Les ancêtres communs à tous les Européens ont moins de 1000 ans Tous les européens d'aujourd’hui ont partagé de nombreux ancêtres. Rien de bien étonnant à cela. En remontant à 3000 ou 4000 ans, on imagine facilement que nous ayons toutes les chances de retrouver des parents communs à l’ensemble des européens d’aujourd’hui. Mais jusqu’à quand ce phénomène a-t-il perduré ? Deux chercheurs américains viennent de répondre à ces questions. publicité Une famille longtemps unie La surprise, c'est la période courte pendant laquelle cette parenté générale continue à subsister. Les premières études en génétique des populations portaient sur des marqueurs génétiques uniparentaux, c'est à dire des séquences d'ADM mitochondrial qui ne se transmettent que par la mère ou bien le chromosome Y que les hommes héritent de leur père. Segments de génome communs Leurs résultats montrent que les ancêtres génétiques communs datant de moins de 500 ans ne sont partagés que par les personnes qui vivent actuellement dans le même pays. Peu d'ancêtres communs pour les Français
Il y a un million dannées, nos ancêtres utilisaient le feu Comment mesurer les températures maximales auxquelles ont été exposés des objets retrouvés calcinés. Ici les fragments d'os exhumés de la grotte Wonderwerk. Pour les échantillons A, C et D, la spectrométrie infrarouge montre deux bandes d'absorption caractéristiques d'une température supérieure à 400 °C. Les fragments B et E, eux, n'ont pas été cuits ou alors à des températures inférieures à 400 °C. © Francesco Berna et al./Pnas Il y a un million d’années, nos ancêtres utilisaient le feu - 2 Photos La datation des débuts de la maîtrise du feu préoccupe les préhistoriens depuis longtemps. Chaque révélation de ce genre soulève des doutes car il n’est pas simple de démontrer de manière formelle que les matières calcinées ne proviennent pas d’un incendie naturel. Les chercheurs ont employé la microspectrométrie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF). Bref, les auteurs nous expliquent que l’étude a été réalisée avec ce qui se fait de mieux aujourd’hui. A voir aussi sur Internet
Pouvoirs, sexes et genres 1En 1998, Anick Coudart publiait un article consacré à la faible réception en France de l’archéologie dite post-processuelle nord-américaine (Coudart 1998a ; 1999). Elle évoquait au passage l’une de ses formes, la Gender Archaeology, que l’on aurait pu traduire à l’époque par « archéologie de la différence des sexes » et que l’on traduit désormais par « archéologie du genre ». Un proverbe dit en effet qu’il faut dix ans à une innovation nord-américaine pour atteindre l’Europe en général, mais cinq années de plus pour être adoptée en France. Pour autant, l’archéologie post-processuelle, variante archéologique du post-modernisme nord-américain qui est lui-même d’origine française (Deleuze, Derrida, Foucault, Lyotard, etc.), n’a de fait, comme elle le prédisait, jamais fait souche en France. 7Mais pourquoi une différence s’est-elle muée systématiquement en domination ? 8L’énigme de cette domination renvoie à une autre, celle du pouvoir en général.
