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ENTRETIEN AVEC JEAN-CLAUDE MICHEA

ENTRETIEN AVEC JEAN-CLAUDE MICHEA
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Michéa face à la stratégie Godwin Récemment associé à la galaxie lepéniste par un dossier du "Point", le philosophe Jean-Claude Michéa, auteur d'"Impasse Adam Smith", répond à ses détracteurs et se défend face à la tentative d'annexion de sa pensée antilibérale par l'extrême droite. Jean-Claude Michéa, capture d'écran Youtube Marianne : Un hebdomadaire faisait sa une, il y a quelques semaines, sur les «néocons», vous bombardant comme l'idéologue le plus emblématique d'une véritable lame de fond identitaire, souverainiste et protectionniste, et amalgamant votre nom à celui de Marine Le Pen, soi-disant admirative de vos écrits. Qu'est-ce que cela vous inspire ? Jean-Claude Michéa : N'exagérons rien ! Clemenceau et Staline avaient ouvert la voie - le premier en forgeant, en 1906, la notion de «complot anarcho-monarchiste» et le second, dans les années 30, celui d'«hitléro-trotskisme». J. Tout autre est la critique du libéralisme par les héritiers modernes de l'extrême droite du XIXe siècle. J. Propos recueillis par A.L. Repères

Voici pourquoi j'ai rompu avec la gauche Au moins depuis la parution d’Impasse Adam Smith en 2002, un livre de Jean-Claude Michéa est toujours attendu. Avec jubilation. Ou avec un fusil, c’est selon. D’abord parce que la parole de ce philosophe, nourri à la pensée de George Orwell, de Guy Debord et du meilleur Marx, est extrêmement rare dans les médias. Ensuite parce qu’il appartient à cette espèce politiquement ambidextre, hélas si peu représentée et si mal comprise, capable de se montrer aussi cruel à l’égard d’une gauche libérale qui s’autocaricature en valorisant toutes les prétendues transgressions morales et culturelles, qu’il sait se montrer lucide à l’égard de l’incroyable cynisme des dirigeants de la droite actuelle (Sarkozy et Copé en tête), lorsqu’ils se posent en défenseurs des « petites gens », que vient en fait piétiner tout leur programme économique, voué à l’expansion illimitée des intérêts du CAC 40. Un grand millésime donc, pour l’orwellien de Montpellier. Mais je n’ai là aucun mérite.

Entretien avec Olivier Berruyer : La fin d'un monde Le laisser-faire est-il libertaire ?, par Serge Halimi L’un est un philosophe passé des marges de l’édition au statut de référence de la contestation antiproductiviste. L’autre, un normalien de 30 ans tenant séminaire à l’Ecole normale supérieure. Leurs travaux respectifs semblent camper les deux pôles entre lesquels tâtonne la gauche française. Jean-Claude Michéa et Geoffroy de Lagasnerie s’opposent sur à peu près tout. Le premier pourfend le libéralisme culturel autant que le libéralisme économique ; le second salue en eux un « foyer d’imagination ». Livre après livre, Michéa a creusé l’idée que les avocats d’une « transgression morale et culturelle permanente » déblayaient sur le versant gauche du champ politique le terrain des « prédateurs de la finance mondiale ». L’œuvre de Michéa, qui se réfère souvent à George Orwell et à Christopher Lasch (1), se soucie plutôt de ressusciter les traditions populaires de la gauche. D’après Michéa, la gauche et l’extrême gauche sont trop « modernes » ? Le pari perdu de Michel Foucault

Jean-Claude Michéa Jean-Claude Michéa (né en 1950) est un écrivain et professeur de philosophie français. Les Intellectuels, le Peuple et le Ballon rond, 1998[modifier] Signaler l'intérêt philosophique d'un livre qui célèbre le football a en effet toutes les chances d'apparaître comme une provocation déplacée à une époque où le mépris des sentiments et des passions populaires est devenu un métier et passe pour une vertu. Les intellectuels, le peuple et le ballon rond, Jean-Claude Michéa, éd. Climats, coll. Préface à l'édition française de Culture de masse ou culture populaire de Christopher Lasch, 2001[modifier] Impasse Adam Smith. Impasse Adam Smith, 2002[modifier] Depuis Adam Smith, en effet, l'hypothèse capitaliste — à savoir l'idée que le libre-échange généralisé représente le meilleur fondement possible de l'harmonie sociale — repose sur un pari théorique dont les économistes officiels, à partir des travaux de Léon Walras, s'efforçaient d'obtenir la validation mathématique. Impasse Adam Smith.

