L'arbre généalogique des Homininés Étude des fossiles Les fossiles ont semblé un temps confirmer la théorie de l'évolutionnisme. La découverte de Lucy, cette jeune Australopithèque âgée de 3,5 millions d'années, présentant une mosaïque remarquable de caractères intermédiaires entre le singe et l'homme, venait parfaitement s'insérer dans l'idée d'un passage étonnant de douceur et de continuité entre les "brutes épaisses" auxquelles on assimilait les singes et les êtres remarquables de finesse et de raffinement que nous étions. Mais ce n'est pas ce que nous disent les fossiles. En réalité, à partir de l'ancêtre commun aux Paninés et aux Homininés (dont on possède peu de fossiles), une foule d'espèces d'hommes différentes se sont diversifiées. Le plus ancien Homininé connu date de —7 millions d'années. Si, pour l'époque concernée, Sahelanthropus est seul chez lui, les choses vont rapidement changer. En bref, Orrorin combine des caractères présents chez les grands singes et ceux présents chez les hominidés.
NOE Education Les mégalithes sont les grosses pierres dressées à l'époque du néolithique. Elles comprennent deux types qui correspondent peut-être à deux fonctions et deux époques différentes: + Menhir ou pierre dressée, fichade en occitan, cairn en celte. C'est un pilier de pierre dressé par l'homme pour marquer ou repérer un lieu à la manière de nos stèles commémoratives. + Dolmen c'est une table en pierre, en général une sépulture, dont l'accès est une allée couverte. L'allée et le dolmen étaient toujours recouverts d'un tumulus de terre ou d'un tertre de pierre sèches. + Alignement On peut trouver des pierres isolées, indiquant par exemple un tumulus, ou bien alignées selon des lignes parallèles pouvant comprendre 2000 pierres sur plus d'un kilomètre. + Enceinte ou Cromlec'h terme qui désigne une enceinte de dalles jointes à l'extremité d'un alignement ou plus généralement des pierres dressées sur des cercles ou des rectangles
Voilà à quoi pourraient ressembler les humains dans 3000 ans selon un chercheur Matthew Skinner, paléoanthropologue de l'Université du Kent, au Royaume-Uni, a dressé une liste non exhaustive des scénarios auxquels l’espèce humaine pourrait être confrontée. Il s'est également penché sur les conséquences qu'ils pourraient avoir sur la morphologie de chaque individu. Si l’espèce humaine telle que nous la connaissons aujourd’hui est le fruit d’une évolution complexe, celle-ci n’est pas prête de s’arrêter là. Les changement environnementaux ont au fil du temps amené nos ancêtres à changer d’apparence et il est tout à fait légitime de penser que nos successeurs arboreront des caractéristiques quelque peu différentes des nôtres. Il est cependant difficile d’imaginer à quoi ressemblera l’humain du futur, celui qui peuplera la Terre ou même d’autres planètes d’ici 3.000 ans. Le nombre de scénarios est infini et pour cause, il est à ce jour impossible de prédire les événements qui affecteront l’espèce, l’obligeant à s’adapter pour survivre. - Un monde aquatique
Histoire évolutive des homininés Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schéma[modifier | modifier le code] Durant l'époque moderne, les nombreux fossiles découverts sur tous les continents ont complètement transformé notre arbre évolutif en un « buisson » très fourni. Plusieurs modèles de filiation peuvent être proposés à partir des différentes espèces d'hominidés qui se sont succédé : Succession des différentes espèces d'homininés dans le temps : Échelle en milliers d'années Les âges des espèces marquées * sont estimés. - Les traits verticaux symbolisent les possibles lignées (hypothèse « splitter », dite de l'origine unique) (1) ou Homo sapiens archaïque ancien Sources : [1] - [2] - [3] - [4] Ce tableau ne propose que des filiations pour les représentants du genre Homo (traits verticaux). Homo rudolfensis serait une espèce à part entière et non une sous-espèce de Homo habilis.Homo antecessor serait l'ancêtre commun de Homo heidelbergensis et de Homo rhodesiensis. Caractéristiques[modifier | modifier le code]
