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Cosmogonie nordique

Cosmogonie nordique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La cosmogonie nordique est le système de la création du Monde, selon la mythologie nordique. Du néant originel aux premiers géants et aux premiers dieux[modifier | modifier le code] Tel est le commencement des temps qui nous est présenté dans la Völuspá. De la rencontre de la chaleur et du froid naquit également la vache Audhumla. Mais Audhumla ne joue pas seulement le rôle de « nourrice » d’Ymir. Quant à Ymir, il engendre durant son sommeil deux « enfants ». Buri eut, dans des conditions que l’on ignore, un fils nommé Burr ou Borr (ce qui signifie tout simplement « fils »). Le meurtre d'Ymir et la création de l'univers[modifier | modifier le code] Arriva ensuite le jour où Odin, Vé et Vili tuèrent Ymir. Une fois qu’ils eurent tué Ymir, les dieux transportèrent son corps au centre de Ginnungagap. Organisation de l'Univers[modifier | modifier le code] Représentation d'Yggdrasil, peinture attribuée à Oluf Bagge. Sud 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 9. Nord Related:  kypi

La religion et la mythologie nordiques. La religion et la mythologie des peuples germaniques (Germains proprement dits et Scandinaves) a commencé à être connue, grâce aux remarquables travaux des mythologues allemands, danois, norvégiens et suédois du XIXe siècle. L'essor fut donné à ces études par la Mythologie allemande de J. Grimm; par la suite plusieurs ouvrages remarquables ont été publiés sur le même sujet, en particulier par Mannhardt et K. Müllenhoff, puis par Bang, Bugge, Hoffory et H. Les sources, auxquelles tous ces érudits ont puisé, sont, outre l'opuscule de Tacite sur la Germanie, les anciens poèmes allemands et scandinaves, à commencer par les deux Eddas (Edda poétique qui remonte au XIIe siècle et Edda de Snorri Sturluson, d'un siècle plus récent) et les Niebelungen , et aussi les usages, les traditions, même les proverbes populaires. (IXe-XIe s.), les conceptions religieuses et les mythes cosmogoniques, divins et héroïques les plus répandus. Odin. , particulièrement à la foudre . ?). pour les déesses. . .

Panthéon de la mythologie nordique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le panthéon de la mythologie nordique, souvent abrégé panthéon nordique, désigne l'ensemble des dieux (et, par extension, de toutes les créatures ne faisant pas partie du commun des mortels) de la mythologie nordique. Le Valhöll, la demeure d'Odin aux 640 portes, telle que représentée par Emil Doepler en 1905. Les dieux[modifier | modifier le code] Dans la mythologie nordique, on peut classer les dieux en deux groupes : les Ases, qui présentent de nombreux traits indo-européens, et les Vanes, leurs aînés. Dans la culture nordique, les Ases étaient plutôt priés par les aristocrates nordiques. Cette particularité de la religion nordique est un exemple intéressant d'intégration culturelle. Les Ases[modifier | modifier le code] Les noms en vieux norrois seront ajoutés ultérieurement. Ali est le fils de Loki et Sigyn. Andhrímnir Dieu des chefs de cuisines. Baldr Balder, Baldur. Bertha Déesse de l'hiver. Bil Victime kidnappé par Máni. Bragi Búri Byggvir Dag Eir

Jötunheim Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Loki volant avec le manteau Valshamr jusqu'à Jötunheim, où règne le géant Þrymr (illustration de 1871). Jötunheim (ou Jötunheimr ou Jötunheimar) est, dans la mythologie nordique, le territoire qu'Odin laissa aux géants de glace à la Création. Avec Utgard pour forteresse, c'est l'un des neuf mondes portés par l'arbre cosmique Yggdrasil. Selon F. Jötunheim, dont le géant Þrymr est le chef, est entouré d’un mur de feu. Étymologie[modifier | modifier le code] « Jötunheim » (v. isl. Références dans les textes[modifier | modifier le code] La Gylfaginning[modifier | modifier le code] Dans le chapitre 14, Snorri rapporte l'organisation du monde par les dieux, guidés par Odin. Les Skáldskaparmál[modifier | modifier le code] Quelques géants[modifier | modifier le code] Certains géant(e)s sont connu(e)s au travers d'histoires ou de mariages avec les Ases vivent aux Jötunheimar. Voir aussi[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code]

Ragnarök Dans la mythologie nordique, le Ragnarök renvoie à une fin du monde prophétique comprenant une série d'événements dont un hiver de trois ans sans soleil (Fimbulvetr), suivi d'une grande bataille sur la plaine de Vígríd. La majorité des divinités comme Odin, Thor, Freyr, Baldr, Heimdall et Loki, mais aussi les géants et la quasi-totalité des hommes y mourront, une série de désastres naturels verra ensuite le monde submergé par les flots et détruit par les flammes. Une renaissance suivra, où les dieux restants, dont Baldr, Höd, et Vidar, rencontreront Líf et Lífþrasir, seul couple humain survivant et appelé à repeupler le monde. Le Ragnarök est l'objet de nombreuses études et controverses visant à déterminer l'origine réelle du récit rédigé tardivement, après la christianisation du monde nordique. Richard Wagner a beaucoup popularisé le thème du Ragnarök avec son opéra Der Ring des Nibelungen, dont la dernière partie a pour titre Götterdämmerung, le crépuscule des Dieux.