Pourquoi la fondation Gates finance Total, Coca et McDo Où les bons samaritains placent-ils leur argent ? Chez McDo, BP, Coca-Cola, Exxon Mobil et même dans une société de prisons privées. C’est ce qu’ont découvert les journalistes du magazine américain Mother Jones en épluchant la déclaration fiscale 2012 (en pdf) de la fondation Bill et Melinda Gates. Officiellement, les 36 milliards de dollars (26,24 milliards d’euros) de cet empire aussi riche que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont censés « lutter contre la faim et l’extrême pauvreté ». Dans le détail, 3 milliards (2,7 milliards d’euros) vont aux géants du fast-food et des boissons gazeuses. Sylvain Lefèvre est chercheur à la chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l’université du Québec à Montréal (UQAM). Terra eco : Pour une fondation qui dit œuvrer pour la santé, investir 2,2 milliards de dollars (1,5 milliard d’euros) dans l’entreprise McDonald’s, c’est normal ? Sylvain Lefèvre : Ce n’est pas vraiment surprenant. C’est déjà arrivé.

Réflexions sur le libéralisme : chérir la liberté, justifier l’esclavage, par Lucien Sève Etre libéral, en principe, c’est militer, à l’école de grands auteurs comme Hugo Grotius ou John Locke, Adam Smith ou Alexis de Tocqueville, pour les libertés de l’individu contre l’absolutisme politique, le dirigisme économique, l’intolérance philosophique. Puissant mouvement de pensée et d’action qui, du XVIe au XVIIIe siècle et à travers trois glorieuses révolutions aux Pays-Bas, en Angleterre et en Amérique, a modelé toute l’histoire contemporaine. Or c’est justement avec lui que l’esclavage connaît son plus grand développement. L’ouvrage est consacré de bout en bout à l’expliquer, avec un luxe impressionnant de faits saignants et de citations suffocantes. Mais on comprend aussi que ce livre iconoclaste ait mis du temps à nous parvenir. Le Nouveau Monde, un « berceau vide » Il faut dire que le livre de Losurdo abonde en citations qui font très mal à la légende. « Il y a des hommes nés pour la servitude » En nous donnant beaucoup à apprendre, l’auteur nous donne plus encore à penser.

Jean-Claude Michéa Jean-Claude Michéa en 2008. Socialiste libertaire[2], il est connu pour ses positions engagées contre les courants dominants de la gauche qui, selon lui, a perdu tout esprit de lutte anticapitaliste pour laisser place à la « religion du progrès[3] ». Parcours[modifier | modifier le code] Fils d'Abel Michéa, résistant communiste pendant la Seconde Guerre mondiale, après des études secondaires au lycée Paul Valéry avec Alexandre Adler, Guy Konopnicki ou encore France Gall[4], il passe l'agrégation de philosophie en 1972. Il gagne en notoriété du fait de ses travaux consacrés à George Orwell qui font de lui « un auteur recherché »[5]. Idées[modifier | modifier le code] Participant depuis de nombreuses années à l'entraînement d'adolescents, il a publié un livre sur le football, tout à la fois éloge de ce sport populaire par excellence, et critique de l'industrie footballistique. Publications[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]

TSCG - Une playlist sur Dailymotion Dailymotion Sign in Playlist created by Mediapart | 11 videos Le débat TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (Bonus finances publiques) Create a Videozap Create a Videowall Create a Jukebox Grid List now playing Le débat TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (Bonus finances publiques) By Mediapart Le débat du TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (3/3) TSCG-Debat Trautmann Romagnan 3 TSCG-Debat Trautmann Romagnan 2 TSCG-Debat Trautmann Romagnan 1 TSCG : Cazeneuve - Joly, leurs désaccords sur le pacte budgétaire Bernard Cazeneuve sur les 3% de déficit Bernard Cazeneuve pour un "nouveau traité" européen Joly-Cazeneuve : la majorité et le TSCG Le débat du TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (2/3) Le débat TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (1/3) Added by Mediapart last year 625 views 564 views Débat entre deux socialistes en désaccord sur le TSCG : l'eurodéputée Catherine Trautmann le défend tandis que la députée nationale Barbara Romagnan s'y oppose. 355 views 361 views 887 views 554 views 250 views 224 views

Résumé : Le capitalisme est-il moral ? Le capitalisme est-il moral ? Philosophe et enseignant français né en 1952, André Comte-Sponville est l'auteur de nombreux ouvrages qui mettent la philosophie à la portée de tous. Philosophe humaniste, il a remis la recherche de la sagesse au goût du jour et a écrit sur beaucoup des thèmes classiques traités par les philosophes antiques ou des siècles passés, y compris sur la philosophie politique. André Comte-Sponville a été croyant jusqu'à ses 18 ans, ce qui explique son intérêt pour la religion. Il se définit d’ailleurs comme un athée fidèle car il se reconnaît dans une certaine tradition et histoire des valeurs gréco-judéo-chrétiennes. Le capitalisme est-il moral ? Le Capitalisme est-il moral ? I Le retour de la morale 1. La génération soixante-huitarde ne se préoccupait pas réellement de la morale, mais davantage de l’immoralisme, de la libération totale ; Comte-Sponville nomme cette idéologie l’« idéologie du tout politique » : l’apolitisme était alors quasiment inenvisageable. 2.

