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De l'autorité de l'enseignant à l'autorisation de l'élève

De l'autorité de l'enseignant à l'autorisation de l'élève
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Qu'est-ce qu'un bon prof ? L'avis du Centre d'analyse stratégique Avoir un bon professeur permet aux élèves de progresser, nous dit une note d’analyse – synthèse de plusieurs études internationales – du Centre d’analyse stratégique (CAS), adressée au Premier ministre. Ah bon ? De combien ? « “Toutes choses égales par ailleurs”, notamment à niveau initial et catégorie professionnelle des parents identiques, 10 % à 15 % des écarts de résultats constatés en fin d’année entre élèves s’expliquent par l’enseignant auquel l’enfant a été confié. » (Télécharger la note d’analyse « Que disent les recherches sur l’“effet enseignant” ») Dans le jargon de l’Education nationale, on appelle cela l’« effet enseignant » ; aussi efficace que d’avoir des classes à effectif réduit et plus important que la réputation de l’établissement. Un bon prof a de l’expérience L’expérience distingue fortement les enseignants débutants de ceux qui ont au moins deux ans d’ancienneté. Mais être un prof efficace ne dépend pas uniquement du nombre d’années d’enseignement.

Les intelligences multiples à l’école Publié le 08/04/2015 Comment enseigner en prenant en compte la personnalité et les modalités cognitives de chacun de ses élèves ? La publication dans le n°68 de la revue Cerveau&Psycho [1] du dossier concernant « Les Intelligences Multiples » incite le monde enseignant à porter un regard attentif à la Théorie d’Howard Gardner. Notre équipe [2] y travaille depuis 2007 et poursuit ses expérimentations dans différents écoles et collège –particulièrement en Seine et Marne. Nous avons trouvé dans la théorie des Intelligences Multiples définie par Howard Gardner un cadre nous permettant d’organiser l’enseignement de façon à offrir à tous les élèves la possibilité d’entrer, avec confiance, dans l’apprentissage de la connaissance visée. Qu’apporte la connaissance de soi à travers le filtre des IM [3] ? A l’élève, elle permet d’avoir conscience de ses capacités et confiance en ses possibilités d’apprentissage. Salle des intelligences Portrait IM de Matthieu construit à partir d’un choix d’images

La motivation Question vaste et récurrente, à nouveau ! Que faire face à des élèves qui arrivent à l’école avec des appréhensions et des a priori très négatifs : « Que fait-on ici ? A quoi ça sert ? C’est nul… » Voici le mélange de deux recettes très détaillées picorées sur le Web, que j’ai arrangées à ma sauce… Entretenir la motivation de l’enseignant Perçue par les élèves dès l’entrée en classe, elle doit se transformer en actes cohérents. La démotivation peut naître d’un écart devenu insupportable et perçu comme irréductible entre ce que l’on croit et ce que l’on fait. Entretenir la motivation des élèves Il importe donc que l’enseignant évalue d’abord les chances d’impact de son intervention pédagogique en considérant l’ensemble des facteurs qui peuvent contribuer à motiver ou démotiver les élèves. Pour finir, je vous renvoie à un des compte-rendus du débat national autour de l’éducation : Question : Comment motiver et faire travailler efficacement les élèves ?

Autorité : où sont passés les modèles ? - Martine Fournier, article Éducation Si les formes de l’autorité ont évolué avec la progression des pratiques démocratiques, l’institution scolaire semble démunie devant ces transformations. Les anciens modèles n’opèrent plus, les nouveaux restent à trouver… « Je veux bien apprendre à lire, mais je veux pas qu’on me force », annonça Mathilde, 6 ans, à ses parents dont la maîtresse venait de faire état de quelques turbulences dans le comportement de leur fille. De cette phrase spontanée et péremptoire, l’enfant ne résumait-elle pas l’état d’esprit qui anime les générations d’écoliers, de collégiens et de lycéens depuis lors ? Nées dans des sociétés porteuses d’un idéal démocratique, les jeunes gén&eacut [ lire la suite... ] Article de 2250 mots.

13 trucs de gestion de classe qui instaurent le respect. Quand vient le temps de gérer sa classe, on a souvent l’habitude d’instaurer un système d’émulation ou des règles et de supporter toutes ces règles par des punitions. Très vite, on apprend que ça fonctionne (du moins partiellement !), mais ça a le vicieux défaut de devoir demander une vigilance constante de la part de l’adulte en plus de miner considérablement l’apprentissage de l’autonomie de la part des élèves. De plus, ça réduit les comportements qu’on veut voir disparaître, sans toutefois les enrayer définitivement. Résultat : On s’épuise et on s’endort en réfléchissant sur comment on pourra mieux contrôler le lendemain… Il y a d’autres voies ( ?), moins visibles et surtout moins bruyantes (faisant partie du gain de l’autonomie de la pédagogie 3.0),mais combien plus payantes sur le long terme! P.S. 1-Le respect commence dès l’entrée en classe. Chaque matin, personne ne peut me déranger lorsque les élèves entrent dans la classe. 2.La porte individuelle. 4. 5. 6.Le regard 7.L’humour 8.

