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Héra

Héra
Le char de Junon par TIEPOLO (détail) Fille des titans Cronos et de Rhéa, Héra (Ηρα) était la reine du ciel et de l'Olympe. Elle avait été avalée dès sa naissance par son père mais son frère Zeus avait su la rendre à la vie. Epouse et sœur aînée (selon Homère) de Zeus, elle partageait avec lui la souveraineté sur le ciel et la terre. Héra était primitivement la souveraine du ciel, la vierge céleste (d'où son surnom de Parthénia), tout à fait indépendante de Zeus. Elle fut identifiée de bonne heure à Junon par les Romains. Héra perdit rapidement son caractère cosmique pour ne garder que des attributs moraux. Le paon d'Héra Son type plastique est peu caractérisé; debout ou trônant, elle portait avec beaucoup de majesté les attributs royaux traditionnels : le diadème et le sceptre surmonté d'un coucou (par allusion aux circonstances de son mariage). Héra Mariage Zeus et Héra sur le mont Ida (détail) par James BARRY (c.1800) De leurs amours naquirent les divinités Ilithye, Hébé et Arès. Related:  Déesses

Hestia Vesta Giustiniani, musée de Torlonia (Rome) Divinité et symbole du foyer et du feu sacré, Hestia (Εστια) était la première fille de Cronos et Rhéa et elle fut avalée par son père dès sa naissance. Elle fait partie des douze Olympiens mais elle est souvent remplacée par Dionysos. Il (priape) aperçoit Vesta; la prit-il pour une nymphe, ou reconnut-il Vesta? Elle ne sortit jamais de l'Olympe et ne participa à aucun combat entre les dieux ou les hommes. Hestia est aussi le nom d'une des Hespérides. Hestia © Museo Nazionale Tarquiniese, Italy Hestia était vénérée dans toutes les cités grecques ; elle avait son autel dans chaque prytanée. Son feu était à tel point sacré que s'il s'éteignait soit par accident soit en signe de deuil, on le rallumait à l'aide d'une roue à feu. Elle n'est l'objet d'aucun culte public, en dehors de celui qui lui est rendu dans les Prytanées, culte en quelque sorte intime et sans manifestations. Hestia et démeter tenant un rameau

Poseidon Dans la mythologie grecque, Poséidon (Ποσειδων) était le dieu de la mer, de la navigation, des tempêtes, mais également des tremblements de terre. Il était le fils de Cronos et de Rhéa. Le nom de Poséidon semble dériver de la racine Ποτ, "être le maître", que l'on retrouve dans le latin potens "pouvoir". Les anciens le rattachaient mot boisson ou fleuve mais cela semble plus douteux. Cette divinité essentiellement marine fait partie des douze Olympiens. Il fut assimilé à Neptune chez les Romains. Quand les trois frères se partagèrent le monde, il eut pour sa part l'empire des eaux aussi bien salées que douces. Neptune calmant les flots (1733) Lambert ADAM © Musée du Louvre Il a pour attributs: - le trident, - le dauphin, - le taureau, - le cheval qu'il aurait créé ou domestiqué. Le retour de Neptune COPLEY (1754) Metropolitan Museum of Art, N.Y. Egal de Zeus par la naissance et la dignité, Poséidon n'en était pas moins soumis à la puissance souveraine de son frère.

Artémis Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le nom d'Artémis[modifier | modifier le code] Divinité des frontières[modifier | modifier le code] Née sur l'île d'Ortygie (« l'île aux cailles »), appelée plus tardivement Délos, Artémis fait du pays des Hyperboréens sa résidence principale[6] où elle règne en maîtresse de la nature sauvage et des animaux. « Que toutes les montagnes soient les miennes », déclare-t-elle dans l'hymne de Callimaque de Cyrène. Elle erre aussi dans les agroi, les terres en friches, incultes et peu fréquentées. Selon une légende, Artémis est née un peu avant Apollon et elle aurait aidé Léto, sa mère, à accoucher, remplaçant ainsi Ilithyie, déesse de l'accouchement[10]. Chasseresse à l'arc d'or[modifier | modifier le code] Surnommée « la Bruyante » (Κελαδεινή / Keladeinế), elle mène sa meute et la pousse de la voix. Didrachme d'Ionie représentant la déesse Artémis. Déesse vierge[modifier | modifier le code] Hommage[modifier | modifier le code]

