http://www.slate.fr/story/63203/ogm-sacrifice-rats
Related: generalraptorEXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! (Cet article paraît dans le "Nouvel Observateur" daté du 20 septembre 2012) C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié. Lourdement toxique et souvent mortel
OGM : Séralini reçoit le soutien de chercheurs internationaux Le site d’information "Independent Science News" a décidé de prendre part au débat sur les OGM. Le 2 octobre, il a publié une "lettre ouverte" de soutien au chercheur français Gilles-Eric Séralini, auteur d’une étude sur la toxicité du maïs OGM NK 603 sur les rats, qui a déclenché une vive polémique dans la communauté scientifique et les médias. Le texte, intitulé "Séralini et la science", rédigé par sept chercheurs internationaux, signé par une vingtaine d’autres et traduit en français, profite de l’affaire Séralini pour pointer les nombreux obstacles auxquels se heurtent les scientifiques qui souhaitent mener des études indépendantes, dès lors que d'importants intérêts économiques entrent en jeu. "L'étude de Séralini et l'attention médiatique qui en résulte font ressortir des difficultés fondamentales qui se posent à la science dans un monde de plus en plus dominé par l'influence des grandes sociétés". Parmi les "difficultés fondamentales" pointées :
Agriculture : la terre monopolisée par les sociétés privées La mainmise de sociétés privées d'exploitation agricole sur de vastes étendues de terres s'est accélérée partout dans le monde depuis la crise de 2008. La surface des terres vendues depuis dix ans suffirait à nourrir un milliard de personnes. Il y a dix ans, quand on traversait la Province de Santiago del Estero, dans le nord-est de l'Argentine, on pouvait voir des kilomètres et des kilomètres de plaines arides, recouvertes d'arbustes, de chèvres et de quelques enfants au bord de la route qui vendaient des tortues. Quelques années plus tard, l'endroit sentait le brûlé, et au milieu des nuages de fumée on ne voyait plus qu'une végétation carbonisée. Les nouveaux propriétaires terriens, bien décidés à planter du soja transgénique plus résistant à l'aridité avaient pratiqué la politique de la terre brûlée. Des régulations insuffisantes
A Barjac, un front anti-OGM offensif demande un moratoire Gilles-Eric Séralini et Corinne Lepage interpellent l’Europe. (A. BETHUNE) Ne pas laisser retomber la pression... Trois jours après la divulgation de l'étude sur les OGM NK603 et des images de rats aux tumeurs grosses comme des balles de ping-pong, le professeur Gilles-Eric Séralini et l'ex-ministre Corinne Lepage s'étaient donné rendez-vous hier à Barjac (Gard). Ensemble, ils ont participé à un séminaire et rejoint le réalisateur Jean-Paul Jaud pour l’avant- première du film Tous cobayes ? La France à nouveau face à la menace OGM La bataille juridique fait rage depuis près d’une quinzaine d’années. Son enjeu ? Autoriser ou non la culture du maïs OGM MON810 de Monsanto en France. Un nouvel épisode vient de se jouer cet après-midi à Paris au Conseil d’Etat.
Maïs NK603: le HCB ne juge pas concluante l'étude du Pr Séralini PARIS (Sipa) -- Le Haut conseil des biotechnologies a estimé lundi que la toxicité du maïs OGM NK603 n'est pas démontrée par l'étude de Gilles-Eric Séralini publiée en septembre dernier. Mais il recommande cependant de mener une étude publique pour lever les doutes et rassurer l'opinion publique. Le comité scientifique du HCB qui a analysé l'étude estime que le dispositif expérimental est inadapté. Ainsi, le nombre de rats par groupe est jugé insuffisant pour une étude menée sur deux ans, a expliqué Jeans-Christophe Pagès, président du comité scientifique, lors d'une conférence de presse. "La présentation des données est parcellaire et imprécise" et les effets délétères du NK603 sur les rats décrits dans l'article ne sont pas prouvés, écrit le comité dans ses conclusions. cdu/mw
Le réchauffement de la Terre a cessé il y a 16 ans Merci de ton intervention, Epsi. J’approuve à 100%. Que cela nous plaise ou pas, le réchauffement est un phénomène réel et qui se déploie à une vitesse n’ayant rien à voir avec les rythmes naturels. Une interruption de quelques années n’a aucune signification face à une tendance lourde et continue sur plus d’un siècle. Pas plus qu’un hiver un peu plus froid que les autres. Demandez aux viticulteurs ce qu’ils observent : avancée des vendanges, déplacement des cépages ...
