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Marinaleda, un village en utopie

Marinaleda, un village en utopie
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Comment vivre sans argent : le témoignage de Pavlik Elf Pavlik Elf était développeur web pour le secteur du luxe, avec ses vacances en yacht, ses jets privés, ses clubs. En rupture avec son entreprise, il se fait licencier et décide de quitter le système monétaire. Vêtements, transports, nourriture : il récupère, profite de la solidarité des amis, expérimente d’autres modes de fonctionnement. Et retrouve la liberté qu’il n’avait plus, notamment en matière de travail. Son sac à dos, c’est comme sa maison. La contre-utopie comme cri d’alarme Si Jonathan Swift, avec ses Voyages de Gulliver, s’attaque avec ironie et humour aux utopies scientifiques de son temps, c’est le XXe siècle qui donne à la contre-utopie ses œuvres majeures : Nous autres d’Evgueni Zamiatine (1922), Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley (1931) et 1984 de George Orwell (1949). Dans le collimateur de ces auteurs : la menace que font peser sur l’humanité les tentatives de réalisation de rêves utopistes prétendant, par la science et l’organisation, faire le bonheur des hommes, y compris malgré eux. Zamiatine dénonce le taylorisme tout comme une menace de dictature du parti bolchevique sur la pensée ; Huxley, le fordisme, ce que l’on appellera plus tard la « société de consommation », mais aussi l’eugénisme ; Orwell, le totalitarisme, et plus particulièrement le stalinisme : Big Brother et son ministère de la Vérité imposent une « novlangue » qui a effacé de son vocabulaire tout ce qui peut rappeler la liberté de penser et d’agir de chacun.

J’éco-habite En France, le secteur résidentiel et tertiaire constitue le plus important pôle de consommation énergétique, avec 43% en 2013 (source négaWatt), devant les transports (33%) et l’industrie et l’agriculture (25%). Ce secteur est fortement dépendant des énergies conventionnelles (pétrole, gaz naturel, nucléaire) fortement émettrices de gaz à effet de serre. Face à la raréfaction de ces ressources et aux enjeux écologiques, il semble impératif d’amorcer la transition énergétique. Agir à son échelle Sobriété dans nos consommations, efficacité dans la production et les usages, développement massif des énergies renouvelables... chacun de nous peut agir, à son échelle, et sur son territoire ! De nombreuses actions peuvent être engagées chez soi, qu’elles soient gratuites ou nécessitant un investissement plus important (pour lequel il existe des aides de l’État) :

Ils ont choisi de vivre sans argent Réagissez : Partagez : Instrument d’aliénation pour les uns, clé du bonheur pour les autres, l’argent régit nos vies quelle que soit notre relation avec lui. Autogestion et expé Autogestion et expériences communautaires : des conseils ouvriers aux bolo'bolo', en passant par les Diggers et la Commune de Paris... L'histoire est jalonnée de révoltes et de soulèvements populaires visant à établir de nouveaux rapports entre les humainEs. Ainsi la vie communautaire et la pratique de l'autogestion furent revendiquées et même appliquées par de nombreux individuEs anarchisants ou non dans différentes parties du monde. Voici donc quelques données synthétiques concernant des expériences ou des projets d'alternatives aux systèmes en place.

Habitat collaboratif : l’habitat durable et solidaire Encore très peu répandu en France, le concept du cohabitat ou habitat collaboratif n’est pourtant pas nouveau. Originaire du Danemark et très pratiqué dans les pays scandinaves, l’habitat collaboratif a de quoi faire de plus en plus d’adeptes… Réagissez : Partagez : A fond pour vivre sans un rond : cinq exemples à suivre Image: zooboing Alors que le concept de revenu universel ou "de base" fait progressivement des émules, certain(e)s décident d'aller encore plus loin et de vivre volontairement sans argent. Pourquoi ? Comment ?