Zeus Jupiter (XVIe) Benvenuto Cellini Museo Nazionale del Bargello, Florence Zeus, (Ζευς) dieu suprême des Grecs, est le fils de Cronos et de Rhéa, et l'époux d'Héra; il hérita lors du partage du monde entre ses frères Poséidon et Hadès, de la souveraineté sur les airs et les terres émergées. A l'origine, personnification du ciel clair et des phénomènes célestes, Zeus devint le dieu souverain des dieux et des hommes, ordonnateur du monde et garant de ses lois. Selon Homère, Zeus habite l'Ether c'est-à-dire la région calme et magnifique qui s'étend au-dessus de l'atmosphère terrestre, bien au delà des nuages et des tempêtes. Zeus fut assimilé par les Romains sous le nom de Jupiter qui hérita de ses légendes et de ses attributions. Jupiter Verospi © Musée du Vatican Un tel dieu devait naturellement être le plus fort et le premier des dieux. Il présidait à tous les phénomènes atmosphériques. Zeus sur son trône tenant le foudre Statue de Jupiter de Smyrne II siècle de notre ère Musée du Louvre

Perséphone Perséphone (Gr. Περσεφονη; Lat. Persephone) était la fille de Zeus et de Déméter ou selon d'autres sources la fille de Zeus et de la nymphe Styx. On l'appelait aussi Coré ou Cora c'est à dire la "jeune fille" ou Perséphassa. Pluton enlève Proserpine d'Andrea Appiani D'une grande beauté, Perséphone fut élevée en secret en Sicile par sa mère. Mais Hadès l'aperçut, il décida d'en faire sa reine des Enfers et de l'enlever avec la tacite complicité de Zeus. Hélios, qui voit tout, lui révéla finalement que si elle n'était pas sur Terre il se pourrait bien qu'elle fût aux Enfers. Zeus fut alors obligé de tenter une conciliation et conseilla à son frère de rendre Perséphone à sa mère avant que la terre entière ne soit complètement morte de faim. Les larmes de Déméter cessèrent de couler. Perséphone semble avoir finalement accepté son rôle de déesse des Enfers car, dans les légendes, elle agit toujours en accord avec son époux.

Hestia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie romaine, elle correspond à Vesta[1]. Ses attributs sont le feu, le foyer (familial comme civique) et l’âne[2]. Étymologie[modifier | modifier le code] Son nom ionien est Ἱστίη / Histíê et son nom dorien Ἱστία / Histía. Mythe[modifier | modifier le code] Hestia n'est pas mentionnée par Homère[5]. Culte[modifier | modifier le code] Le nom « hestia » désigne le foyer, tout particulièrement celui de la maison[17] ; Hestia en est la personnification. Hestia veille également sur le foyer domestique, centre symbolique de la maison. Dans le culte, Hestia est liée à Apollon : elle veille sur le foyer de Delphes, l'un de ses principaux sanctuaires[31] et à Délos, sa statue est assise sur l'omphalos. Lieux principaux de culte et sanctuaires[modifier | modifier le code] Iconographie[modifier | modifier le code] Hestia est rarement représentée dans l'art grec[21]. Sources complémentaires[modifier | modifier le code]

Portail:Mythologie grecque Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La mythologie grecque est l'ensemble des mythes provenant de la Grèce antique. Ces récits, familiers à tous les anciens Grecs, forment les fondements de leur religion ainsi que de la représentation qu'ils se faisaient du monde, au moins jusqu'à Protagoras (Ve siècle av. D'abord véhiculés par la tradition orale, les mythes grecs nous sont essentiellement connus grâce à des témoignages antiques (artistiques et littéraires) qui proviennent de toute la Méditerranée et s'étalent sur plusieurs siècles. Riches et variés, ces récits ont constitué — et constituent encore aujourd'hui — des thèmes souvent traités dans l'art, la philosophie et la littérature occidentale. 1 636 articles sont actuellement liés au portail Lumière sur... Patrocle est un héros légendaire de la guerre de Troie, compagnon (souvent amant ou cousin selon les auteurs) d'Achille. Son père est Ménétios, un Locrien d'Oponte. Lire l'article

EURYDICE et ORPHEE - Société psychanalytique du champ freudien Eurydice ET Orphée AS COHEN Raconter des histoires reste une occupation délicieuse dont les êtres humains raffolent. Elles traversent plusieurs disciplines : Les médias, la littérature, le théâtre, la danse, l’histoire etc… Les psychanalystes, avec et après FREUD, n’ont cessé de relater quelques histoires de cas. Certains cas sont devenus célèbres et ont reçu comme patronymes le signifiant de leur symptôme : « l’homme aux rats », l’homme aux loups… le cas Dora… joyce le Sinthôme. Raconter l’histoire d’un cas en psychanalyse et les problèmes que ça pose, est une façon pour l’analyste de poser son savoir de psychanalyste : C’est une illustration littéraire de l’espace psychanalytique, c’est à dire du transfert : Comment se passe la rencontre ? C’est là, comme dit Jacques LACAN, que l’interprétation doit être preste pour permettre l’entre-prêt, c’est à dire l’entre-prise psychanalytique. Voilà une belle histoire d’amour qui a fait couler beaucoup d’encre, et même des opéras. La solution ?

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