La leçon d’ignorance Philippe Meirieu recommandait récemment à ses amis de lire le discours que Daniel Pennac a prononcé à l’université de Bologne, lors de la réception organisée en son honneur à l’occasion de sa nomination de docteur honoris causa. Un savoureux hymne aux pédagogues et passeurs, à la lecture et à l’imagination, intégralement publié sur le site de l’Express. Je vous recommande à mon tour de le lire « cette voix de mauvais élève, d’ignorant, de celui qui ne répondait à aucun des critères que l’institution exigeait de lui ». Sa description des élèves qui entrent dans une librairie comme dans une pharmacie est un délice. « Ils se présentent au libraire avec la fameuse liste des livres à lire, comme un enfant avec son ordonnance. Mais, on ne s’en étonnera pas, la phrase qui m’a le plus touché est celle-ci : Quand on a la volonté et donc la patience d’observer les élèves, on lit cette résignation sur les visages et dans les regards.
Cerveau droit ou cerveau gauche? Quel est votre style d'apprentissage Êtes-vous plutôt « cerveau droit » (créatif) ou « cerveau gauche » (rationnel). Selon le cas, votre style d’apprentissage — votre façon d’apprendre — sera forcément très différent ». Par conséquent, le style d’enseignement du formateur qui sera le plus susceptible de favoriser l’acquisition de connaissances sera lui aussi très différent. C’est du moins ce qui ressort de l’infographique très intéressant présenté en bas de page et provenant du site OnlineCollege.org. À moins de se trouver dans une classe très homogène, comme par exemple un groupe d’étudiants en art, ou en programmation informatique, les groupes d’étudiants ou de participants à une formation regrouperont à la fois des gens appartenant aux trois catégories (gauche, droit et équilibré). Par conséquent, si on veut favoriser l’apprentissage des notions et concepts par l’ensemble des participants, peu importe leur style d’apprentissage, le formateur doit marier les deux styles d’enseignement. Via: Online College Advice
Ploërmel. Une conférence sur la dépendance aux écrans - Ploërmel - Multimédia et nouvelles Le petit dernier est sur Facebook 24 heures/24 ? Il passe des nuits blanches sur ses jeux ? Jeudi, une conférence sur l’usage des écrans par les enfants décryptera ces comportements, qui ne sont pas sans risques. Entretien Dr Christine Latimier, médecin addictologue. À qui s’adresse la conférence et sur quoi portera-t-elle ? La conférence portera sur les relations des enfants et des ados aux écrans, télévision, internet, jeux vidéo, facebook, smartphone…, avec des conseils très pratiques. Quels sont les « symptômes » qui doivent alerter ? Cela dépend des ados : comment il va, est-ce qu’il est angoissé… Mais 40 heures par semaine sur les jeux, c’est un usage problématique. Être accro aux écrans, c’est grave ? Les jeux vidéo, c’est formidable. Vous recevez beaucoup de ces dépendants ? Sur les 3 000 patients qui consultent pour un problème d’addictologie dans le Morbihan, une trentaine le fait pour une dépendance aux écrans, surtout aux jeux vidéo. Ils doivent instaurer des règles de vie.
Stress, peurs et traumatismes : la plasticité du cerveau serait capable de s’adapter et nous protéger Des chercheurs d’une équipe anglaise de l'Université d' Exeter Medical School (UEMS) ont pour la première fois identifié le mécanisme qui nous protège du développement de la peur incontrôlable. Nous le savons et l’apprenons régulièrement, notre cerveau a la capacité extraordinaire de s'adapter à des environnements changeants. Cette capacité est nommée par les experts, la « plasticité ». La plasticité neuronale (ou neuroplasticité) nous protègerait du développement de certains troubles mentaux à la suite de stress et de traumatismes. Cette nouvelle étude, publiée dans la revue de psychiatrie Molecular Psychiatry (1) du journal Nature, vient confirmer cette propension naturelle et approfondir le champ de compréhension de son mécanisme. Avant un événement traumatique, les récepteurs PAR-1 vont habituellement informer les neurones amygdaliens de rester actifs et de produire des émotions vives. Sources A lire « Psychologie de la peur.
