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Aux origines des émotions : les neurosciences affectives

Aux origines des émotions : les neurosciences affectives
En 1998, Jaak Panksepp publiait un ouvrage de référence dont le titre, “Affective Neuroscience” (les neurosciences affectives, en français), allait devenir l’expression consacrée pour ce « jeune » champ de recherche qui étudie les mécanismes neuronaux derrières nos émotions. Jeune, parce qu’on a longtemps considéré les émotions comme quelque chose se situant en dehors du champ d’investigation scientifique. Mais ce n’est plus le cas, et « The Archaeology of Mind: Neuroevolutionary Origins of Human Emotions”, que Panksepp vient de publier confirme dans un langage accessible à un public plus vaste la pertinence et l’intérêt grandissant des neurosciences affectives défrichées il y a près de 15 ans dans son livre éponyme. Et un moyen encore plus rapide de prendre contact avec les thèses de Panksepp, c’est d’écouter le récent entretien qu’il a accordé à Ginger Campbell pour le 91e épisode du toujours très attendu Brain Science Podcast. Que d'émotions! Related:  

Neuroscience et développement de la lecture Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois. (Pierre Dumayet) La littératie est la clé de voûte de notre système d’éducation. Les élèves qui éprouvent des difficultés de lecture sont lourdement handicapés. Bob Dougherty, de Stanford, est passionné de neurosciences. Puisqu’il est question de lecture et de diaporamas, j’en profite pour signaler cette très intéressante présentation de Chrisitan Jacomino qui décrit tout le processus pédagogique d’une activité de « lecture collective sur grand écran ». (Image thématique : La Lectrice, par Jean Honoré Fragonard) Par ricochet : Étude : les logiciels de lecture peu efficaces Lecture : les caractéristiques d’un enseignant efficace La lecture bombarde le cerveau Compétences en lecture, décrochage et suicide Neurosciences, cognition et affectivité

Comment créer les conditions d'un bon apprentissage ? Faut-il s'ennuyer pour apprendre ? C'est le titre d'un article du Monde culture & idées signé Nathalie Brafman qui paraît aujourd'hui. L'ennui est-il une source de décrochage ? Avec Olivier Houdé , professeur de psychologie à l’Université Paris Descartes, il dirige le Laboratoire de Psychologie du Développement et de l’Éducation de l’enfant du CNRS et Nathalie Brafman , journaliste au monde, auteure de l'article à paraître dans le supplément Culture et Idées. Notre cerveau, ce qu'il attend de nous et particulièrement du professeur en classe, c'est qu'il lève des incertitudes, qu'il donne des réponses aux questions que l'enfant se pose. Nous avons découvert grâce aux nouvelles technologies d'imageries cérébrales permettant de visualiser ce qui se passe dans le cerveau quand on pense, qu'il y a trois systèmes dans le cerveau. La chronique des Idées du monde de Delphine Veaudor : Le monde selon Peter Singer. Pour réécouter la première partie de l'émission, cliquez-ici

Apprentissage : à chacun son style? « Cerveau gauche vs cerveau droit », « 10 % du cerveau est utilisé », « le cerveau de la femme et celui de l’homme sont différents », « tout se joue avant 3 ans »… Voilà des croyances fantaisistes sans aucun fondement scientifique mais néanmoins répandues. Les styles d’apprentissage sont souvent associés à tort à des pseudothéories de ce type. Le regain d’intérêt actuel pour les neurosciences et la psychologie cognitive a ranimé la recherche sur les styles d’apprentissage, dont les origines remontent à plus de 80 ans. Les avis partagés qui ressortent de ces études confirment la complexité du sujet. Marie Gaussel, de l’Institut français de l’éducation (IFE), éclaircit le concept dans cet article. Qu’entend-t-on par « style d’apprentissage » ? Gaussel explique que chaque individu aurait une démarche privilégiée pour appréhender l’acte d’apprendre. 1. « les préférences innées de l’apprenant comme les sens et la perception, visuels, tactiles, auditifs et kinesthésiques; [Consultez l’article]

