visqueux incolore et inodore qui provoque, après un certain temps (de quelques minutes à quelques heures), des cloques sur la peau. Il attaque également les yeux et les poumons. Découverte et Synthèses[modifier | modifier le code] Découverte[modifier | modifier le code] Aux alentours de 1822, le chimiste français César Despretz fait réagir du dichlorure de soufre et de l'éthylène mais ne mentionne pas d'effets du produit de réaction. En 1886, Viktor Meyer publie un article proposant une synthèse de la molécule avec un bon rendement. En 1913, le chimiste anglais Hans Thacher Clarke, lorsqu'il travaillait à Berlin dans le laboratoire d'Emil Fischer, remplace le trichlorure de phosphore par de l'acide chlorhydrique dans la réaction de Meyer. Caractéristiques chimiques[modifier | modifier le code]
La Chanson de Craonne Le froid, la neige, la position des soldats allemands en hauteur sur le plateau, tout se conjugue pour rendre les conditions du combat particulièrement dures pour les poilus. En dix jours, on dénombre 30 000 morts. Pendant les deux mois qui suivent, sur cette portion du front, dans la région de Reims et Laon, 200 000 hommes vont périr… Dans le même temps, les échos de la révolution de février, en Russie, parviennent jusque dans les tranchées et suscitent une vague d’espoir et de révolte. Les mouvements de rébellion des soldats qui ne veulent plus être traités en « chair à canon » se multiplient. Cent cinquante unités sont touchées. Le 2 mai, Nivelle est démis de ses fonctions et remplacé par Pétain. C’est dans cette ambiance que se répand la Chanson de Craonne. Les paroles ne sont pas tout à fait les mêmes : « Quand on est au créneauCe n’est pas un fricotD’être à quatre mètres des Pruscos.En ce moment la pluie fait rageSi l’on se montre c’est un carnage. »
Chronologie de la première Guerre mondiale Avant 1914 1907 31 août Signature de la Triple Entente entre la Grande-Bretagne, la Russie et la France. 1908 24 janvier Jean Jaurès demande à la Chambre le retrait des troupes françaises du Maroc. 1908 8 mai Le général Lyautey est nommé haut-commissaire du gouvernement du Maroc. 1908 1 septembre L’Allemagne demande aux signataires de l’Algésias la reconnaissance du nouveau sultan du Maroc. 1908 25 septembre Incident franco-allemand des déserteurs de Casablanca. 1909 9 février Accord franco-allemand sur le Maroc. 1911 1 juillet Coup d’Agadir des Allemands contre les Français. 1911 4 novembre L’Allemagne reconnaît le protectorat français sur le Maroc en contrepartie du bassin de la Sangha (Congo). 1912 30 mars Traité de Fès instaurant un protectorat français sur le Maroc. 1912 15 juillet Protocole militaire franco-russe. 1913 3 avril Incidents franco-allemands à Lunéville. 1913 13 avril Incidents franco-allemands à Nancy. Après 1920 Quelques grandes batailles
de la mémoire à l'influence. guerre et bd Qui n’a jamais eu entre ses mains une bande dessinée racontant le débarquement de Normandie ou mettant en scène un militaire allié, dans un de ces livrets bon marché en noir et blanc et aux couvertures souples («Sergent Guam », « Attack ! », « Garry »,…) ? Déjà sous l’Antiquité, le dessin était un des moyens de relater les combats et les épopées passées, tout en cultivant l’image du héros. Dans la continuité d’un mouvement initié à l’aune du XXe siècle, consacrée à l’histoire militaire a pris aujourd’hui une place importante pour illustrer la guerre et ses acteurs. Mike Conroy en a d’ailleurs fait un livre et explique en citant Verlaine, qu’il n’entend pas glorifier la guerre mais « retracer les parcours entachés de sang qu’a suivi l’Homme de ses origines primitives à son prétendu statut de civilisé ». Une autre façon de raconter l’histoire ou l’actualité… La conduite de la guerre vue par la bande dessinée Mais un formidable outil de communication et d’influence
Si je mourais là bas, Apollinaire : analyse pour l'oral du bac Rythme n°1, Robert Delaunay Voici l’analyse du poème « Si je mourais là-bas » de Guillaume Apollinaire issu du recueil Poèmes à Lou écrit en 1915. Si je mourais là-bas, introduction Guillaume Apollinaire (1880-1918) est un poète et écrivain français. Adepte du calligramme et du cubisme, il a été influencé par la poésie symboliste et a inventé le nom du surréalisme. Sa poésie est un dialogue permanent entre tradition et modernité, notamment dans son recueil majeur Alcools (1913). « Si je mourais là-bas » est un poème tiré du recueil Poèmes à Lou écrit en 1915, juste avant son départ au front. Ce recueil est le fruit d’une relation brève et ardente avec Louise de Coligny-Châtillon, une aristocrate rencontrée à Nice en 1914. Poème analysé Questions possibles à l’oral de français sur « Si je mourais là-bas » ♦ En quoi ce poème est-il une lettre d’amour ? Plan de lecture analytique : I – Une lettre écrite au front A – Une lettre B – Une évocation tragique de la guerre II – Une lettre d’amour
La Chanson de Craonne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Chanson de Craonne (du nom du village de Craonne) est une chanson contestataire, chantée par des soldats français durant la Première Guerre mondiale, entre 1915 et 1917. Elle est interdite par le commandement militaire qui la censure en raison de ses paroles antimilitaristes (« on s'en va là-bas en baissant la tête », « nos pauvr' remplaçants vont chercher leurs tombes »), défaitistes (« c'est bien fini, on en a assez, personne ne veut plus marcher ») et subversives incitant à la mutinerie (« c'est fini, nous, les troufions, on va se mettre en grève ») alors qu'une guerre est en train de se livrer sur le territoire national. Une des versions de cette chanson censurée est publiée, après la guerre, en 1919 par l'écrivain Raymond Lefèbvre sous le titre de Chanson de Lorette[1]. Histoire de la chanson[modifier | modifier le code] Le contexte[modifier | modifier le code] L'origine de la chanson[modifier | modifier le code] (à compléter)