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Travailler mieux pour vivre mieux : réflexions pour d’autres perspectives d’organisation du travail - Idées

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir le juriste Alain Supiot et le psychiatre et psychanalyste Christophe Dejours pour tenter de savoir s’il est possible de changer le travail et changer la vie ! De gauche à droite : Alain Supiot et Christophe Dejours AC Lochard © Radio France Cela ne devrait pas exister, mais c’est la triste réalité : il existe des femmes et des hommes malades du travail, il se rencontre des épuisés de la vie qui n’ont plus le courage de résister au « management de la peur » et à la pression gestionnaire. En un mot : l’humanisation des rapports sociaux, et notamment dans le travail, laquelle permet de se réaliser soi-même dans des œuvres utiles à tous. Related:  Alain Supiot

L'esprit de Philadelphie. La justice sociale face au marché total - Alain Supiot. -- Bernard GENSANE Cet ouvrage - ce n’est pas si fréquent que cela - est dédié à la mémoire de Bruno Trentin, grand syndicaliste (à la CGIL qu’il dirigea) et homme politique communiste italien (né dans le Gers où son père Silvio, militant antifasciste, avait dû se réfugier), membre de la Résistance française. Cette dédicace réjouit et surprend un peu dans la mesure où Alain Supiot inscrit son analyse dans une optique réformiste : s’il pourfend de manière magistrale le capitalisme financier, il ne dénonce pas le capitalisme en tant que tel. C’est à Philadelphie, le 10 mai 1944, qu’a été proclamée la première Déclaration internationale des droits à vocation universelle. a) le travail n’est pas une marchandise ; b) la liberté d’expression et d’association est une condition indispensable d’un progrès continu ; C’est à tout autre film que nous assistons depuis les années soixante-dix. Pour l’auteur, il y a quelque chose de fasciste dans le nouvel ordre économique mondial. Bernard Gensane

Vivre l'économie autrement avec Emmanuel Faber - Idées Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Alain Supiot. Grandeur et misère de l'État social. -- Bernard GENSANE Il y a deux ans, j’ai rendu compte dans les colonnes du Grand Soir du livre d’Alain Supiot L’esprit de Philadelphie. La justice sociale face au marché total. Dans ce fort ouvrage, l’auteur expliquait en quoi le nouvel ordre économique mondial avait quelque chose de fasciste. Il citait Hitler, pour qui « Les richesses, par la vertu d’une loi immanente, appartiennent à celui qui les conquiert. Ceci est conforme aux lois de la nature. » Mais, dans le même temps, il rappelait que les démocraties parlementaires ne pouvaient être dédouanées. Depuis, Alain Supiot a été nommé professeur au Collège de France, et avec Grandeur et misère de l’État social, il nous offre sa leçon inaugurale. Une des thèses de Supiot est que, lorsque le droit social disparaît, la solidarité s’évanouit. Pour Supiot, l’État social ne saurait être un simple « compartiment du droit » : il doit constituer l’État contemporain. Paris : Collège de France/Fayard, 2013

Extraordinaire : l'austérité est une erreur mathématique ! C’est une information extraordinaire, dont les conséquences sont immenses, mais qui fait beaucoup moins parler que les dérives pathétiques d’un acteur célèbre. Un rapport de quarante quatre pages signé par un économiste en chef du FMI, un français, Olivier Blanchard. Il dit tout simplement que les plus hautes instances économiques mondiales et européennes se sont plantées en imposant, au nom de la science, l’austérité à toute l’Europe. Ce que dit Olivier Blanchard, c’est que le modèle mathématique sur lequel s’appuyaient ces politiques visant au désendettement radical, et au retour sacré à l’équilibre budgétaire, comportaient une erreur au niveau, je cite, du multiplicateur fiscal. Pour simplifier beaucoup, ce modèle mathématique, donc incontestable, prévoyait que lorsqu’on retire un euro dans un budget il manquerait un euro dans le pays concerné. Or c’est faux. Mais le plus incroyable est ailleurs. On ne peut pas aller plus loin dans le triomphe de la technocratie.

