"Ne le prend pas dans tes bras" Quelle mère n’a jamais entendu ça? « Ne le prend pas dans tes bras, il va s’habituer ». « Laisse-le pleurer, ça lui fera les poumons ». La violence éducative commence tôt, très tôt. L’enfant à peine né, il faut couper le cordon, se garder d’être trop « fusionnel », le laisser seul pour qu’il « s’habitue ». L’envoyer à l’école le plus vite possible. Le séparer, vite. Même en n’en sachant que très peu sur les enfants, il m’a toujours semblé que ces gentils théoriciens du « ne le prend pas dans ses bras, il pourrait s’habituer » en savent encore beaucoup moins que moi. Autonomie. Je ne veux pas parler ici de façons de s’occuper des enfants, ce n’est pas vraiment le sujet. La mère et l’enfant dans les théories psychanalytiques Un bébé, pour beaucoup de gens, c’est un tube digestif armé de puissantes cordes vocales. J’exagère encore? Si les conséquences de cette façon de penser n’étaient pas aussi dramatiques pour les enfants et les mères, on pourrait trouver ça drôle. (1). (2) M.
SEPT choses que les parents doivent savoir à propos des pleurs des bébés en bref Texte du Dr Sears sur les pleurs des bébés 1- Les pleurs du bébé - le signal parfait. Les scientifiques ont depuis longtemps émis l'idée que le son des pleurs du bébé a les trois caractéristiques du signal parfait : En premier, un signal parfait est automatique. 2. La mère est biologiquement programmée pour donner une réponse maternante aux pleurs du nouveau-né, et pas pour se restreindre. 3. Une fois que vous savez apprécier la valeur du signal des pleurs de votre bébé, ce qui importe c'est de savoir ce que vous en faites.Vous avez deux options de base : ignorer ou répondre.Ignorer les pleurs de votre bébé est en général une situation perdant-perdant. Vous pourriez attendre qu'il ait fini de pleurer, puis le prendre ensuite, afin qu'il ne pense pas que ce sont ses pleurs qui ont attiré votre attention. 4. L'autre option est de répondre promptement et de manière maternante. 5. Parents, haut les cœurs ! 6. 7. Que faire quand bébé pleure ? Voir le produit Etre parents la nuit aussi
Pratiques de sommeil et mort subite du nourrisson : tour d’horizon Article publié dans les Dossiers de l'Allaitement numéro 68 (Juillet - Août - Septembre 2006) Pourquoi les bébés ne devraient jamais dormir seuls D’après "Why babies should never sleep alone : a review of the co-sleeping controversy in relation to SIDS, bedsharing and breast feeding." JJ McKenna, T McDale. Paediatr Resp Rev 2005 ; 6 : 134-52. Les recommandations actuelles faites aux parents sont de ne jamais prendre leur enfant dans leur lit, et de toujours le mettre dans un berceau pour dormir, le co-sommeil étant accusé d’être à l’origine d’un certain nombre de cas de mort subite du nourrisson (MSN). Le co-sommeil mère-enfant représente un mode de sommeil biologiquement parfaitement adapté pour les humains, et aussi ancien que l’humanité, en lien avec l’allaitement. La plupart des enfants qui décèdent de MSN dans les pays occidentaux dormaient seuls. La mère est l’environnement normal du petit humain. Pratiques de sommeil pendant les 10 premières années Références • Anders TF, Eiben LA.
Laisser pleurer son bébé : dire que ça fait du mal, c’est faire culpabiliser ? Il y a quelques semaines, étaient relayés sur les sites/blogs autour de la parentalité, mais aussi sur certains sites d’informations généralistes, les résultats d’une nouvelle étude montrant les dommages potentiels que pouvait causer sur le cerveau des nourrissons le fait de les laisser pleurer. J’ai moi-même relayé l’un de ces articles, plus précisément celui d’Oummi-materne, dont la ligne éditoriale est cohérente avec la mienne. Dans l’ensemble, vous avez été nombreux/nombreuses à apprécier l’information, mais quelques commentaires ont malgré tout ouvert le débat. J’ai aussi eu l’occasion d’en parler avec une amie portée sur l’aspect scientifique des choses, qui se posait beaucoup de questions sur la mesure dans laquelle ce genre d’étude est fiable. Un peu plus tard, j’ai lu un article sur le blog d’E-zabel, qui se sentait en colère vis-à-vis de ce genre d’article qui contribue, selon elle, à culpabiliser les parents et en particulier les mamans, qui n’ont pas besoin de ça. WordPress:
Positions optimales stimulant l’expression des réflexes facilitant l’allaitement Article paru dans les Dossiers de l'allaitement n° 79, LLL France, 2009 D’après : Optimal positions for the release of primitive neonatal reflexes stimulating breast-feeding. Suzanne D Colson (maître de conférence, Université de Canterbury), Judith H Meek (néonatalogiste, Collège Universitaire des Hôpitaux Londoniens), Jane M Hawdon (néonatalogiste, Collège Universitaire des Hôpitaux Londoniens). Early Hum Dev 2008 ; 84(7) : 441-9. et :Maternal breastfeeding position : have we got it right ? Suzanne D Colson. En 2005, 76 % des mères anglaises ont commencé à allaiter après leur accouchement, un taux sans précédent. Remettre en question nos recommandations Les recommandations actuellement en vigueur sont fondées sur l’anatomie de la succion de l’enfant, et sur l’observation des mères qui présentaient des problèmes de mamelons douloureux (4-9). Des études ont montré que les bébés naissent avec les réflexes indispensables à leur alimentation. Les réflexes archaïques Déroulement de l’étude 1.
