Writings/Écrits : Cédric Villani J’ai regroupé dans cette page des écrits divers, composés pour des occasions variées : Textes de vulgarisation (contributions à des ouvrages scientifiques pour grand public), Cartes blanches pour le supplément Sciences du quotidien Le Monde; Tribunes et réflexions (réflexions liées à la recherche, témoignages pour grand public…), Préfaces et éditoriaux, Textes littéraires (exercices de style, textes destinés à des festivals ou rencontres…); enfin une liste d’ouvrages grand public. Textes de vulgarisation Les textes ci-dessous sont parus dans des ouvrages ou revues grand public consacrés aux sciences Grigori Perelman. Bref portrait de Grigori Perelman. Contribution à l’ouvrage grand public Les mathématiciens, de l’antiquité au vingtième siècle, Pour la Science, Belin, 2010.Ces problèmes qui défient les mathématiciens. Cartes Blanches pour Le Monde Tribunes, réflexions, interventions publiques Préfaces et éditoriaux Textes littéraires Ouvrages grand public Théorème vivant, Grasset, 2012.
the-lives-of-alexander-grothendieck-a-mathematical-visionary Photo Alexander Grothendieck, who died on Nov. 13 at the age of 86, was a visionary who captivated the collective psyche of his peers like no one else. To say he was the No. 1 mathematician of the second half of the 20th century cannot begin to do justice to him or his body of work. Let’s resist the temptation to assign a number to a man of numbers. In mathematics, he revolutionized the field known as algebraic geometry. This is an example of an algebraic equation, one that involves only products of powers of coordinates, such as x2 or x3y5. Right away, one encounters a problem. One can show that the solutions of the same equation in complex numbers are points of an entirely different space; namely, a plane with one point removed. Thus, for a given equation we get a whole zoo of spaces. Grothendieck’s genius was to recognize that there is a “being” hiding behind a given algebraic equation (or a system of equations) called a scheme.
Le boss des maths : Alexandre Grothendieck est décédé Le grand public ne le connaissait pas, pourtant Alexandre Grothendieck était comparé à Einstein. Il vivait reclus en Ariège, à Laserre. Il gardait sa porte close et ne recevait que sur rendez-vous. "Il vivait en ermite on le voyait jamais, même pas dehors. Car Alexandre Grothendieck fascine, même reclus depuis les années 90, il reste un génie des mathématiques du XXème siècle. Visionnaire, prodige, il résout en quelques mois ce que d’autres mettent des années à étudier. "Il a commencé à se brouiller avec tout le monde. Le JT Cédric Villani Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Villani. Cédric Villani (né le à Brive-la-Gaillarde) est un mathématicien français, directeur de l'Institut Henri-Poincaré et professeur à l'université Claude Bernard Lyon 1. Il a reçu la médaille Fields en 2010. Biographie[modifier | modifier le code] Surnommé « Marsu » par ses camarades de l'École normale supérieure, il est élu président de l'association des élèves en 1994 ; il s'investit en particulier dans l'organisation du bicentenaire de l'école. En 1996, il devient agrégé-préparateur (« caïman ») à l'ENS et, En 1998, il soutient sa thèse, Contribution à l'étude mathématique des gaz et des plasmas, dans laquelle il étudie en particulier les effets des collisions rasantes dans les gaz et l'augmentation de l'entropie selon la théorie de Boltzmann. De 2007 à 2010, Cédric Villani est membre de l'Institut universitaire de France. En 2013, il présente la réédition de la collection Le monde est mathématique (éd.
