Novlangue
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le principe est simple : plus on diminue le nombre de mots d'une langue et plus on fusionne les mots entre eux, plus on diminue le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir en éliminant les finesses du langage, plus on rend les gens incapables de réfléchir, et plus ils raisonnent à l'affect. La mauvaise maîtrise de la langue rend ainsi les gens stupides et manipulables par les instruments de propagande massifs tels que la télévision. C'est donc une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l'expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État, l'objectif ultime étant d'aller jusqu'à empêcher l'« idée » même de cette critique[1]. Le mot novlangue est depuis passé dans l'usage au féminin par analogie avec langue, lorsqu'il désigne péjorativement un langage destiné à déformer une réalité, hors du contexte du roman.
L'Art d'avoir toujours raison
La bibliothèque libre. Traduction Wikisource - Texte entier: HTML PDF Note : le manuscrit original ne comportait pas le titre et fut probablement écrit vers 1830. Introduction Stratagèmes
Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens est un essai de psychologie sociale de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois paru en 1987[1],[2] et réédité en 2002 puis en 2014 aux Presses universitaires de Grenoble[1],[3]. Vendu à deux cent cinquante mille exemplaires au 15 janvier 2008[2], et à trois cent mille exemplaires au 15 août 2012[1],[3], cet ouvrage est un best-seller dans sa discipline, qu'il a contribué à faire connaître auprès du grand public[4]. Description[modifier | modifier le code] Cet ouvrage de vulgarisation met en scène une certaine Madame O. dans un pays imaginaire appelé Dolmatie. Sa vie est un drame parce qu'elle se montre incapable de déceler et de contrer les tentatives de manipulation de ceux qu'elle rencontre au quotidien, du commercial au mendiant. Notes et références[modifier | modifier le code] Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois (préf.
Manipulation mentale
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vue d'artiste de la coercition et du lavage de cerveau La manipulation mentale est l'ensemble des tentatives obscures ou occultes de fausser ou orienter la perception de la réalité d'un interlocuteur en usant d'un rapport de pouvoir, de séduction, de suggestion, de persuasion, de soumission non volontaire ou consentie. Quand ce pouvoir ne s’exerce pas sur un objet, mais se rapporte au contrôle psychique d’une personne, on parle de manipulation mentale[1]. Cette notion protéiforme est récente dans ses contours, dérivée de la théorie du « lavage de cerveau » encore mal connue. Notion controversée[modifier | modifier le code] Arnaud Esquerre, sociologue, pose les questions « Qu’est-ce qui distingue un consentement fabriqué d’un consentement non fabriqué par quelqu’un d’autre ? La manipulation mentale est un élément de compréhension essentiel de certaines dérives pour les uns, mais une thèse réfutée pour les autres[5]. En France
Hypnose ericksonienne
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'hypnose ericksonienne est issue de la pratique de Milton Erickson (1901-1980). Caractérisée par une approche souple, indirecte (métaphores) et non dirigiste, cette forme d'hypnose a donné naissance à de nombreux courants de psychothérapie moderne : thérapie familiale, thérapie brève (stratégique, systémique), programmation neuro-linguistique (PNL)... Thérapie[modifier | modifier le code] Utilisée en psychothérapie, elle se situe dans une optique courte : trois à dix séances, sur une durée de quelques semaines à quelques mois sont suffisantes, même pour des problèmes lourds et, cela sans « rechute » ou « substitution de symptôme ». Philosophie[modifier | modifier le code] Pour Milton Erickson, l'inconscient est profondément bon et puissant. Son approche s'illustre par une citation lors d'une conférence[1] que Milton Erickson donna à Seattle en 1965 : « Vous ne contrôlez pas le comportement d'une quelconque autre personne.
Propagande
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La propagande est un ensemble d'actions psychologiques exercées sur les pensées et les actes d'une population, afin de l'influencer, l'endoctriner ou l'embrigader[1],[2]. Elle se distingue de la publicité par son objet, car elle n'est pas censée faire la promotion de produits de type commercial. La propagande n'est étudiée de façon scientifique qu'à partir du XXe siècle[3] avec la recherche en psychologie associée aux moyens de communication modernes, les médias de masse. La publicité partage des techniques et moyens mis en œuvre par la propagande diffuse pour produire un acte d'achat et présenter de manière positive des comportements (société de consommation)[7],[8]. Histoire du terme propagande[modifier | modifier le code] Lors du discours du palais des sports de Berlin du 18 février 1943, Goebbels exhorte le peuple à suivre la voie de la guerre totale. Typologie des propagandes[modifier | modifier le code] Propagande sociologique
Stakhanovisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Origine soviétique[modifier | modifier le code] Ce record avait été décidé par le gouvernement soviétique sous Joseph Staline pour servir de modèle aux autres salariés, afin qu'ils travaillent plus et si possible qu'ils dépassent les cadences et les quotas de travail imposés[1]. Le stakhanovisme s'inscrit dans une politique tentant d'accroître la productivité par un contrôle plus sévère des travailleurs. En 1932, le pouvoir instaure successivement la peine de mort pour vol de la propriété collective, le licenciement immédiat en cas d'absence et in fine le passeport intérieur. Cette campagne de propagande interne fut ensuite utilisée à l'extérieur pour « démontrer » l'adhésion des travailleurs au régime staliniste, les capacités de l'« Homme Nouveau » et les extraordinaires capacités productives du régime. Emploi courant[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]
Psychologie inversée
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La psychologie inversée est une technique de communication consistant à tenir un discours ou adopter une attitude allant à l’encontre de ce que l’on souhaite en fait suggérer. Historique[modifier | modifier le code] Domaines d'application[modifier | modifier le code] Dans l'éducation[modifier | modifier le code] La psychologie inversée est souvent utilisée avec les enfants en raison de leur forte tendance à vouloir faire l'opposé de ce qui leur est demandé, craignant de perdre leur liberté qu'ils perçoivent menacée. Les opinions divergent quant à l'utilisation de la psychologie inverse dans le cadre de l'éducation. D'autres s'y opposent dans la mesure où « la psychologie inverse implique une habile manipulation de l'enfant désobéissant »[2] et où le fait d'habituer un enfant à faire le contraire de ce qui lui est indiqué sape l'autorité du parent. Dans la médecine[modifier | modifier le code] Dans la publicité[modifier | modifier le code]