The key to ending colic After listening to your baby’s high-pitched screaming and crying for several hours a day, day after day, week after week, it must come as little comfort when your doctor confirms your baby has infantile colic. Perhaps even less impressive is the range of solutions offered to soothe your baby’s pain – because there are few treatment options and no definitive fix. Exactly what causes colic in somewhere between 5% and 25% of newborn babies in the first few months of their lives is unknown. And although there is light at the end of the tunnel – colic typically resolves itself by four to five months of age – what the parents want is a solution today for their baby’s pain. For some time there has been a suggestion that certain foods in a mother’s diet may cause colic symptoms in breastfed babies. Still, that didn’t explain why formula-fed babies suffer from colic, as clearly there’s no cauliflower or chocolate in infant formula. More promising still were the findings from their pilot study.
Les petits tracas de l'allaitement Cet article est paru dans Allaiter aujourd'hui n° 17, LLLFrance, 1993. Voir aussi aux dossiers sur les différents points évoqués : crevasses, engorgement, mastite, etc. Quand on m'a demandé d'animer une session sur ce thème au Congrès LLL 1992, puis d'écrire un article sur le sujet, je me suis sentie un peu débordée : tellement de choses peuvent rentrer dans le cadre des petits tracas ! J'ai mal l y a diverses causes de douleur aux seins. Les crevasses Elles se voient essentiellement dans les débuts de l'allaitement (mais elles peuvent se voir aussi beaucoup plus tard, suite à une morsure du bébé par exemple). Les engorgements La totalité d'un ou des deux seins est dure, tendue, chaude. Les lymphangites ou mastites C'est typiquement une plaque rouge sur un sein, le plus souvent dans le quadrant supéro-externe. La candidose C'est une cause relativement fréquente de mamelons douloureux. Le canal lactifère bouché Je n'ai pas assez de lait J'ai trop de lait Mon bébé pleure, il a des coliques
The Period of PURPLE Crying Freins de langue, freins de lèvre : des freins à l'allaitement Article publié dans Allaiter aujourd'hui n° 95 (2013, en vente dans la boutique) et écrit par Christelle Farré, animatrice LLLF, conseillère en allaitement, infirmière, formatrice Un peu d’histoire [32] (les chiffres entre crochets renvoient aux références en fin d'article) Le traitement des freins linguaux et labiaux est source de controverse depuis les années 1700. Qu’est-ce que les freins de lèvre et de langue ? Ce sont des structures anatomiques constituées essentiellement d’un réseau très dense de fibres conjonctives lâches. Quand y a-t-il un problème et pourquoi ? Le frein de lèvre supérieure Le frein de lèvre supérieure va poser problème lors de la conduite de l’allaitement si son implantation est basse, voire pénétrante vers le palais. Le frein de langue Lorsque la langue est soulevée, elle dévoile sa face inférieure. L’aspect de la langue Les conséquences sur l’allaitement Autres conséquences d’un frein de langue serré La phonation [21-24] :La phonation nécessite une mobilité linguale.
