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Lâcher prise, c’est accepter ses limites

Lâcher prise, c’est accepter ses limites
A force de vouloir contrôler tout ce qui nous entoure, nous gaspillons notre énergie et perdons notre sérénité. D’où le fameux “lâcher-prise” ! Une attitude intérieure d’ouverture à la vie et aux autres dont l’écrivain Gilles Farcet nous livre quelques clés. Pascale Senk Comment lâcher prise ? A découvrir Gilles Farcet Auteur, entre autres ouvrages, de Regards sages sur un monde fou (La Table ronde, 1997), un livre d’entretiens avec Arnaud Desjardins dont il est l’un des collaborateurs à l’ashram d’Hauteville, en Ardèche. Il faut, paraît-il « lâcher prise ». Quelle est donc cette « prise » qu’il conviendrait de desserrer ? Entretien avec l'écrivain Gilles Farcet. Avant de prétendre "lâcher", encore faut-il savoir ce que nous "tenons" ? Au commencement de toute "prise" se trouve l’ego, une conviction, un ressenti dont tout découle. Ce lâcher-prise ne sous-entend en rien une négation de l’individualité. Voilà pour la métaphysique, qu’en est-il de la pratique au quotidien ? Related:  Lâcher-prise

Comment lâcher prise: quelques moyens Retenir équivaut à croire qu’il y a seulement un passé; lâcher prise, c’est savoir qu’il y a un avenir. Daphne Rose Kingma Lâcher prise peut s’expliquer et s’appliquer de bien des façons. Mais une manière très simple de l’apprivoiser consiste à l’opposer à son contraire: le contrôle. Tous, à des degrés divers, nous aimons bien avoir le contrôle, que ce soit sur notre travail ou des parties de celui-ci, sur notre vie personnelle, sur nos émotions, sur les autres peut-être. Nous aimerions bien parfois avoir le contrôle sur des événements qui, justement, sont hors de notre contrôle. Lorsque nous réalisons que nous ne pouvons changer ni les événements ni les autres et que nous pouvons seulement changer notre façon de les percevoir, nous sommes dans le lâcher prise. De la même façon, lorsque nous modifions notre action pour arriver à un résultat, nous faisons preuve de flexibilité et de notre habileté à décrocher d’une conduite stérile. Le lâcher-prise et nos objectifs Conclusion WordPress:

Que cachent nos sensations de « déjà vu » ? © Jupiter Je suis déjà venu ici, j’ai déjà vécu ce moment, j’ai déjà vu cette personne… Nous avons tous connu cette étrange sensation. Jeu de la mémoire, de l’inconscient ou de nos émotions : comment expliquer ces impressions passagères ? Sylvain Michelet Parfois, c’est juste le quotidien qui se décale un peu. Un objet de fascination inquiétante Mais cette sensation de déjà vu, que 60 à 70 % des gens disent avoir expérimentée au moins une fois dans leur vie, ne se laisse pas oublier facilement. Une telle source d’inspiration ne pouvaient pas laisser indifférents les artistes, écrivains ou poètes. « Non, Temps, tu ne te vanteras point que je change ! Un souvenir refoulé Freud lui-même ne résiste pas à cet appel, et trouve au déjà vu une place dans sa grille de lecture. Comme le rêve, le déjà vu serait une expression de nos désirs secrets ?

Il faut lâcher, même le lâcher-prise. Alexandre Jollien © P.G. Lopreno-Opale Psychologies : Comment entendez-vous l’expression « prendre sa vie en main » ? Alexandre Jollien : Longtemps, j’ai cru que cela signifiait maîtriser sa vie. Est-ce le fameux lâcher-prise ? Je n’aime pas cette expression. Qu’est-ce que cela signifie, alors, concrètement ? Qu’il faut lâcher, même le lâcher-prise ! Les rêves, nos alliés de nuit « C’est vraiment étrange. Cette nuit, dans mon sommeil, je retrouvais mon père, mort il y a quinze ans. Il était sans rides, jovial, en pleine forme. Nous avions une longue conversation, et ce matin, je me suis réveillée avec une belle énergie, comme renouvelée. ». « Moi, j’entrais dans une maison et je découvrais encore et encore des pièces inhabitées… » Ces dialogues de rêveurs étonnés, nous en avons tous. Avec nos conjoints, nos collègues, nos enfants… A chaque fois, celui qui nous raconte l’un de ses rêves nous fait un cadeau. Protecteurs des rêveurs Messagers des dieux grecs, inspirateurs des prophètes ou des grands chefs indiens, nos récits oniriques ont toujours été perçus comme des guides bénéfiques. Notre vie onirique nous permet aussi de recycler, trier, éliminer certaines informations accumulées lors des événements de la journée. Surtout, les rêves semblent avoir le pouvoir de nous mettre en contact avec une réserve de connaissance ancestrale et universelle.

