Une déclaration d'amour pour Sarkozy, des menaces de mort pour Joly Lors de ses vœux à la presse mardi, Nicolas Sarkozy s'est plu à comparer ses relations avec les médias et les journalistes à celles unissant un vieux couple. "Je ne détecte aucun stigmate annonciateur d'un divorce", ni "lassitude", a-t-il affirmé à l'Elysée. Avec le "Figaro", c'est en tout cas toujours la passion. Le quotidien consacre sa une au chef de l'Etat mercredi 1er février : "Les atouts de Sarkozy face à Hollande". On y apprend que "Sarkozy est jugé plus crédible que Hollande". Mais qui n'est pas aussi évident quand on détaille les chiffres : le chef de l'Etat réalise en réalité ses meilleurs scores face à François Hollande dans le domaine de la lutte contre l'immigration clandestine (43 contre 11%) et contre l'insécurité (41 contre 19), alors qu'il est distancé pour "rassembler les Français" (18 contre 38) et faire baisser durablement le chômage (21 contre 27). Les deux autres sondages du jour confirment quant à eux la confortable avance du candidat PS. Une balle de revolver
Sous la gauche aussi, nous désobéirons "La désobéissance, c’est refuser de remettre à plus tard ce qui peut être construit dès maintenant, c’est chanter au présent plutôt que d’attendre des lendemains qui chantent, c’est vouloir plus de démocratie politique, mais c’est savoir aussi que la démocratie réelle ne consiste pas seulement à mettre un bulletin de vote dans une urne." Nous désobéissons depuis 2007 pour que Nicolas Sarkozy ne puisse jamais être réélu. Nous avons désobéi sous la droite et nous continuerons au besoin mais nous désobéirons aussi sous la gauche. Nous désobéirons sous la gauche pour l’inciter à développer des politiques émancipatrices, nous désobéirons sous la gauche pour qu’elle retrouve les chemins des milieux populaires, nous désobéirons sous la gauche car rien ne sera jamais possible sans que le peuple ne fasse largement sécession par rapport au système économique et social dominant. Notre désobéissance n’est donc pas le combat de la dernière chance.
L'enterrement discret du projet de loi sur les conflits d'intérêts Ce matin, vous voulez nous parler d'un escamotage très discret : celui du projet de loi sur la prévention des conflits d'intérêts, pourtant promis l'an dernier par Nicolas Sarkozy. Votre parti pris : une nouvelle occasion perdue de moraliser la vie publique. Rappelez-nous de quoi il s'agit. C'est à la fois l'histoire d'un anniversaire et... d'un enterrement. Il y a un an à quelques jours près, le 26 janvier 2011, Nicolas Sarkozy se faisait remettre en grande pompe un rapport qui préconisait l'instauration de nouvelles règles précises en matière de déontologie dans la vie publique. Qu'est-ce qui vous fait dire que c'est un blocage volontaire ? Tout dans cette histoire démontre l'intention de faire diversion. Qu'est-ce qu'il y avait de si terrible dans ce rapport dont le gouvernement n'a pas voulu ? Des principes et des règles - ce qui manque trop souvent dans la vie publique en France. Mais le gouvernement aura beau jeu de répondre qu'avec la crise, il y a bien d'autres priorités...
Laurent Fabius Étudiants étrangers en France : le devoir de désobéissance La situation imposée en France, depuis plusieurs mois, aux étudiants étrangers, est ubuesque. Ubuesque, et particulièrement nocive, pour notre pays comme pour les individus. En voici, concrètement, l'un des aspects. Un des principes de base, appliqué quasi-systématiquement par l'administration depuis la "Circulaire Guéant", est : "l'étudiant doit quitter le territoire national aussitôt le diplôme obtenu". Peu importe que l'étudiant ait une promesse d'embauche (même sous forme de CDI), ou qu'il soit un jeune chercheur dont la soutenance de thèse marque moins "l'obtention du diplôme" qu'une étape dans une carrière très souvent internationale. La conséquence de cette politique menée par l'administration est catastrophique, pour les individus, engagés souvent depuis des années dans des projets et des constructions à long terme, pour les entreprises qui ont entrepris les démarches pour les recruter, pour la science française, déconsidérée et à terme ostracisée.
P. Le Hyaric (PCF) : Sortir des impasses de l'Euro-austérité - Dialogue Clichois : blog des militants et élus communistes de Clichy la Garenne Ce n’est plus un petit vent mauvais qui souffle sur l’Europe mais une tornade qui, pour le compte du monde de la finance, aspire, déchiquette, détruit les droits sociaux et humains acquis, pendant des décennies, au fil des combats sociaux des ouvriers, des intellectuels et des créateurs. Un recul sans précédent de la démocratie est à l’œuvre sur notre continent.Régression sociale inconnue depuis la seconde guerre mondiale, injustices, inégalités, appauvrissement, se conjuguent avec la mise en place d’un totalitarisme d’un type nouveau, appliqué par des mandataires, anciens commissaires européens ou de la Banque centrale européenne, aux pouvoirs spéciaux, au service du capital financier international.Le fossé séparant les puissances d’argent et les peuples va s’agrandissant. En Grèce a été préférée l’entrée au gouvernement, aux côtés de la droite et des socialistes, de l’extrême-droite des colonels plutôt que la consultation du peuple par référendum.
Une loi adoptée pour empêcher les "sales affaires" de sortir a été voté la nuit dernière en catimini ! Les "affaires" au secret ! La nuit dernière, sur l'initiative d'un député réputé proche des services de sécurité, l'UMP a fait adopter une proposition de loi qui augmente considérablement les secrets touchant la sphère commerciale et industrielle. Une manière élégante de dissuader ONG, journalistes et lanceurs d'alerte de révéler aux citoyens les dessous des grands groupes. Un hémicycle clairsemé a adopté, ce lundi 23 janvier à 23h, la proposition de loi de Bernard Carayon visant à sanctionner la violation du “secret des affaires“. Créée pour lutter contre l’espionnage économique, elle pourrait se retourner contre les “lanceurs d’alerte“, et donc les sources des journalistes (voir notre article sur une loi anti-WikiLeaks). Une proposition de loi, censée lutter contre l'espionnage industriel, pourrait bien se retourner contre ces "lanceurs ... Selon son service, 1 000 atteintes économiques ont été recensées en 2010, un quart d’entre elles constituant des violations du secret des affaires.
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