A propos des téterelles (bouts de sein) L’utilisation des téterelles a pris des proportions épidémiques en Amérique du Nord et en Europe. Les téterelles sont perçues comme la solution à la plupart des problèmes d’allaitement, des bébés qui ne prennent pas le sein à la douleur aux mamelons, jusqu’à leur utilisation de routine pour les bébés prématurés. La seule perception que les mamelons de la mère sont « plats » amène souvent la recommandation d’utiliser la téterelle sans qu’on ait même tenté de mettre le bébé au sein. La recommandation d’utiliser la téterelle se fait sans égard pour le long terme, non seulement quand cela est fait dans les premiers jours, mais même quand la mère dont le bébé a commencé à refuser le sein à cause d’une diminution tardive de la production de lait. La question la plus importante est de savoir si on ne pourrait pas intervenir autrement qu’en introduisant la téterelle. Quels sont les problèmes reliés à l’utilisation de la téterelle? 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 1. 2. 3. • Ramper vers le sein.
Allaiter, ça ne devrait pas faire mal ! Extrait de Les 10 plus gros mensonges… sur l’allaitement (éditions Dangles, 2006) Combien de femmes disent : « J’ai dû arrêter très vite d’allaiter, ça faisait trop mal », « mes mamelons étaient en sang », « pendant plusieurs semaines, j’ai serré les dents à chaque tétée »… De quoi effectivement effrayer bien des futures mères qui entendent ces récits ! Il ne s’agit pas ici de nier la douleur, bien réelle, de ces femmes. Mais de dire qu’elle était, le plus souvent, évitable ou curable. Et qu’en règle générale, un allaitement bien conduit ne doit pas faire mal. Gerçures et crevasses des mamelons Il fut un temps – pas si lointain – où les gerçures et crevasses des premiers jours d’allaitement étaient considérées avec fatalisme. La candidose mammaire Quand on a mal alors que manifestement la position du bébé au sein est correcte, il faut penser à la candidose mammaire, malheureusement encore peu connue des professionnels de santé, et donc mal diagnostiquée et mal traitée. Douleurs de seins
Peut-on manquer de lait quand on allaite ? Extrait de Les 10 plus gros mensonges… sur l’allaitement (éditions Dangles, 2006) La peur de « manquer » de lait n’est pas nouvelle. Mais le « syndrome d’insuffisance de lait » semble, lui, de création assez récente. Il semble être apparu pour la première fois dans un article écrit en 1980 par Judith Gussler et Linda Briesemeister [1] qui (coïncidence ?!) étaient à l’époque employées par les Laboratoires Ross, l’un des plus gros fabricants de lait artificiel aux États-Unis ! Le Dr Arun Gupta, défenseur de l’allaitement en Inde, fait remonter la peur de manquer de lait au début des années 1970, « quand les industries ont commencé à instiller le doute chez les femmes quant à leur capacité à produire du lait » [2]. Les vraies insuffisances de lactation Commençons par les cas où le manque de lait est réel et s’explique par une cause physiologique. Une mauvaise conduite de l’allaitement Quand le problème vient de l’enfant L’allaitement, c’est une activité qui se fait à deux. Les fausses alertes
Allaiter sans montre ni horloge Extrait de l’Album tendresse de la nouvelle maman. Que dirions-nous si un restaurant affichant « buffet de crudités à volonté » nous interdisait de prendre plus de 30 g de carottes râpées et de mettre plus de 5 minutes à manger tout le repas ? Nous crierions à l’arnaque et à la publicité mensongère ! Pourtant, on ne s’étonne même pas de lire ou d’entendre des phrases du genre : « allaitez à la demande, mais pas plus que toutes les deux heures et demie », « allaitez à la demande, dix minutes de chaque sein » ! Sur le site de La Leche League, voir l’article Faut-il planifier les tétées ? Les bébés se réveillent la nuit, et c'est normal ! Je ne crois pas avoir déjà abordé dans ces chroniques le thème des nuits des bébés. C’est pourtant un sujet qui revient très régulièrement dans mes rencontres avec les parents, notamment dans les réunions de La Leche League. Je dis souvent en plaisantant que depuis que je les fréquente (et cela fait quand même plus de 35 ans, d’abord en tant que mère, puis en tant qu’animatrice…), je n’en ai pas connu une seule où les nuits ne sont pas venues à un moment donné sur le tapis. De fait, nombreux sont les parents français à se plaindre de « problèmes » de sommeil chez leur enfant, et à consulter pédiatres, psychologues, pédopsychiatres… pour tenter de les « résoudre ». Dans une étude publiée en 2000 [1] qui avait comparé le sommeil d’enfants âgés de 16 à 24 mois dans trois pays différents (Taïwan, France et Japon), 47 % des parents français se plaignaient du sommeil de leur enfant, contre 18 % des Taïwanais et 11 % des Japonais. Oui, les bébés se réveillent la nuit ! Et c’est normal !