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DVDBlog, par Bertrand Tavernier

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Moustache MAC l'Haÿ-les-Roses Entretien avec Danièle Huillet et Jean-Marie Straub - DERIVES .t ROGERS : Parlons un peu de Moïse et Aaron. Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire un film à partir de l’opéra que vous avez vu en 1959 ? STRAUB : Je suis allé voir l’opéra parce que je m’intéressais vaguement à Schönberg, mais je ne savais pas du tout ce que j’allais voir. Des gens m’avaient simplement dit d’y aller parce que c’était intéressant. Et quand finalement je l’ai vu, ça m’a vraiment remué. ROGERS : Quelles étaient ses intentions par rapport à ce travail ? STRAUB : Je crois que c’est assez simple. ROGERS : Je vous ai questionné sur ses intentions parce que j’ai lu dans le livre que Richard Roud a consacré à vos films que vous aviez voulu faire un film marxiste sur un opéra antimarxiste. STRAUB : Oui, c’est de Richard Roud. ROGERS : L’art absorbe l’impulsion politique. STRAUB : Voilà. STRAUB : Pour commencer, nous avons beaucoup coupé les histoires de Böll, vraiment énormément. ROGERS : Malheureusement, je n’ai pas vu Numéro deux, donc je ne peux pas comparer.

Webdocumentaires et nouvelles formes de narration [L’annuel des idées : le quotidien de la vie intellectuelle] Histoire de la littérature française des origines à nos jours Jean-Marie Straub et Danièle Huillet Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean-Marie Straub et Danièle Huillet Parcours[modifier | modifier le code] Outre sa participation au Nouveau Cinéma allemand, Jean-Marie Straub a travaillé comme assistant de Jacques Rivette pour le film Le Coup du berger[1]. Réalisateurs atypiques, qualifiant leur cinéma de « minoritaire », ils assurent eux-mêmes la production de leurs films depuis 1962. En septembre 2006, le jury de la 63e Mostra de Venise leur a décerné un prix spécial pour l’ensemble de leur œuvre, pour « l’innovation dans le langage cinématographique ». En mai 2007, Jean-Marie Straub a mis en scène au théâtre Francesco di Bartolo à Buti, dans la province de Pise, en Italie, une adaptation de La Belva, sixième conversation des Dialogues avec Leuco de Cesare Pavese[2]. Esthétique et politique[modifier | modifier le code] Tous les textes choisis par Straub/Huillet, à ce jour, ont toujours une portée politique. Filmographie[modifier | modifier le code] Articles :

700 films rares et gratuits disponibles ici et maintenant C’est un cadeau immense comme seul internet peut nous en offrir. Plus de 700 films rares totalement gratuits, disponible immédiatement grâce au site OpenCulture qui se bat pour éduquer et donc transmettre le meilleur de la culture totalement gratuite sur le web. On ne peut alors s’empêcher de céder aux sirènes cinématographiques qui sont ici multiples et très sophistiquées. Les films, courts ou longs métrages, présentés sont pour certains des chef-d’œuvres inoubliables à découvrir ou redécouvrir ou mieux encore, des perles rares comme les premiers court-métrages de réalisateurs comme George Lucas, Wes Anderson, Stanley Kubrick, Jean Cocteau, Andy Warhol, Salvador Dali, Andreï Tarkovski ou encore Christopher Nolan, David Lynch, Tim Burton, David Cronenberg, Sofia Coppola…bref, vous en avez pour tous les goûts. Nous avons quant à nous réalisé une première sélection pour terminer les nuits d’hiver avec bien plus d’émotions contemplatives que ce que peut offrir Netflix ou CanalPlay.

Du fil à retordre Paradoxe de notre époque : dans les lieux dévolus à l’art, on trouve de plus en plus de "morceaux de haute fiente", selon l'expression de Céline, mais en revanche les objets du quotidien n’ont jamais été aussi beaux. Des smartphones aux lampes, des voitures au mobilier urbain, nous évoluons dans un environnement de plus en plus stylisé et scénographié. L’activité artistique se voit désormais incorporée à l’univers marchand. Apple est l’emblème de cette nouvelle ère. Son fondateur, Steve Jobs, n’a-t-il pas été présenté comme le Leonard de Vinci du XXIe ? En son temps déjà, Baudelaire vantait « la haute spiritualité de la toilette ». Cette Esthétisation du monde, pour reprendre le titre de l’essai passionnant de Gilles Lipovetsky et Jean Serroy publié par Gallimard, serait le nouveau visage du capitalisme. Le capitalisme dissimulerait donc un autre visage que celui de grand ­destructeur de valeurs et de machine à enlaidir le monde ? Et l’art dans tout ça ?

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