L'estime de soi: édito Philippe Meirieu « Nous ne fonctionnons qu'à l'estime... » Il ne faut surtout pas croire que l'éducation à la santé conduise à une médicalisation systématique de notre société et, en particulier, des enfants et adolescents « en difficulté » qu'il s'agirait de normaliser à tout prix à grands renforts de substances chimiques et de « reprogrammations » comportementales. Et, justement, c'est bien parce que nous vivons face à cette menace de médicalisation que l'éducation à la santé, conçue comme une approche globale, interdisciplinaire et partenariale, s'impose. Il faut bien mesurer, en effet, les dangers du triomphe de la médecine dans le champ social : toute-puissante, elle traite les individus « malades » séparément, en s'attachant à les rendre plus adaptables à l'ensemble des contraintes qu'ils subissent, en leur faisant oublier le poids des situations sociales, économiques et institutionnelles qui pèsent sur eux. Philippe Meirieu

Expérience de Milgram Graphique montrant que 65 % des sujets de l'expérience infligent des souffrances maximales si on le leur ordonne. L’expérience de Milgram est une étude de psychologie sociale menée par Stanley Milgram en 1963. Elle a pour but d’étudier le comportement humain face à l’autorité et la soumission à celle-ci, et consiste à tester la capacité des individus à obéir, même si cela implique d’infliger des souffrances à autrui. L'expérience a suscité de nombreux commentaires dans l’opinion publique, ainsi que dans le milieu de la psychologie et de la philosophie des sciences, et a inspiré de nombreuses œuvres de fiction ou de télévision. Déroulement de l'expérience[modifier | modifier le code] La majorité des variantes de l'expérience a lieu dans les locaux de l'université Yale (New Haven, Connecticut). un élève (learner), qui s'efforce de mémoriser des listes de mots et reçoit une décharge électrique en cas d'erreur ;un enseignant (teacher), qui dicte les mots à l'élève et vérifie les réponses.

Génération Y, génération narcissique Il fallait bien deux auteurs tant la tâche est ardue. Après la sociologie et l'économie, c'est au tour de la psychanalyse de mettre des mots sur l'incompréhension qui sépare la génération "Y" de ses ainés. Le temps d'un dialogue de 370 pages, Marie-France Castarède (née en 1940) et Samuel Dock (né en 1985) ont allongé leurs générations respectives sur le divan. Le Point.fr : À quoi ressemblent les jeunes adultes de la génération "Y" ? Marie-France Castarède : Je crois que nous sommes d'accord pour dire qu'aujourd'hui, la pensée organisée autour du langage n'est pas assez présente. Samuel Dock : On a tendance à caractériser la génération Y par son apparition dans l'ère numérique, à la réduire à son goût pour les jeux vidéo ou pour l'écologie. Quelle société dessinent-ils ? Marie-France Castarède : C'est difficile de l'anticiper. Samuel Dock : Je ne partage pas du tout l'optimisme de Michel Serres. Marie-France Castarède : J'ai découvert Margaret Mead grâce aux cours de Didier Anzieux.

Gestion de classe LA BALANCE ROBERVAL ET "L'ECHELLE DE LA COLERE" ou ... QUELQUES OUTILS POUR L’AUTORITE DU PROFESSEUR Bernard THERY, professeur (lycée St-Rémi, Roubaix.) et formateur à l’I.F.P., 60, bd Vauban, Lille. Remarques préliminaires : 1) Contrairement à ce que certains pensent ou prétendent, on peut, aujourd'hui comme hier, obtenir le silence dans une classe de collège ou de lycée. Pour avoir de l’autorité, il faut d’abord le ... Et pour le vouloir, il faut en comprendre les enjeux : permettre à tous, y compris aux plus faibles qui ont besoin de temps et de silence pour comprendre, de réussir. Il ne s’agit pas de transformer les classes en étouffoir, mais de créer un climat de travail, ce qui est de la responsabilité directe du professeur : "Le professeur a la responsabilité de créer dans la classe les conditions favorables à la réussite de tous" (Texte sur les "missions du professeur", B.O. n° 22 du 29 mai 1997) . Il ne suffit pas de le vouloir, il faut le DEMANDER. Accueil --- Menu

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