Lâcher prise et être là Arnaud Desjardins : Le lâcher-prise est un geste intérieur qui interfère avec notre manière habituelle de réagir. Certains lâcher-prise nécessitent une grande force de conviction, d'autres sont plus aisés à opérer. Puis vient un jour où nous constatons que le fait de lâcher est devenu permanent. On pourrait même dire que le lâcher-prise est devenu inutile car il n'y a plus de prise, plus d'appropriation de la réalité. Une détente s'est établie, nous sommes en contact avec la réalité, instant après instant, sans projections sur le futur, ce qui nous permet d'accomplir les actions qui nous paraissent justes et appropriées, dans le relatif. L'action est toujours relative, d'une part parce qu'elle s'insère dans un ensemble de chaînes de causes et d'effets que nous ne maîtrisons pas, ou très partiellement, et d'autre part parce que nous-mêmes avons des capacités relatives. N. A.

Rêves : des images à messages Un animal, une voiture, une liasse de billets… Chacun de nos rêves s’articule plus particulièrement autour d’une image. Puisées à la fois dans l’histoire singulière du rêveur, mais aussi dans son environnement culturel – « l’inconscient collectif », selon Jung –, ces images « dominantes » symbolisent ses désirs, besoins ou préoccupations les plus fortes du moment. L’écrivaine et journaliste Hélène Renard, spécialiste des rêves, a mis au point une méthode originale d’interprétation nourrie de psychanalyse et de symbolisme. Comme base de travail, elle propose au rêveur de se dire au réveil : « J’ai fait un rêve de… » Spontanément, des réponses s’imposent : « d’animal », « d’argent », « de tunnel »… Ce sera l’image dominante. Lorsque plusieurs images fortes se chevauchent, elle recommande pour y voir plus clair de titrer le rêve. Ces images dominantes sont des clés offertes au rêveur pour gagner en connaissance de soi, pour mieux comprendre les émotions et les désirs qui le traversent.

Six exercices pour apprendre à lâcher prise Lâcher prise ne signifie pas laxisme ou abandon. Cela veut dire qu'on accepte de regarder une situation d'un autre point de vue en renonçant à tout contrôler, pour soi-même et pour les autres. Le manager en sera soulagé, libéré et donc plus efficace. Se recentrer sur soi afin de calmer ses émotions, ses peurs, ses pensées, son corps permet de trouver une autre dynamique de fonctionnement. 1. Prenez conscience que pouvez agir sur ce qui dépend de vous mais pas sur ce qui ne dépend pas de vous. 2. La simple idée de lâcher prise vous fait paniquer? 3. "Je vais y arriver", "Je fais le pas suivant", "Ceci est une étape dans mon évolution"... 4. lI s'agit de se focaliser sur son physique afin de sortir du rythme infernal des pensées qui vous vous empoisonnent la vie. 5. Trouvez un symbole qui représente la paix, l'équilibre : soleil, prairie, forme douce, couleur... 6. Le lâcher-prise demande de la flexibilité mentale. (1) auteure de "4 étapes et je lâche prise!"

Au top…même avec les autres © Jupiter Pas facile de toujours exprimer sa meilleure part avec son conjoint, ses amis, ses collègues. Nous vous proposons six manières de vous améliorer… et de vous rendre la vie plus belle. Flavia Mazelin-Salvi Parodiant la maxime zen « Chaque occasion est la meilleure des occasions », on pourrait dire : « Chaque relation est la meilleure des relations. » Chacune d’elles révèle nos motivations, nos sentiments et nos émotions, et nous offre aussi la possibilité d’évoluer et d’exprimer la meilleure part de soi. La plus authentique et la plus bienveillante. Ces manifestations – comme les travaux respectifs du psychiatre David Servan-Schreiber et du neurologue Antonio Damasio l’ont démontré – ont des conséquences aussi directes que négatives sur notre équilibre physiologique et émotionnel. Repérez le rôle dans lequel vous vous enfermez Vous portez-vous toujours volontaire pour réconforter ou rendre service ? Retournez vos projections

