Du bonheur éternel dans diverses îles de bienheureux D’après les premières croyances connues, dieux - immortels et bienheureux - se sont différenciés des hommes, affrontés à la fatalité de la mort. Par là même cela permettait l’invention de la littérature. Le premier récit de la culture occidentale est l’Epopée de Gilgamesh, où le héros éponyme recherche la fleur d’immortalité, pour guérir son ami de la mort. Quelques lieux de séjour des dieux : montagnes et îles Les dieux de différentes cultures apprécient les sommets des montagnes, qui sont considérés comme sacrés, ou encore les îles. Quelques îles venues au merveilleux ancien Dans diverses cultures, on trouve aussi des descriptions d’îles merveilleuses, qui ont pour effet de faire rêver devant une sorte d’exotisme, sans pour cela qu’y habitent des dieux ou des bienheureux. Les Îles plus récentes où l’on situe des immortels C’est aussi par une parodie que Swift inaugure les modernes îles merveilleuses. Les îles de récentes merveilles L’invention de Morel
Projet Pilote d’Ouverture des Petites Communes | Tous les territoires ne sont pas égaux face au développement des usages numériques. Les zones rurales et petites communes restent encore largement absentes des démarches d’ouverture de données. A défaut de présence d’acteurs de l’innovation, de moyens et de données qualifiées, les initiatives communales sont-elles pour autant condamnées à la marginalisation ? Les premières tentatives Quelques initiatives d’ouverture de communes existent cependant. Ces premiers pas démontrent de l’intérêt de certaines communes pour l’open data mais il s’agit encore essentiellement d’initiatives ponctuelles et peu structurées, avec en moyenne la publication de 3 jeux de données. L’ouverture au-delà des données Au-delà de l’ouverture pour la réutilisation des données, les démarches de publication proactive permettraient déjà de faciliter l’accès à l’information publique. Les communes sont loin de représenter un modèle d’accessibilité aux informations publiques. La question des moyens La preuve par l’exemple
Vermilion Sands Sables émouvants La science fiction de James Graham Ballard est réputée difficile et extrême. Affilié à la New Wave britannique de la fin des années 60 aux côtés de Michael Moorcock et Brian Aldiss, il est l’un des piliers de la revue New Worlds, et assoit sa réputation sur des textes expérimentaux et provocateurs tels que Crash, I.G.H ou L’île de béton. Assez loin des techniques de narration empruntées aux auteurs de la beat generation, notamment William Burroughs, et qu’il expérimentera dans des œuvres comme Le salon des horreurs, derrière la sensualité ophidienne de ce titre –Vermilion Sands– se cache la rencontre improbable entre Ray Bradbury et Scott Fitzgerald. Si ces neuf nouvelles ayant toutes pour théâtre une étrange station balnéaire, nous rappellent Les chroniques martiennes, la couleur des textes nous ramène, elle, à la prose lancinante de Gatsby le magnifique. Eric Holstein
Rencontres MOUSTIC 2013 c'est (presque) parti !!! | Libre et collaboration Villa Morel | Lieux et espaces autres Al'Terre Breizh Cinéma réseau » 2009 » décembre Robert Smithson, Museum of the Void, 1969. Robert Smithson dans A Cinematic Atopia (1) imagine une salle de cinéma transformée en un vaisseau immobile souterrain où l’espèce humaine vient s’oublier dans la contemplation d’un monde de substitution. Il souhaite construire une salle de cinéma dans une caverne ou une mine abandonnée, filmer l’opération de construction et projeter ce seul film dans la caverne. Robert Smithson dans son essai Entropy And the New Monuments compare la salle de cinéma à une machine à conditionner les esprits. “Le confinement du corps à l’intérieur de ces boîtes obscures conditionne indirectement l’esprit. Or malgré les critiques des salles de cinéma émises par Smithson, le cinématographe permet de par son dispositif, de proposer au spectateur un espace de concentration, ou de perception pendant un certain temps. Le “demi-diable Centrotus cornutus in copula…(photo P.Falatico) (1) Robert Smithson.
Les Inédits Fantastiques de l'INA : L'Invention de Morel Rating: 4.6/5 (5 votes cast) L’Invention de Morel De Claude-Jean Bonnardot Avec Alain Saury, Juliette Mills et Didier Conti France – 1967 – 1h40 Rating: S’il ne bénéficie pas la même renommée que son ami et compatriote Jorge Luis Borges, l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares publie en 1940 un classique de la littérature fantastique, L’Invention de Morel, qui revisite à sa manière Robinson Crusoé et surtout L’Île du docteur Moreau. Le roman de Casares n’a jamais été adapté au cinéma. Réalisé par Claude-Jean Bonnardot, cinéaste noyé dans la Nouvelle Vague qui refera surface à la télévision, L’Invention de Morel reste extraordinairement fidèle au roman de Casares. Réinterprétation SF de la thématique des histoires de fantômes, L’Invention de Morel est l’une des plus brillantes métaphores sur l’incommunicabilité entre les êtres doublée d’une réflexion sur le pouvoir de la reproduction mécanique, qu’elle soit sur film, sur disque ou n’importe quelle autre support inventé par l’homme. The Vug