Formation et digital : la salle de classe encore utile ? | Almédia Alerte spoiler : oui, et le digital complète parfaitement le présentiel Et on peut y adjoindre beaucoup de belles choses pour apprendre de manière plus efficace ! C’est en tout cas la question à laquelle nous avons apporté des éléments de réponse durant la conférence qui a clôturé le festival Bizz & Buzz 2017. Cette année, Bizz & Buzz 2017 a reçu un pays invité d’honneur spécial : le Japon. Gilles Noeppel a donc présenté le Kishoutenketsu, technique simple permettant de décomposer en quatre étapes la découverte d’une compétence dans un jeu vidéo : Ki : introduction, présentation d’une compétence Shou : utilisation de cette compétence dans un contexte simple Ten : changement de contexte, la compétence est utilisée d’un manière plus complexe ou combinée avec une autre compétence Ketsu : conclusion, récompence de la bonne utilisation de la compétence et debrief Si vous avez déjà joué à des jeux vidéos comme Mario ou Zelda, ce déroulement ne devrait pas vous sembler inconnu ! Dossier

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1.

La Lesson Study à travers le monde | Éduveille Les Lesson Studies (LS) sont une méthode d’enseignement-apprentissage développée au Japon. Elle prend différents noms selon le contexte national. Au Japon, ce sont les jugyô kenkyû (« leçon étude ») et, dans le monde anglophone, (et le terme le plus utilisé), Lesson Study. En France et dans le monde francophone, le nom « d’étude collective d’une leçon » commence à être utilisé. Mais ce n’est pas seulement le terme de jugyô kenkyû qui est traduit en étant adopté à l’étranger mais la méthode elle-même qui est « traduite », car elle change sur certains points. A travers ces versions nationales variées, nous pouvons voir différentes manières de concevoir l’éducation. La pratique du jugyô kenkyû remonte à l’ère Meiji (ère de la modernisation correspondant à la seconde moitié du dix-neuvième siècle). La jugyô kenkyû est une pratique répandue dans le système scolaire japonais, tellement répandue qu’elle est finalement partie intégrante du travail de l’enseignant. Les expériences en France

Les attitudes des Canadiens à l'égard de l'apprentissage Quelles perceptions les Canadiens ont-ils de l’apprentissage ? Pour le savoir, le Conseil canadien sur l’apprentissage (CCL) a mené une enquête (en anglais seulement) auprès de 5 000 Canadiens. Quatre volets de l’apprentissage ont été examinés : la petite enfance, la santé, le système scolaire et la formation continue. Ce que les Canadiens pensent du système scolaire : • 99 % des Canadiens croient que l’enseignement des matières de base (lecture, écriture et mathématiques) est le plus important au primaire et au secondaire. • Les Canadiens croient que les écoles font un assez bon travail par rapport à l’enseignement des disciplines individuelles, mais pas tant dans la planification de carrière. • Les Canadiens pensent que les écoles disposent d’infrastructures et de matériel adéquats pour soutenir l’apprentissage, mais que le nombre d’élèves par classe est trop grand. • 93 % des Canadiens croient que les devoirs constituent un élément important du travail scolaire. P. Par ricochet :

Repenser l’espace classe avec les élèves pour reconquérir leur attention 4 Shares Share Tweet Email Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. « L’idée, c’était d’impliquer les élèves dans la construction d’un nouvel espace de travail ». En accueillant ses deux classes de 6ème en début d’année, il a tout de suite constaté un fort manque d’attention de la part de ses élèves et a donc décidé de réorganiser l’espace classe. « J’ai fait le pari que l’espace pouvait être un vecteur pour reconquérir l’attention ». Il s’est notamment inspiré de la méthode de travail des Savanturiers en suivant un de leur MOOC. Dans la vidéo ci-contre, vous pouvez suivre les témoignages d’Antoine et de Mohamed sur la façon dont ils se sont engagés dans la réflexion aux côtés de leurs camarades. Différencier l’espace de travail, un des axes de réflexion de Bruno Vergnes. Une fois que les élèves autonomes ont réalisé le travail, ils vont aller aider les plus en difficultés.