Njörd Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Njörd, le dieu vane de la mer. Dans la mythologie nordique, Njörd est le dieu de la Mer et des Vents. Il apporte la bonne fortune en mer ainsi qu’une bonne pêche. Sa sœur et la mère de ses enfants aurait été Nerthus, qui ne les accompagna pas chez les Ases, ceux-ci réprouvant les unions entre frère et sœur. Skadi ne le choisit qu’en regardant ses pieds et regretta bientôt son choix, la résidence de Njörd, Noatun (à Ásgard), étant trop bruyante à cause des nombreux bateaux en construction autour. L’ambivalence du couple est flagrante, Njörd étant un symbole de fécondité, de bonne pêche et de chance tandis que Skadi venait d’une chaîne de montagnes glacées, rocailleuses et arides que des nuages bas masquaient en permanence du Soleil. Bibliographie[modifier | modifier le code] Georges Dumézil, Du mythe au roman, la Saga de Hadingus et autres essais, Presses universitaires de France, 1970 Notes[modifier | modifier le code]

Odin Odin (en vieux norrois : Óðinn, en vieux haut allemand : Wotan, en proto-germanique : Wōdanaz, en vieux saxon des Pays-Bas : Wodan, et en vieil anglais : Wōden), également connu sous le nom de Oden, Othen, Uodan, ou encore Wothalan, est le dieu principal du panthéon de la mythologie nordique. Il existe également dans la mythologie germanique, où il est parfois appelé Gaut. L'étymologie de son nom fait référence à Ód, et signifie « fureur », aux côtés d'« esprit » et de « poésie », d'où l'allemand Wut (fureur) et le néerlandais woede de même sens. Son rôle, comme pour la plupart des dieux nordiques, est complexe, étant donné que ses fonctions sont multiples : il est le dieu des morts, de la victoire, et du savoir. Le lieu de résidence d'Odin est le palais de Valaskjálf, situé en Ásgard, où se trouve également son trône, appelé Hlidskjalf, d'où il peut observer les neuf mondes de la cosmologie nordique. Étymologie et épithètes[modifier | modifier le code] Odin déguisé en vagabond.

Ragnarsdrápa Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Ragnarsdrápa (« le poème de Ragnar » en vieux norrois) est un poème scaldique attribué au Norvégien Bragi Boddason l'Ancien. Composé en l'honneur du roi légendaire danois Ragnar Lodbrók, il décrit les scènes mythologiques et légendaires représentées sur un bouclier que le roi aurait offert au poète. Dans la mesure où Bragi est le plus ancien scalde connu (il a vécu au IXe siècle), la Ragnarsdrápa constitue l'une des sources littéraires les plus anciennes de la mythologie nordique. Vingt strophes ou demi-strophes ont été conservées, principalement grâce à Snorri Sturluson qui les cite dans son Edda. Parmi les strophes restantes, les deux premières constituent une introduction (Skáldskaparmál, 49). La dernière strophe évoque l'épisode des yeux du géant Thjazi lancés au ciel (Skáldskaparmál, 23). Références[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

Les légendes de la mythologique scandinave : Óðin, Loki, Þórr, Fenrir, hydromel, Sleipnir, Baldr Plus d’un millénaire est passé depuis l’abandon de leur religion païenne par les anciens scandinaves. Le blanc christ a progressivement effacé des traditions les rites et mythes des anciens Dieux nordiques. Óðin, Þórr, Freyja... Sans les deux Eddas, aujourd’hui, personne ne connaîtrait leur histoire, et Tolkien n’aurait vraisemblablement pas écrit "Le Seigneur des anneaux". Les sources Pour ce qui est des sources contemporaines, peu d’éléments restent disponibles. Car les mythes païens se transmettaient principalement oralement. Après la conversion des scandinaves au catholicisme, la transmission s’est perdue, peu à peu. L’Edda poétique est le premier texte à mettre par écrit certains de ces mythes. Snorri Sturluson compléta ce texte avec son Edda en prose. Les scaldes eux-même dans leurs poèmes donnèrent quelques indications quant aux mythes nordiques. Les principaux mythes Óðin et l'hydromel Óðin déguisé, arrive près de l’endroit où est gardé le nectar. Þórr et le géant Geirod