L'internationnalisation du droit "L'internationalisation du droit", Dialogue entre Mireille Delmas-Marty et Alain Supiot le mardi 19 juin 2012 à 18h00 dans l'amphithéâtre Simone Weil (rdc). Jusqu'à une période récente le Droit se présentait en Europe comme un pavage de Droits nationaux. Chacun d’eux constituait un système clos sur lui-même et possédait, avec le droit international privé, son propre outil (national) de communication avec tous les autres. Ce tableau a beaucoup changé durant ces trente dernières années. Cette internationalisation du Droit soulève de nombreuses questions, concernant notamment le statut des droits de l'Homme, l'inscription territoriale des lois, la souveraineté nationale ou la nature du droit européen. Ce sont ces questions qui feront l'objet d'un dialogue entre Mireille Delmas-Marty et Alain Supiot, puis d'un débat ouvert avec les auditeurs de cet entretien.

Quel est le visage de la pauvreté en France en 2013 ? Hélène Perivier et Elina Dumont © Radio France C’est demain que Jean Marc Ayrault présentera en Conseil des ministres son fameux plan de lutte contre la pauvreté. La pauvreté, qu’on présente systématiquement comme un « fléau », en est devenue une notion bien abstraite. Or on oublie que sous les concepts, ce sont des hommes et des femmes qui se battent pour vivre au quotidien. Et de fait, la pauvreté a mille facettes, et elle en change : de la difficulté à se loger à la difficulté à s’insérer, en passant par l’exclusion de l’espace public... Entre notre peur de la pauvreté et notre refus de la regarder en face, on s’aperçoit que pour une grande part, elle est invisible. Certes, cet énième plan d’action ne résoudra pas tout d’un coup, mais au moins nous obligera-t-il ce matin à faire le point sur ce que c’est qu’être pauvre en 2013. Faut-il s’attendre à une paupérisation croissante de la France, et quels en seront les nouveaux visages ? Elina Dumont Comédienne, ancienne SDF. Hélène Perivier

Haro sur le code du travail, par Alain Supiot Billet invité. Version longue de la tribune publiée dans Le Monde Bayrou s’est récemment livré sur les plateaux de France 2 à un numéro de cabaret qui n’honore pas le débat politique. Pour illustrer le fait que, selon lui, tous les malheurs de la France viennent de son incapacité à se réformer, il a d’abord sorti de son sac un mince opuscule présenté comme « le code du travail suisse ». Je pourrais donc vous refaire le numéro en exhibant par exemple un « code du travail » allemand (i.e. une compilation savante des textes applicables aux relations de travail) richement commenté _ par exemple le « Arbeitsrechts-Handbuch: Systematische Darstellung und Nachschlagewerk für die Praxis » qui compte 3034 pages dans son édition 2013. Rendre aux mots leur sens serait un premier pas dans la restauration d’un débat public digne de ce nom.

L’année 2012 vue par la philosophie (2/4) : Y a-t-il une vie après l’économie ? - Idées acces rapide a la navigation principale acces rapide a la navigation secondaire acces rapide au contenu acces rapide au contenu de droite acces rapide au footer Recevez la lettre d'information retour en haut de page retour en haut de page retour en haut de page Les Nouveaux chemins de la connaissance | 12-13 par Adèle Van Reeth, Philippe Petit Le site de l'émission du lundi au vendredi de 10h à 11h 58 minutes L’année 2012 vue par la philosophie (2/4) : Y a-t-il une vie après l’économie ? Par Adèle Van Reeth Réalisation: Mydia Portis-Guérin Tables-rondes enregistrées à la Sorbonne dans le cadre du 1er Forum France Culture en partenariat avec Le nouvel Observateur et l’Université Paris IV-Sorbonne De gauche à droite : Philippe Manière, Philippe Steiner, Daniel Cohen et Adèle Van ReethV. Avec les économistes Daniel Cohen, Philippe Manière et Philippe Steiner Thème(s) : Idées| Philosophie 37 commentaires nwilliot01.02.2013 passionnant répondre Cyril G01.02.2013 répondre Lo01.02.2013 répondre répondre A M.

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