Lincohérence du monde des adultes Les adolescents évoluent chaque jour au sein de trois milieux différents, la famille, l’école, la rue. La différence entre un jeune bien inséré et un jeune en voie de marginalisation se mesure au temps qu’il passe dans la rue : pour le premier, la rue n’est qu’un espace de circulation, il s’en sert pour aller d’un lieu à l’autre ; pour un jeune en voie de marginalisation, c’est un espace de stagnation : il ne se sent bien ni chez lui, ni à l’école, et la rue représente pour lui un espace de liberté. Chacun de ces lieux est imprégné par une culture : culture familiale, très marquée par le pays d’origine ; culture républicaine de l’école ; culture de la rue, marquée par un certain code de l’honneur, mais aussi par un code de communication fondé sur le caïdat et très influencé par les médias. On comprend que devant cette incohérence du monde des adultes, les jeunes n’aient le choix qu’entre devenir fous ou devenir violents ; qu’ils deviennent violents me paraît un signe de bonne santé !
Quand la science lit dans vos rêves Photo : iStockphoto Le temps où il sera possible de visualiser le contenu de vos rêves approche, du moins c'est ce qu'affirment des chercheurs japonais qui sont parvenus à produire l'imagerie visuelle de certains objets qui apparaissent dans les rêves de sujets à partir des signaux neuronaux enregistrés pendant leur sommeil. Le Pr Yukiyasu Kamitani et ses collègues du laboratoire de neurosciences computationnelles de l'Institut japonais de recherche avancée en télécommunications affirment que c'est un examen par résonance magnétique (ERM) qui a permis de révéler les images vues par les dormeurs lorsqu'ils entrent dans les premières phases du sommeil. « Depuis longtemps, les hommes s'intéressent au rêve et à son sens, mais jusqu'à présent, seul le rêveur en connaissait le contenu. » — Pr Yukiyasu Kamitani Les chercheurs estiment pour le moment que leur technique est efficace à 60 %. « J'ai toujours pensé que le décodage de rêves était possible, du moins pour certains détails particuliers.
Colloque - Enfants mut@ants ? Révolution numérique et variations de l'enfance - 17-19 oct 2013 Mercredi 8 mai 2013 3 08 /05 /Mai /2013 00:13 Colloque Appea Enfants mut@nts ? Révolution numérique et variations de l’enfance 17,18 & 19 octobre 2013 Paris - Cité des sciences Penser, savoir, informer, mémoriser, apprendre, enseigner, bouger, être. La révolution numérique actuelle engendre, à vitesse fulgurante, l’humanité 2.0, dont il est bien difficile de penser en temps réel les trajectoires évolutives. L’humanité semble connaître une métamorphose si exceptionnelle au niveau mondial qu’on la compare déjà, en puissance et en nature, à d’autres périodes historiques de grandes mutations anthropologiques, scientifiques et culturelles (découverte de l’écriture, invention de l’imprimerie, …). Que nous apprennent ces premières générations digital native ? Programme en cours de finalisation bientôt disponible Conception Organisation colloque Robert Voyazopoulos voyazopoulos@free.fr 01 47 88 97 20 Léonard Vannetzel leovannetzel@hotmail.com 06 62 59 50 44 www.appea.org
Jean de la Lune : si différent, si proche Le thème du soi et de l'altérité est très présent dans le film Jean de la Lune. Le personnage est confronté, sur Terre, à l'image de soi et des hommes, ce dont il n'avait aucune idée lorsqu'il était encore dans sa bulle dans l'espace. Tel l'enfant découvrant sa propre image, il devra faire l'apprentissage de ces différences. © Le Pacte distribution 2012 L'essentiel - Jean de la Lune est un être lunaire au sens propre : immatériel, solitaire et lointain. - Le regard décalé qu'il porte sur les hommes révèle certains de nos penchants les moins enviables. - Seul depuis toujours, Jean de la Lune est contraint à nouer le contact avec les autres. L'auteur Serge TISSERON est psychiatre, psychanalyste et docteur en psychologie habilité à diriger des thèses à l'Université Paris Ouest Nanterre. Étranger à notre monde Imaginez une créature blanche, au visage rond et aux yeux en forme de pleine lune. La comète le conduit donc sur terre, et y fait un grand trou en tombant.
