Les 3 méprises habituelles Détails Publication : vendredi 23 janvier 2015 10:38 Écrit par Sylvain Rochex Voici 3 méprises courantes concernant notre mouvement : • Non, nous ne sommes pas pour l'ignorance et l'obscurantisme. Si vous vous dirigez sur cette méprise (somme toute surprenante), cela signifie que vous êtes intensément scolarisé ; vous avez intégré au plus profond de vous-même qu'un système scolaire, notamment étatique, est le seul moyen pour apprendre. • Non, nous ne sommes pas pour que le marché et les entreprises privées récupèrent « l'éducation ». Il ne faut pas tomber dans ce piège dans lequel tombe une bonne partie ce qu'on appelle « l'extrême gauche ». Nous mourrons de ce piège depuis la naissance de l'école de Jules Ferry. • Non, nous ne sommes pas pour l'Instruction en famille (IEF). Cela peut consister néanmoins en une solution temporaire, individuelle, à court-terme, pour épargner à ses propres enfants la nocivité de l'éducation nationale.
Accueil Une autre école est possible Ils sont de plus en plus nombreux à étudier en dehors du système scolaire classique. Cours par correspondance ou écoles alternatives affirment mettre l'enfant au cœur de l'enseignement. Serait-ce l'éducation de demain ? Au cœur de Paris, dans l'un de ses quartiers les plus denses, un îlot de calme et de sérénité : le jardin public Anne-Frank, caché au bout d'une impasse. « J'ai retiré mon fils de l'école en 2006, alors qu'il était en CE1. « Comme un évadé », son fils ne fut pour autant jamais un hors-la-loi : on l'ignore souvent, mais, en France, l'école n'est pas obligatoire. Un mouvement hétérogène – des extrémistes catholiques aux néolibertaires, en passant, pour l'essentiel, par des bourgeois bohèmes souvent issus, paradoxe ! Longtemps si sûr de son excellence et si prisé – jusqu'à ce que les résultats d'enquêtes et de classements internationaux viennent semer le doute –, notre système scolaire français, particulièrement normatif et compétitif, serait-il menacé ?
Un neurologue de L'INSERM : "la télévision impacte gravement les enfants" Michel Desmurget, chercheur en neurosciences à l’INSERM, a compilé dans son livre « TV lobotomie » des centaines d’études scientifiques décrivant l’impact de la télé sur la société et sur les capacités intellectuelles de l’enfant. Le constat est affligeant. La télévision est un fléau pour tous, plus encore pour les enfants dont le cerveau est en développement. Pour les spécialistes, tel Michel Desmurget, il n’y a plus de doute : la télévision est un fléau. Le neuroscientifique de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) s’appuie sur des centaines d’études réalisées, pour son livre « TV lobotomie ». Depuis 15 ans, il ne s’est pas passé une semaine sans que j’extraie au moins un ou deux papiers relatifs aux effets délétères de la télévision sur la santé. Avant d’exposer ces effets, l’auteur explique plusieurs faits : La télévision supplantée par Internet est un mythe. Bien sûr, ces situations ne sont pas sans conséquences. Troubles de l’attention Pourquoi ?
La S O C I A L I S A T I O N !!! - Lovely Creepy Nanny La clef de voûte des détracteurs de l'IEF, le point d'orgue des arguments qui lui sont opposés... La socialisation. La socialisation qui prend son socle à l'école est une idée tellement communément véhiculée que c'est ce qui nous a freiné à nous lancer dans l'IEF: Fée réclamait l'IEF, je m'en sentais totalement capable MAIS! Quid des récréations et des petits copains d'école? Ce sont des ateliers d'immersion anglais pour enfants non sco, organisé par nos voisins en IEF en Juin 2015 avec le groupe Non Sco Bourgogne auxquels Fée avait pu participer car sur les temps de TAP, qui nous ont persuadés du contraire: Une quinzaine d'enfants de tout âges qui avait l'air de très bien se connaitre et s'entendre bien qu'ils ne se fréquentaient pas de façon régulière, qui collaboraient naturellement sans se soucier de l'âge des uns et des autres, les petits jouant avec les grands, les grands pleins d'attentions pour les petits et tous communiquant sans aucun problèmes avec les adultes... Plus de temps
Déscolarisation : apprendre à faire face au mensonge et à l'intimidation Depuis quelques semaines, je reçois de plus en plus de messages de parents qui me demandent comment déscolariser leurs enfants. J’observe pour la seconde année consécutive qu’il semble y avoir une période plus propice à ceci que les autres, à savoir la fin du premier trimestre de l’année scolaire. Une explication probable est que beaucoup de parents n’en peuvent plus de l’école mais tentent malgré tout une nouvelle rentrée, se disant que « ça va peut-être bien se passer cette année ». Puis, les semaines passant, leurs derniers espoirs disparaissent ; la décision de retirer leurs enfants de l’école devient évidente. Cette décision n’est anodine pour aucun parent. Les interrogations sont nombreuses : vais-je y parvenir ? En ce qui me concerne, je pars d’un principe simple : tout parent qui prend une telle décision démontre par ce choix une attention particulière au bien-être de son enfant. Malgré cela, les parents déscolarisants sont souvent en quête d’une approbation. Tendre le bâton
Ecole - L'apprentissage de la soumission Auteure de "Insoumission à l’école obligatoire" et de "Les Cahiers au feu", l’écrivaine Catherine Baker a réfléchi, dans son dernier ouvrage, à la prison et, plus largement, à l’existence de la punition. Elle explique en quoi le fait d’interroger la culpabilité et l’obéissance revient à s’attaquer au fondement de nos sociétés autoritaires. Un sujet à méditer alors que, suite au meurtre d’un jeune homme à la gare Centrale de Bruxelles en avril, le gouvernement entend mener la chasse aux brosseurs dans le cadre sa lutte contre la délinquance juvénile, confondant de facto enseignement et contrôle social. Pouvez-vous expliquer pourquoi, à vos yeux, l’école est un lieu d’aliénation ? L’école est peut-être le maillon le plus fort de notre enchaînement dans la société à l’heure actuelle. Vous ne vous contentez pas de dénoncer les abus ou les errances de l’école. Je ne suis pas contre l’école, mais contre l’école obligatoire. Dans nos sociétés, les enfants appartiennent à leurs parents.
Ces profs qui ont choisi de déscolariser leurs enfants Huit heures du matin, un vendredi du mois de septembre. Dans la maison des Hérino, parents et enfants s'activent dans la cuisine, entre tartines, café et galettes de riz. Pourtant, des cinq membres de la famille, seul Rodolphe, 43 ans, doit partir à temps pour arriver à l'école. En toute légalité Un choix atypique, certes, mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, pas illégal. Sur le papier, Soline Lucas avait coché toutes les cases d'une scolarité exemplaire. Très intéressée par les pédagogies alternatives, Soline commence par se mettre en quête d'une école Montessori pour ses petits garçons. Car ce n'est pas pour faire l'école à la maison que les enseignants rencontrés par Marianne ont claqué la porte de l'Education nationale, mais pour tenter l'aventure de «l'apprentissage autonome». "Gourou de secte" Aux Etats-Unis, une abondante littérature documente ces théories ; l'école Sudbury, pour ne citer qu'elle, les applique depuis près de cinquante ans. "Comme des chercheurs"