Transformer l'Etat (4/4) : Free-staters, villes flottantes : faire société sans Etat En 2001, à l’initiative d’un jeune universitaire américain – Jason Sorens – était fondé le Free State Project. Il s'agit alors d'un projet politique s’inscrivant dans la pensée libertarienne appelant à la création, dans le New Hampshire, d’une puissance politique suffisamment forte pour imposer ses propres choix politiques, sociaux et économiques. Une sorte de société indépendante qui, à terme, pourrait même faire sécession de l’Etat fédéral, se débarrassant ainsi d’une autorité jugée trop lourde et pas suffisamment centrée sur l’essentiel : la liberté individuelle. Au-delà de ce cas particulier, on constate à travers le monde nombre d’initiatives de ce genre. Des Etats-Unis à l’Europe, des villes flottantes aux éco-communautés ; de nouvelles sociétés se créent, alliant imaginaire libertaire, conscience écologique, cherchant à s’émancipées d’un monde perçu comme de plus en plus chaotique.

Monter un habitat groupé Spéculation foncière, paupérisation urbaine, crise des liens sociaux, pollution, sont autant de raisons qui ont amené des femmes et des hommes à monter un habitat groupé. Le principe ? Se mettre à plusieurs pour concevoir et financer son logement en y intégrant des valeurs telles que la solidarité, le respect de l'environnement, le partage ou encore la mixité sociale. Qu'est-ce que l'habitat groupé ? L'habitat est aujourd'hui un enjeu de taille : il est responsable de près de 40% des émissions à effet de serre, il ne permet pas une mixité sociale, le cloisonnement entre des zones d'habitations et des zones d'activités nous empêche d'avoir une vie de quartier et entraîne l'inflation des transports (nous parcourons en moyenne 38 km quotidiennement). Enfin, construit en béton de Marseille à Lille, l'habitat devrait pourtant valoriser les matériaux locaux tels que le bois, la pierre ou la terre crue.

La tendance des villes autosuffisantes Enquête sur un véritable phénomène de société : "La tendance des villes autosuffisantes" par le site du développement durable et de la nouvelle consommation consoGloble. Dernièrement, on note une envie croissante de la population à consommer local, à privilégier les circuits courts et à s’approvisionner en réduisant les distances. Dans son sillage, émerge une volonté – utopique ? – de développer des villes autosuffisantes. Bookchin : écologie radicale et municipalisme libertaire Texte inédit pour le site de Ballast Murray Bookchin, né en 1921 et décé­dé en 2006, est aus­si peu connu que peu tra­duit en France. Cette amné­sie est d’autant plus sur­pre­nante que ses tra­vaux furent pré­cur­seurs dans des domaines qui occupent aujourd’hui le pre­mier plan de toute réflexion poli­tique : le lien entre le capi­ta­lisme et l’environnement et la démo­cra­tie directe décen­tra­li­sée. Sur ces deux thèmes, Bookchin a ouvert ou pro­lon­gé des pistes d’une inal­té­rable actua­li­té. Pilier de l’écologie sociale et théo­ri­cien du muni­ci­pa­lisme liber­taire, il fut tour à tour com­mu­niste et anar­chiste avant de tendre à ce double dépas­se­ment.

Effervescences de l’habitat alternatif Futurs habitants de la coopérative Le Grand Portail, lors de la pose de la première pierre, à Nanterre (92), 3 décembre 2011. © Hervé Saillet ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ À la marge des deux secteurs historiques dominants, la promotion immobilière privée et le secteur social, c’est un véritable essaim d’initiatives qui se développe, visant à financer, construire et/ou vivre le logement autrement. Économie du don : Pas d'argent ? Pas de problème ! Alors que la crise économique réduit toujours plus le pouvoir d’achat des populations, les alternatives aux échanges marchands se multiplient sous forme de don ou de troc. Cristóbal Gracia nous explique comment les systèmes alternatifs fonctionnent. Un article initialement publié en espagnol sur le site consumocollaborativo.com Notre système financier a récemment été renfloué par l’Union Européenne, mais des millions de personnes demeurent sans emploi ni revenu. Les salaires et pensions diminuent à vue d’oeil, le crédit se restreint pour les familles et les entreprises, et bien entendu, les coupes budgétaires se succèdent. Dans ce contexte, la grande question qui s’impose est : Comment allons nous vivre ?

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