Philippe Blanchet : L’école a toujours été un lieu de violence Pour Philippe Blanchet , professeur à Rennes 2, la dénonciation médiatique de la violence scolaire empêche justement de l'affronter avec sérieux. Dans son n° du 25 avril 2013, le Nouvel Obs a consacré un dossier à « La violence à l’école ». Ce dossier commence par un sous-titre qui en dit beaucoup sur les présupposés idéologiques du dossier : « L’école n’est plus le sanctuaire d’antan. Les coups, le harcèlement, les insultes font désormais partie de son quotidien ». Que l’on dénonce la violence en général sous toutes ses formes est compréhensible, bien qu’on puisse se demander si des formes mineures de violences ne sont pas inévitables chez les humains. Que l’on dénonce une hyper-violence aboutissant à des blessures graves ou à des morts est nécessaire, à condition qu’on en cherche les causes profondes et qu’on intervienne sur ces causes au lieu d’accroitre la violence en y répondant par la violence. Je suis né en 1961. Quant aux insultes, on croit rêver ! Philippe Blanchet
La technologie nous raméne-t-elle à l’âge de pierre? l’Association santé environnement France indique, s’appuyant sur des études récentes que, 42 % des adultes gardent leur portable allumé pendant leur sommeil, acceptant la probabilité d’être réveillés par un appel. Deux-tiers des personnes qui reçoivent des messages nocturnes se précipitent pour les lire et un cinquième d’entre eux y répondent. D’autre part, 75% des adolescents dorment avec leur téléphone portable allumé près d’eux. Danger d’un prédateur lorsque nos ancêtres s’abritaient dans des grottes ou bien dans dans habitations rudimentaires, d’un clan ennemi, de pillards, de cambrioleurs ou d’agresseurs. Crédit photo: tac.athle.com A lire aussi : 31mar
LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! L’engouement qui s’est développé rapidement par la suite dans les années 1990 vient, pour une grande part, des recherches en neurosciences et de l’accessibilité d’appareils d’imagerie cérébrale de plus en plus performants (voir capsule outil à gauche). Les mentalités ont donc beaucoup changé en ce qui concerne l’étude des bases neurobiologiques de la conscience. Comme le résumait John Searle à propos de l’utilité d’une revue comme le Journal of Consciousness Studies : « On ne sait pas comment ça marche et on a besoin d’essayer toutes sortes d’idées. » Ce brassage d’idées a donné lieu à beaucoup de qui ont souvent des concepts clés en commun. C’est un peu ce qu’essaie d’illustrer la figure ci-dessous en présentant quelques auteurs importants de ces théories au centre et quelques concepts communs souvent utilisés à quelques nuances près par des théories voisines. D’autres tentent de minimiser l’importance de la nature subjective de notre conscience.
Le fonctionnement du mental - La Conscience Espace - Nicole Montineri Vivre en Conscience Le fonctionnement du mental Le mental est à la fois la cause de tous nos soucis, entretenant désirs et angoisses, créant le concept d'un moi séparé, et la clé nous permettant de comprendre ce voyage terrestre entrepris par la conscience. Il n'a pas à être condamné en lui-même, car il peut être un allié et nous permettre de comprendre que nous ne sommes pas seulement ce flux mental. Or, nous l'avons laissé exercer une domination absolue sur la vie et parasiter l'ensemble de nos existences. Le mental s'épuise à vouloir changer le réel en fabriquant des idéaux, des croyances et des certitudes, en formant une représentation de ce qui est, figeant ainsi le mouvement perpétuel de la vie. Le mental nous apprend la différenciation. Nous pouvons être conscient du fonctionnement de notre mental. La nature de l'esprit est mouvement. Le questionnement sur le sens de la vie et sur notre véritable nature débute nécessairement avec l'esprit.