Lâchez-moi avec votre lâcher-prise Face à certaines situations difficiles auxquelles je suis confrontée en cette fin d’année, une petite voix résonne dans ma tête : “lâche prise !”. Que dois-je en faire ? A quoi cela m’invite-t-il exactement ? Qu’est-ce que ça m’apporterait ? Et que risquerais-je de perdre ? Parfois, j’ai l’impression que, si je lâche prise, une part de moi, un peu lâche (facile, je sais, mais bon…), se résignerait. Qu’implique-t-il donc ? Allez, lâche prise ! Si on se réfère au Larousse, le lâcher-prise semble plutôt positif puisqu’il est défini comme un “moyen de libération psychologique consistant à se détacher du désir de maîtrise”. Mais voilà, il est souvent présenté comme LE remède à toutes nos difficultés et, pire, comme un impératif. De l’importance de distinguer acceptation et résignation Dans certains cas, le lâcher-prise peut être vécu comme une résignation. “Dans la résignation, explique Pierre Portevin, nous renonçons à quelque chose qui nous paraît hors de portée. S’accepter soi-même Victoria

Tout ce que ma maison dit de moi On y aime, on y souffre, on y rit. Il n’y a pas si longtemps, on y naissait et on y mourrait… Normal, dès lors, que le fantasme d’une villa portant le doux nom de Mon rêve ou de Do mi si la do ré ait agité bien des esprits. Cela, c’était il y a cinquante ans. Jamais nous n’avons été aussi attentifs à "l’art d’habiter", comme le confirme une récente enquête sur les Français et leur maison (enquête Cetelem menée en octobre dernier auprès d’un échantillon de 800 personnes représentatives de la population française âgées de 18 ans et plus). La dimension protectrice Depuis 1996-1998, période de reprise économique, on sentait qu’un lien quasi fusionnel à la maison s’installait dans notre société, explique Catherine Sainz, directrice de l’étude précédemment citée. "L’abri", "le refuge", "le havre de paix", "le lieu de repos" : tels sont les termes apparus en masse lorsque nous avons demandé aux internautes de psychologies.com de qualifier leur habitat. L’expression de soi

Sketchnote vidéo: l'importance du lâcher-prise Je voudrais vous parler d'un livre très intéressant. Il aborde le lâcher-prise, sous un angle nouveau et il y a un lien fort avec la pensée visuelle! La sketchnote en haut de cet article reprend les points clés de cet ouvrage, intitulé "Tinkle, Dabble, Doodle, Try" et écrit par le Docteur Srini Pillay, diplômé de la Faculté de Médecine d'Harvard et expert en neurosciences . Vous pouvez sur l'image pour agrandir la sketchnote et l'observer avec plus de détails. Réalisée sous iPad avec l'application Procreate, cette sketchnote m'a servi de point de départ pour créer une courte vidéo explicative. Le réseau par défaut : une découverte récente et majeure Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le cerveau au repos est très actif. Il s'agit d'un réseau de neurones qui s'active lorsque nous sommes au repos, non focalisés sur une tâche précise. L’activité du réseau par défaut (RD) présente la particularité de diminuer dès lors que nous sommes focalisés sur une tâche particulière.

La famille, berceau du moi Cela commence très tôt, dès les premiers battements du cœur, dans le ventre maternel. Avant même que ses organes soient définitivement formés, le fœtus perçoit ce que ressent sa mère, entend la voix de son père, distingue leurs émotions. « C’est avec ces premières sensations que le moi de l’enfant commence à se dessiner, dans la sécurité d’une grossesse désirée ou dans les angoisses d’une mère inquiète, explique le psychanalyste Gérard Sévérin. Ensuite interviennent les premiers mois de la vie : premiers regards, premiers mots, premiers gestes. Véritable éponge, le bébé va percevoir toutes sortes de sentiments pas nécessairement exprimés. « Le nourrisson a un besoin instinctif et vital d’appartenir à la famille dans laquelle il naît pour se sentir en sécurité, écrivent Marlies Holitka et Elisabeth Remmert dans “Guérir dans sa famille” (Guy Trédaniel, 2002). Une loyauté inconditionnelle Ça, c’est la théorie. Le poids des messages parentaux

Comment bien s'interroger sur soi ? Nous avons tous nos angoisses, nos doutes existentiels qui nous poussent à nous remettre en cause régulièrement. Mais comment savoir si les noeuds que nous nous faisons au cerveau ont une sérieuse raison d’être ? Hélène Fresnel Sommaire Déjà épuisés à peine deux mois après la rentrée. Une réaction viscérale A découvrir Vous remettez-vous en question ? Que serait alors « se remettre en question » ? Jusqu’à l’année dernière, Aurélie, 40 ans n’avait pas vraiment l’habitude de s’interroger sur elle-même : « Pas le temps. L’onde de choc a toujours des répercussions similaires : nous commençons par essayer de trouver des responsables, soit les autres, soit nous-même. Une forte pulsion de vie Face à la montagne d’angoisse générée par nos envies de changement, nous préférons parfois renoncer, nous imaginer que la mission est impossible. « Certains se disent : “Tu vois bien, tu n’as pas les moyens de tes espérances, pas les moyens de faire bouger les choses”, poursuit Anne Dufourmantelle.

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