Semences : Kokopelli vent debout contre la décision de la CJUE L'association Kokopelli fait éclater sa colère suite à la décision de la Cour de justice de l'UE du 12 juillet dernier. La juridiction européenne, allant à l'encontre des conclusions de l'avocat général, a en effet validé la législation européenne actuelle sur la commercialisation des semences. "Ce changement de cap absolu ne manque pas de nous surprendre et de nous interroger", s'indigne l'association. "Toute puissance du paradigme productiviste" L'expression "productivité agricole accrue", "utilisée 15 fois dans la décision de la Cour", consacre selon l'association "la toute puissance du paradigme productiviste". La biodiversité "peut donc être valablement sacrifiée sur l'autel de la productivité", fulmine-t-elle.
OGM : une nouvelle révolution verte pour nourrir la planète Les gènes de tout ce qui vit sur terre – y compris le tournesol – se composent de séquences variables de quatre composés chimiques : l’adénine, la thymine, la cytosine et la guanine (abrégées en A, T, C et G). En manipulant les gènes, les scientifiques espèrent créer de nouvelles cultures permettant de relever les défis du réchauffement climatique et de la croissance démographique. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) pourraient résoudre le problème des ressources alimentaires. Mais ils suscitent la controverse et ne suffiront pas. Quelque chose détruit les cultures de manioc de Ramadhani Juma. « Il y a peut-être trop d’eau, dit-il en palpant des grappes de feuilles jaunies et fanées sur une plante de 2 m de haut.
Deux avis rendus lundi sur l'étude controversée sur les OGM L'agence de sécurité sanitaire française (Anses) et le Haut conseil des biotechnologies (HCB) doivent annoncer lundi 22 octobre leurs conclusions sur l'étude du Pr Séralini à propos de la toxicité d'un maïs transgénique, très critiquée mais qui a aussi relancé le débat sur les procédures d'homologation des OGM. Le ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll attend ces avis pour prendre position sur le dossier, mais il a indiqué que, "quoi qu'il arrive", il souhaite "poser la question globale des protocoles d'autorisations sur les OGM". La France, comme d'autres pays (Autriche, Hongrie, Grèce, Luxembourg, Roumanie, Bulgarie), a déjà pris ses distances avec certaines décisions européennes sur les OGM comme sur le maïs MON 810 de Monsanto, dont elle interdit à la culture. L'Anses et le HCB ont pris un mois pour examiner les travaux du Pr Gilles-Eric Séralini, un biologiste de l'université de Caen, qu'elles ont auditionné. Lire : L'étude sur les OGM de M.
Il déverse 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan pour sauver la planète Un américain déverse 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan pour "sauver" la planète Un homme d’affaires américain affirme avoir déversé 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan Pacifique au large des côtes canadiennes pour favoriser l’émergence de phytoplancton afin de piéger du CO2 et lutter contre le réchauffement. «Si c’est avéré, c’est grave» prévient Stéphane Blain, directeur du Lomic (Laboratoire d’Océanographie Microbienne) à Banyuls-sur-Mer (CNRS). Russ George, un businessman californien se vante d’avoir déversé au mois de juillet quelque 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan Pacifique au large des côtes canadiennes. L’apprenti sorcier dont le procédé a été révélé par le quotidien britannique The Guardian viserait plusieurs objectifs.
Avec le "Monsanto Act", les OGM se retrouvent au-dessus de la loi Le "Plant Protection Act" a été voté la semaine passée à Washington. Mais cette loi temporaire (elle aura cours jusqu'en septembre) réglementant l'agriculture éveille les passions : elle est accusée de faire le jeu des OGM et de leurs producteurs. Les détracteurs reprochent un amendement discrètement glissé, dans une loi qui en compte presque 2000, qui précise que "sur simple demande d'un cultivateur, exploitant ou producteur, le ministère de l'agriculture doit accorder une autorisation, ou une dérogation, même si l'autorisation a été précédemment annulée ou invalidée".
Tensions autour de la destruction de parcelles illégales de maïs OGM en Midi-Pyrénées ordonnée par l'Etat agriculture Deux agriculteurs avaient semé du maïs MON810 interdit en France sur des parcelles en Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne et Gers. Certaines ont été détruites mercredi, les autres ce jeudi avec quelques incidents entre agriculteurs et forces de l'ordre. Par Fabrice Valery Publié le 04/06/2014 | 22:48, mis à jour le 05/06/2014 | 18:27 © S. Morch / France 3 Tension près d'Auvillar sur une parcelle OGM