Vandana Shiva : « Le libre-échange, c’est la dictature des entreprises » Basta ! : Les combats que vous menez sont liés à la souveraineté – alimentaire, sur les terres, l’eau, les semences. Qu’est-ce que la souveraineté ? Vandana Shiva : La redéfinition de la notion de « souveraineté » sera le grand défi de l’ère post-globalisation. Pour garantir cette souveraineté, faut-il fermer davantage les frontières ? Aucune frontière n’est jamais totalement fermée. Nous ne disons pas « non au commerce », mais « non au commerce dérégulé ». Le protectionnisme peut-il être une solution face à cette exploitation du vivant, en empêchant les multinationales d’avoir accès à ces ressources qu’elles exploitent ? Tout comme nous devons redéfinir la notion de souveraineté, nous devons repenser la notion de protectionnisme. Cet endettement des paysans est lié à une décision politique particulière : la dérégulation du marché des semences, qui a permis à Monsanto de devenir par exemple l’unique vendeur de semences sur le marché du coton. Il y a deux types de biens communs.

L'utilitarisme. Maximiser le bonheur Promouvoir le bonheur de tous, telle est la finalité de l’utilitarisme. Il propose une morale rationnelle, tout à la fois à la fois individuelle et collective, pour évaluer les actions de chacun et, plus largement, les choix sociaux et politiques. Alors que l’utilitarisme est l’un des principaux courants de pensée de la philosophie anglophone, il existe en France une forte hostilité à son égard et même un Mouvement anti-utilitariste dans les sciences humaines (MAUSS). Quels sont donc les atouts et les faiblesses d’une philosophie morale et sociale qui a donné lieu à des jugements aussi opposés ? Une morale rationnelle L’utilitarisme soutient que le bonheur individuel et collectif est la seule fin morale digne de ce nom. L’utilitarisme a deux atouts. Ensuite, l’utilitarisme juge une action en fonction de ses conséquences objectives, pas en vertu de principes ou de croyances a priori. L’utilitarisme est l’adversaire principal du kantisme. Une conception du choix social (1) J. Utilitarisme

L’économie décolle sur ARTE › Temps forts Du 7 octobre au 4 novembre, ARTE explore toutes les facettes de l’économie moderne : mainmise du capitalisme financier sur la production, évolution des modèles économiques, blanchiment d’argent, alternatives à la croissance… Des patrons et des hommes « Fortunes et bijoux de famille » - Mardi 7 octobre à 20h50.Les belles années du capitalisme productiviste et glorieux. C’est l’époque de l’Etat-Providence en France et du miracle économique allemand. Mais, déjà le doux parfum de l’argent étend son pouvoir, des réseaux de financement occulte se constituent pour lubrifier les échanges et obtenir les commandes publiques nécessaires. « Capitalistes sans entreprises » - Mardi 7 octobre à 22h05. Le capitalisme « Adam Smith : à l’origine du libre marché ? « La richesse des Nations, nouvel évangile ? « Ricardo et Malthus, vous avez dit liberté ? « Et si Marx avait raison ? « Keynes / Hayek, un combat truqué ? l’économie collaborative « Echange, troc et partage, bien plus qu’une mode ?

Du nihilisme à l’émancipation, par Evelyne Pieiller (Le Monde diplomatique, février 2015) Affirmer que ce qu’il est convenu d’appeler le progrès est une notion occidentale, et douter qu’il représente véritablement un… progrès, n’est pas exactement d’une nouveauté saisissante. Souligner que l’ère de la mondialisation néolibérale suscite au nom de ce même progrès le développement d’une pathologie — le narcissisme plus ou moins pervers — et la salue comme un signe de normalité ne l’est pas davantage. Le philosophe Dany-Robert Dufour (3) développe une réflexion parallèle. Mais, selon lui, ce travail de sape du nihilisme aurait pour origine la « dimension délirante » nichée « dans la rationalité occidentale et son cœur cartésien ». On peut ne pas accompagner cette condamnation de la raison, et dissocier son pouvoir libérateur du rôle que lui a fait jouer le capitalisme en la transformant en « ratio ».

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