Problèmes de Hilbert Lors du deuxième congrès international des mathématiciens, tenu à Paris en août 1900, David Hilbert présenta une liste de problèmes qui tenaient jusqu'alors les mathématiciens en échec. Ces problèmes devaient, selon Hilbert, marquer le cours des mathématiques du XXe siècle, et l'on peut dire aujourd'hui que cela a été grandement le cas. Publiée après la tenue du congrès, la liste définitive comprenait 23 problèmes, aujourd'hui appelés les problèmes de Hilbert. Les sections suivantes présentent brièvement chaque problème. Les 23 problèmes de Hilbert[modifier | modifier le code] Description détaillée[modifier | modifier le code] Premier problème[modifier | modifier le code] Tout sous-ensemble infini des réels peut être mis en bijection avec l'ensemble des entiers naturels ou avec l'ensemble des réels lui-même. Il s'agit de l'hypothèse du continu de Cantor, notée HC. Il existe un bon ordre sur l'ensemble des réels. Deuxième problème[modifier | modifier le code] Démontrer l'hypothèse de Riemann ;
Prix Salem Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le prix Salem a été fondé par la veuve du mathématicien grec Raphaël Salem (1898-1963). Depuis 1968, il récompense tous les ans, un ou des mathématiciens, s'étant illustrés dans les domaines étudiés par Salem, et particulièrement les travaux liés aux séries de Fourier. Lauréats[modifier | modifier le code] Lien externe[modifier | modifier le code] Prix Raphaël Salem, sur le site du LMRS (Laboratoire de mathématiques Raphaël Salem), UMR CNRS 6085, université de Rouen Alexandre Grothendieck, le plus grand mathématicien du XXe siècle, est mort Alexandre Grothendieck a bouleversé la manière de faire des mathématiques avec sa nouvelle vision de la géométrie. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart et Philippe Pajot Considéré comme le plus grand mathématicien du XXe siècle, Alexandre Grothendieck est mort, jeudi 13 novembre, à l'hôpital de Saint-Girons (Ariège), non loin de Lasserre, le village où il s'était secrètement retiré au début des années 1990, coupant tout contact avec le monde. Il était âgé de 86 ans. Apatride naturalisé français en 1971, également connu pour la radicalité de son engagement pacifiste et écologiste, ce mathématicien singulier et mythique laisse une œuvre scientifique considérable. Il naît le 28 mars 1928 à Berlin, dans une famille atypique. A la fin de la guerre civile espagnole, au printemps 1939, Alexandre retrouve ses parents dans le sud de la France. « C'était la guerre, et on était des étrangers – des “indésirables”, comme on disait.
Alexandre Grothendieck Journaliste, ancien rédacteur en chef de Libération et Télérama. Le portail gris aurait besoin d’un coup de peinture, mais la maison résiste au temps et au manque d’entretien. On n’ose pas frapper, l’homme qui vit là a fini par se fâcher avec ses voisins, un homme d’une cinquantaine d’années et sa mère, qui lui rendaient quelques services. La raison de cette ultime chamaillerie ? « J’ai arraché quelques brins d’herbes qui poussaient sur la partie goudronnée du chemin qui mène à la maison. L’un des plus grands esprits du XXe siècle vit comme Edmond Dantès au château d’If. À La recherche d’un mystère En 1988, l’une de ses dernières photos connues Alexandre Grothendieck, 83 ans [2], ne veut voir personne et ceux qui veillent sur lui, à distance, refusent de vous donner le nom de son village. Un coup d’œil chez les voisins d’en face Du point de vue mathématique, l’idée nouvelle d’Einstein était banale. Une pensée féconde En guise de casse-noisettes... Arpenter l’infini
Mathématiques : deux infinis différents sont en fait de même taille Cette découverte va à l’encontre de ce que l'on pensait depuis des décennies : deux mathématiciens viennent de prouver que deux sortes différentes d’infini ont en réalité la même taille. Cette avancée touche l’un des problèmes les plus célèbres et les plus insolubles des mathématiques : existe-t-il des types d'infinis de taille intermédiaire entre celle de l'ensemble des nombres entiers naturels et celle des nombres réels, plus grand ? Le problème a été identifié pour la première fois il y a un siècle. Dans leur publication, Maryanthe Malliaris et Saharon Shelah répondent à une question datant de 70 ans : un certain infini (appelé p, nous reviendrons plus tard sur sa définition) est-il plus petit qu’un autre infini (appelé t) ? « C’était mon opinion et l’opinion généralement partagée de penser que p devait être plus petit que t », avoue Saharon Shelah. Beaucoup d’infinis La notion d’infini est un casse-tête. Considérons les nombres entiers naturels : 1, 2, 3, 4... etc. 1 2 3 4 5 ...