Étude : la violence dans les médias est facteur d'agressivité Les médias servent d’amplificateurs de menaces. (Jacques Attali) Les nouvelles technologies de la communication accaparent tant l’attention de nos jours que nous sommes portés à négliger les médias établis. La première fait état d’une autre étude qui établit un lien entre la violence dans les médias et l’agressivité chez les jeunes (Rutgers : Rutgers Researcher’s Study Cites Media Violence as ‘Critical Risk Factor’ for Aggression). L’autre nouvelle m’a bien fait sourire, car il semble que l’activité qui distingue le plus les gens malheureux est le fait de regarder la télévision (New York Times : What Happy People Don’t Do). (Image thématique : Television, par Frank Ryan) Par ricochet : La télévision n’affaiblit pas les résultats ; oui, mais… Effets néfastes des médias sur les jeunes Le Web des cons : insultes et menaces de mort La technologie de la violence Jeux vidéo : la violence engendre la violence Le marketing comme cause d’intimidation chez les jeunes

LES NEUROSCIENCES AFFECTIVES : DES CONSEILS ESSENTIELS Contrairement aux neurosciences cognitives (apprentissage, mémoire), les neurosciences affectives (étude des émotions, des sentiments, des capacités relationnelles, etc.) sont très peu connues en France. Pourtant les dernières découvertes sont majeures pour l'éducation et l'enseignement. Dans ses 2 livres « Pour une Enfance Heureuse » et « Vivre heureux avec son enfant », Catherine Gueguen, pédiatre à l’Institut hospitalier Franco-britannique (Levallois-Perret) pendant 27 ans, partage les résultats des dernières recherches en neurosciences affectives, et nous apporte des conseils essentiels qui devraient être connus de toutes les personnes qui encadrent des enfants. En tant qu'enseignant il nous faut savoir que : – Seule une relation empathique et bienveillante permet à l´enfant de déployer toutes ses possibilités affectives et intellectuelles. – L'enseignant doit aider les élèves à exprimer leurs émotions, à s’apaiser et à se calmer afin de développer chez eux de l’empathie.

Pistes pour organiser la progression d’apprentissage en info-doc Réforme du collège oblige, il va falloir réorganiser une partie de la formation en information-documentation pour les élèves du collège… étape 1 : S’approprier les différents contenus des parcours, de l’éducation aux médias et à l’information, de l’enseignement civique et moral. Dégager les compétences pouvant relever des sciences de l’information et de la communication. étape 2 : En tenant du compte du contexte de l’établissement, du niveau des élèves et de la progression d’apprentissage déjà mise en place pour la formation en information-documentation, définir le degré d’acquisition des compétences en fonction des niveaux (6ème, 5ème, 4ème et 3ème). Le document ci-joint synthétise ces deux étapes : pistes pour organiser une progression d’apprentissage en info-doc Rappel : Ce document est conçu selon un contexte d’établissement particulier et les niveaux de collaboration possible avec les enseignants.

Philippe Meirieu : L’Education Nouvelle : carrefour de malentendus… et creuset de la réflexion pédagogique d’aujourd’hui Avant les vacances, une réflexion sur l’ « Education nouvelle », qui apparaît dès le début du 20ème siècle, se structure en 1921 au Congrès de Calais et fait encore parler d’elle aujourd’hui… par beaucoup de ceux qui ne la connaissent guère. Un des nombreux paradoxes de l'Education Nouvelle tient au fait qu'elle est, très largement, demeurée marginale dans les pratiques tout en réussissant à imposer la plupart de ses « lieux communs » dans les discours éducatifs. Certes, son caractère marginal a été, et reste systématiquement revendiqué par ses promoteurs qui craignent que l'institutionnalisation de ses propositions leur ôte leur caractère « subversif », engendre leur dévoiement et, à terme, provoque leur dilution dans une « pédagogie traditionnelle ordinaire » tout juste « modernisée » pour créer l’illusion. Malentendu 1 Malentendu 2 Malentendu 3 Malentendu 4 Malentendu 5 Malentendu 6 Malentendu 7 -o0o- Philippe Meirieu

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