La vie complexe est-elle apparue sur Terre un milliard d'années plus tôt que prévu ? DIVERSIFICATION. Quand la vie est-elle apparue sur Terre ? Et à quel moment s'est-elle complexifiée ? Deux questions centrales pour les biologistes qui étudient le développement et l'évolution des formes de vie terrestres. Quelques exemples de fossiles d'organismes multicellulaires découverts Gaoyuzhuang au nord de la Chine, dans une strate géologique ancienne de 1,56 milliards d'années. Maoyan Zhu, de l'Institut de géologie et paléontologie de Nanjing et co-auteur de l'étude, l'affirme sans ambages : non seulement ces fossiles appartiennent à des organismes multicellulaires, mais en plus il s'agit très vraisemblablement de cellules eucaryotes. "Boring Billion". Des doutes quant à la nature eucaryote des bactéries Les auteurs de la publication y glissent toutefois un bémol... Un exemple de stromatolithes encore en développement actif en Australie. Comme on peut le voir, ces structures sont très homogènes. Procaryotes ou eukaryotes quelles différences ? Par Joël Ignasse et Erwan Lecomte
Toute l'Histoire avec Herodote.net HUMOUR EN IMAGES - Journal Your Genome Is a Post-Apocalyptic Wasteland It’s way more than just a twisted ladder. Contrary to what you may have heard, your genome is not a highly sophisticated, finely tuned data storage and processing device. It’s a post-apocalyptic wasteland. Your 25,000 genes reside in a genetic landscape littered with the rubble of ancient and ongoing battles with hordes of viruses, clone armies of genetic parasites, and zombie genes that should be dead but aren’t. Our messy genomic landscape is a dynamic, miniature ecosystem, and scientists are learning how its inhabitants play a big role in human health and disease. Most large genomes carry an exotic bestiary of genetic hangers-on that exploit both the host genome and each other to do what all life does: survive and reproduce. Our messy genomic landscape is a dynamic, miniature ecosystem, and scientists are learning how its inhabitants play a big role in human health and disease. The second major question is, what role do these active genomic elements play in human disease?
Indices d’une présence humaine sur le continent américain il y a 130 000 ans En Californie, des os d’un mammouth semblent avoir été brisés à l’aide d’outils de pierre, plus de 100 000 ans avant la date généralement admise pour l’arrivée des premiers humains dans le Nouveau Monde. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Morin On savait déjà que Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique, que des Vikings l’avaient devancé sur les marges d’un continent déjà peuplé d’« indiens » depuis des millénaires. Ces dernières décennies, le débat a été vif pour déterminer quand les premiers humains avaient pris pied sur le Nouveau Monde – il y a 13 000 ans, ou beaucoup plus ? Une découverte, publiée jeudi 27 avril dans la revue Nature, risque de relancer les diverses tribus d’anthropologues, d’archéologues et de paléontologues sur le sentier de la guerre : des indices d’une présence humaine en Californie, il y a 130 000 ans, y sont révélés. Un faisceau de preuves « irréfutable » Mais qui ? Arrivés à pied ou par la mer ? Comment sont-ils arrivés là ? « Le dogme tombe »
Préhistoire expérimentale, le feu Tous les peuples ont spéculé à travers leurs mythes sur la "domesticationdomestication" du feufeu (On trouvera un bonne description de ces mythes dans l'ouvrage de Frazer, " le rameau d'or " ) : emprunts aux volcansvolcans, aux incendies provoqués par la foudrefoudre, flamme volée aux Dieux par un héros civilisateur, quelquefois au prix de son propre sacrifice, comme le héros grec Prométhée. Le moment de la première utilisation du feu puis sa maîtrise sont des questions importantes pour le préhistorien. Les éléments de réponses sont malheureusement encore très pauvres mais la plupart des préhistoriens s'accordent pour penser que le feu est utilisé depuis 250 000 ans/300 000 ans. Les techniques utilisées se ramènent toujours à deux principes physiquesphysiques. Les systèmes par percussion (acieracier contre silex ou silex contre marcassite) et ceux par frictionfriction de deux morceaux de boisbois (par sciage, rainurage, giration).