Jötunn Les jötunn Fasolt et Fafner s'emparent de la déesse Freyja. Illustration d'Arthur Rackham pour Das Rheingold de Richard Wagner, 1910. Créature Origines Le jötunn Écouter ou les jötnar Plus tard, dans le folklore scandinave, les trolls reprennent bon nombre des fonctions de la notion plus ancienne de « géant ». Étymologie et terminologie[modifier | modifier le code] Les géants sont nommés jötunn en vieux norrois, prononcé [jɔtun][1], et au pluriel jötnar. Jötunn pourrait avoir la même racine que manger (en proto-germanique) et, par conséquent, aurait eu le sens original de « glouton » ou « mangeur d'hommes », éventuellement dans le sens de personnifier le chaos et les forces destructrices de la nature[2]. Nature[modifier | modifier le code] Les géants de la mythologie nordique sont, comme la plupart de leurs homonymes dans les mythologies européennes, des créatures incarnant la force brute et primordiale et le chaos des origines. Mythes liés aux géants[modifier | modifier le code]

Sleipnir Odin chevauchant Sleipnir, manuscrit islandais de 1765, SÁM 66, 80v, par Jakob Sigurðsson. Une énigme dans une saga légendaire du XIIIe siècle, la Saga de Hervor et du roi Heidrekr, mentionne Sleipnir. Ce cheval à huit jambes est cité dans la Völsunga saga, comme ancêtre du cheval Grani. L'un des livres de la geste des Danois de Saxo Grammaticus au XIIIe siècle contient un épisode qui, selon de nombreux érudits, concernerait Sleipnir. Il est généralement admis que Sleipnir est représenté sur plusieurs pierres historiées de Gotland vers le VIIIe siècle, notamment la pierre de Tjängvide et la pierre d'Ardre VIII. De nombreuses théories ont été proposées pour décrypter la symbolique de Sleipnir et sa possible relation avec des pratiques chamaniques à l'époque du paganisme nordique. Étymologie[modifier | modifier le code] Dessin de Odin et Sleipnir par John Bauer en 1911, illustrant l'étymologie de « planeur » ou « glissant ». Mentions dans les anciens textes[modifier | modifier le code]

Mythologie scandinave CHAPITRE PREMIER : La Genèse I: La création des mondes II: L'Yggdrasil CHAPITRE DEUXIÈME : Divinités et créatures de la mythologie scandinave I: Divinités masculines II: Divinités féminines III : Les Géants de glace IV : Elfes et Nains CHAPITRE TROISIÈME: Ragnarök CHAPITRE QUATRIÈME: Les mythes scandinaves I: La légende des Nibelungen II: Beowulf Contrairement à d'autres pays d'Europe, la France ne fut pas influencée par la culture scandinave, ce qui fait que nous n'avons pas aujourd'hui de représentations historiques des dieux venus du Nord.

Skadi Skadi d'après H.L.M. (1901) Elle est aussi citée comme femme de Ull, dieu associé à la chasse et à l'hiver. Étymologie[modifier | modifier le code] Son nom en vieux norrois est Skaði et pourrait être à l'origine du nom de la Sca(n)dinavie (Skaðin-auja), qui signifierait « île de Skadi », ou encore « territoire protégé par Skadi »[1]. Référence dans les textes[modifier | modifier le code] Les Skáldskaparmál[modifier | modifier le code] On parle de Skadi dès le premier chapitre des Skáldskaparmál. Lors d'une expédition d'Odin, Loki et Hœnir, le géant Thjazi sous sa forme d'aigle capture Loki et l'emmène dans les airs. Skadi se choisit un époux parmi les dieux d'après leurs pieds Les dieux le découvrirent et surent que Loki avait fait capturer Idunn. À la suite de la mort de son père, Skadi prend les armes et marche contre Asgard. Elle demande de plus quelque chose qui lui semble impossible : la faire rire. La Gylfaginning[modifier | modifier le code] Alors Skadi répondit :

La Mythologie Nordique Le V.M. Samael Aun Weor nous dit dans le chapitre XXIX du “Mariage Parfait” que “nous pouvons considérer la Edda allemande comme la Bible germanique. Dans ce livre archaïque est contenue la Sagesse occulte des Nordiques”. Il est indubitable que de nombreux peuples et races, à un certain moment, ont reçu un enseignement de type supérieur, toutefois, aujourd'hui, on tend à croire que le berceau de la spiritualité a été l'Asie, l'Inde, le Tibet ou l'Égypte. Suivons ce que dit le V.M. : “La Mythologie Germanique est Nordique. D’après ceci, est-il possible que la Mythologie Nordique que nous connaissons aujourd’hui soit celle qui contient la source la plus pure des enseignements ésotériques, tels qu’ils furent enseignés dans la Race Hyperboréenne ? En tout cas, S.A.W, nous dit avec emphase : “ Il est urgent d’étudier l’Edda Germanique, savoir la lire entre les lignes, puis investiguer l'Île de Pâques, Mexico, le Yucatan, etc..." (Le marin : Exeter book) À partir d'ici, il y a deux versions:

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