Le prêt-à-porter masculin adopte une stratégie d'hypersegmentation
Flambée des matières premières, hausse des salaires de la main-d’œuvre chinoise, arbitrages des ménages défavorables aux dépenses d’habillement… : les distributeurs de prêt-à-porter pour hommes sont soumis à rude épreuve. Les perspectives de croissance de la consommation de vêtements pour hommes s'établiraient néanmoins à + 1 % à l'aube 2013 après un recul de 0,5 % prévu cette année. Les chaînes spécialisées (Célio, Jules, etc.) sont de plus en plus concurrencées par l'arrivée d'opérateurs étrangers spécialistes du PAP mixte comme Uniqlo, Abercrombie, etc. Pour émerger, les acteurs du PAP masculin adoptent des stratégies d'hypersegmentation.
Celio
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Celio est une entreprise française de prêt-à-porter masculin fondée par Maurice Grosman en 1976. Historique[modifier | modifier le code] En 1970, Maurice Grosman et son épouse ouvrent une boutique de prêt-à-porter féminin, CLEO 3000 rue Saint-Lazare à Paris[4]. À partir de 1986, Celio s'installe dans des centres commerciaux et ouvre son 100e magasin en France en 1992, année où la marque s'internationalise et ouvre un magasin en Belgique. En 2005, Marc et Laurent Grosman rachètent 51 % du capital du groupe de prêt-à-porter féminin Jennyfer, qui détient 350 magasins[5]. En 2018, Celio compte 1 100 magasins répartis dans 50 pays et emploie 4 000 personnes puis plus de 1 300 l'année suivante dont plus d'un demi-millier en France[3]. En 2019, Celio réalise 465 millions d'euros de chiffre d'affaires en France[8]. Logos (identité visuelle)[modifier | modifier le code] Logotypes de l'entreprise Controverses[modifier | modifier le code]
Le prêt-à-porter masculin relève ses manches
Crédits photo : shutterstock.com Les enseignes de mode masculine auraient-elles fini de manger leur pain noir ? Oui, répond une étude Xerfi* qui prévoit un rebond des ventes d’ici 2018 après un recul de 1 % en 2016. La raison ? Un appétit des jeunes urbains pour la mode et le « lifestyle » Les enseignes de prêt-à-porter masculin ont été bousculées par la stagnation de la consommation mais aussi par les coups de boutoir des pure players, des enseignes mixtes et des magasins multimarques. Miser sur le multicanal Pour attirer les jeunes urbains, les enseignes font leur révolution numérique. Olly Gan, réseau de 150 boutiques dont 40 en franchise, suit la même stratégie Améliorer les services L’accueil, justement. Animer les collections Brice et Jules, deux des enseignes du groupe Happy Chic, se sont davantage orientées vers la dynamisation de leur offre. Bref, le secteur n’est pas à court d’idées. *Etude Xerfi, "La distribution de prêt-à-porter masculin", octobre 2016.
Les enseignes de fringue se font la malle
Les clientes sont encore là, mais les rayonnages sont déjà à moitié vides. À quelques jours de la fermeture définitive de sa boutique, Lydie, dionysienne et responsable adjointe du magasin, ne se départit pas de son grand sourire si communicatif. Pourtant le moment est forcément un peu lourd. « Les clientes sont déçues. J’en ai même vu certaines pleurer. Beaucoup sont des mères de famille qui n’ont jamais l’occasion d’aller faire du shopping à Paris. Et pour acheter aussi, car ce n’est visiblement pas un problème de chiffre d’affaires qui motive la fermeture de la boutique dionysienne. « Camaïeu, c’est une enseigne qui marche fort et la boutique fait de bons chiffres. Mais comme pour Celio avant l’été, et visiblement pour les mêmes raisons, le couperet est tombé en cette rentrée 2018. 10% de vacance commerciale en centre-ville Mais tout le monde ne désespère pas non plus. Yann Lalande
stratégie de communication Celio* by Hedi Ben Brahim Baazaoui on Prezi