Le savoir-faire du forgeron : un patrimoine immatériel à préserver | Le 15-18 Art de vivre Le savoir-faire du forgeron : un patrimoine immatériel à préserver Le mercredi 7 septembre 2016 « Nous ce qu'on veut, c'est remettre en valeur les Forges de Montréal comme étant un site important de l'histoire de Montréal » Mathieu Collette est maître forgeron et se porte à la défense des Forges de Montréal, alors que le site est menacé d'expulsion par la Ville de Montréal. Jean-François Nadeau et Annie Desrochers sont allés visiter ce lieu chargé d'histoire. Créer un compte
L'évolution ignore la marche arrière Le sourire de la drosophile. Source Commons L'évolution ignore la marche arrière - 2 Photos Petite mouche de 1 à 2 millimètres de long, la drosophile, et plus particulièrement Drosophila melanogaster, parmi plus de 400 autres espèces, est l’enfant chéri des biologistes. Aujourd'hui, c'est à la théorie de l'évolution que cet insecte apporte sa pierre. Ces mouches provenaient d’une souche prélevée dans la nature en 1975 et ont été élevées en laboratoire durant deux décennies dans diverses conditions environnementales. Drosophila melanogaster. A ce terme, Henrique Teotonio et ses collègues ont examiné le chromosome 3 des drosophiles. Autrement dit, certains insectes, qui peuvent avoir retrouvé extérieurement leur état ancestral – et présentent donc un phénotype identique à celui de leurs aïeux –, peuvent en revanche être génétiquement différentes. Ces découvertes fournissent d’autres perspectives dans la compréhension sur l’évolution des organismes vivants. A voir aussi sur Internet
La tectonique des plaques à l'origine de la vie Des chercheur du Laboratoire Magmas et Volcans de Clermont-Ferrand, appuyés par l'Université de Montpellier et le Synchrotron de Grenoble, ont estimé la quantité d'oxygène libérée par le manteau terrestre lors du passage de la Terre primitive à la Terre moderne, de l'Archéen (de -4 milliards à -2,5 milliards d'année) au Protérozoïque (de -2,5 milliards à -544 millions d'années). "Pendant toute la période archéenne, l'atmosphère est restée anoxique, c'est-à-dire dépourvue d'oxygène. A l'époque, le manteau a pu rester relativement isolé de la surface de la Terre : la croûte terrestre, formée de petites plaques instables, 'flottait' sur le manteau", sans subduction profonde, explique Denis Andrault, chercheur à l'Université Clermont Auvergne, à l'origine de l'étude publiée dans la revue Geochemical Perspectives. La vie s'est adaptée "C'est à peu près à cette période que la Terre a connu l'événement de la 'Grande Oxydation', une étape majeure de l'évolution de la vie.
Les origines de l'homme Il y a plusieurs théories de l'expansion des Homo vers l'Homme moderne mais les scientifiques se rejoignent sur quelques points, et au fil des découvertes, les principales étapes des origines de l'Homme se précisent. Homo habilis, notre plus vieil ancêtre identifié (3 millions d'années), est situé dans le berceau africain.Homo erectus qui a émigré une première fois de l'Afrique vers l'Asie il y a deux millions d'années... puis une deuxième fois vers l'Europe un million d'années plus tard. Dès -500.000 tous les fossiles trouvés en Afrique confirment que Homo erectus évolue vers l'Homme moderne. Il y a 100.000 ans, en Asie et au Moyen-Orient on trouve ce type d'évolution vers Homo sapiens. En Europe vers -40.000 apparaît Cro-Magnon. Tous ces fossiles font l'unanimité... et les méthodes de datation viennent confirmer. Les grandes étapes de l'hominisation L'évolution du genre Homo est marquée par : la bipédie est la première étape de l'hominisation acquise chez les Australopithèques.