Un atlas des grands évènements qui ont mélangé les gènes humains L'une des applications les plus fascinantes de la génétique concerne ce qu'elle peut nous apprendre de l'histoire de l'Homme, de ses migrations et des mélanges de population permanents qui se sont produits depuis les débuts de l'humanité. Des généticiens viennent ainsi pour la première fois de tenter d'identifier et de dater les évènements qui ont entraîné les plus grands mélanges de population de ces 4.000 dernières années à travers l'analyse de l'ADN de 1.490 individus originaires de différentes régions de la planète. Les chercheurs des universités d'Oxford, de UCL à Londres et de l'institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste de Leipzig ont publié leurs résultats dans un article scientifique publié cette semaine dans la revue Science. publicité «Certains de la centaine d'évènements de mélange majeurs qu'ils décrivent ont des explications historiques plausibles, tandis que beaucoup d'autres restent à expliquer» écrit le New York Times. À lire aussi sur Slate.fr
La chronique de Lyonel Kaufmann : Didactica Prehistorica, quelle préhistoire à l'école ? La préhistoire est sans cesse en évolution. Chaque nouvelle découverte de squelette relance les discussions non seulement entre spécialistes, mais également au sein du grand public. Par ailleurs, la préhistoire reste largement fondée sur des clichés fort tenaces. Préalablement, concernant les aléas de la recherche en matière préhistorique, je vous invite à lire le journal de bord d'une équipe de recherche du CNRS en Afrique du Sud (À la poursuite des origines de l'humanité). Pour en revenir à Didactica préhistorica, Philippe de Carlos présente son projet de la manière suivante : « Passionné par l'archéologie et l'éducation, je me dédie au développement d'un nouveau champ de recherche dont l'objet est une didactique de l'archéologie applicable à toutes les disciplines scolaires (histoire, géographie, français, langues, mathématiques, sciences). J'ai commencé par la préhistoire... - L'Homme préhistorique et l'évolution - L'Homme préhistorique et le temps - La fouille archéologique
Un Européen du mésolithique à la peau noire et aux yeux bleus C'est une première riche d'enseignements. Grâce à l'ADN extrêmement bien conservé d'un fossile découvert en 2006 dans le nord-ouest de l'Espagne, une équipe de chercheurs espagnols et danois, emmenée par Carles Lalueza-Fox de l'Institut de biologie évolutive de Barcelone, est parvenue à séquencer le génome complet d'un chasseur-cueilleur européen du mésolithique ayant vécu il y a près de 7 000 ans. À partir de l'une de ses dents, ces scientifiques ont recueilli de quoi dresser un premier portrait-robot de cet homme, baptisé La Braña 1, du nom de la grotte où il a été exhumé, près de Valdelugueros, dans la province de León. Parmi les informations décryptées, qui viennent tout juste d'être publiées dans la revue Nature, un élément s'est révélé particulièrement surprenant : La Braña 1 était, semble-t-il, un beau "Noir" aux yeux bleus. Mais l'autre grande surprise contenue dans le génome de l'individu La Braña 1 réside dans ses défenses immunitaires.
Accueil - La grotte de Font-de-Gaume Le plus vieil ADN humain jamais séquencé C’est le plus vieux génome appartenant à un représentant du genre Homo jamais séquencé. Et pour cause, puisque cet ADN, prélevé sur un fémur retrouvé dans une grotte de Sima de los Huesos, située sur le site préhistorique de Atapuerca (Espagne), a entre 300 000 et 400 000 ans. Soit beaucoup plus que les échantillons d’ADN humains d’homininés séquencés jusqu’ici, tous âgés de moins de 100 000 ans. Cette véritable prouesse, qui est à mettre à l’actif du célèbre généticien Svante Pääbo (Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology à Leipzig, Allemagne), a été publiée le 4 décembre 2013 dans la revue Nature, sous le titre « A mitochondrial genome sequence of a hominin from Sima de los Huesos ». Mais ce n’est pas tout. Pour bien comprendre l’enjeu de cette découverte, il nous faut d’abord nous intéresser à l’identité de l’homininé dont est issu l’ADN mitochondrial séquencé par Svante Pääbo. Et pourtant ! Mais au fait, qui est l’Homme de Denisova ?
Préhistoire 400 000 av. J.-C. domestication du feu 90 000 av. J.-C. premières sépultures 40 000 av. vers 6 000 av. vers 3 500 av. 2 000 av. 750 av. Les ancêtres des Amérindiens révélés par un enfant vieux de 24.000 ans MAL'TA. Des chercheurs ont prélevé un minuscule échantillon (0,15 gramme) du squelette de cet enfant mort il y a 24.000 ans dont les restes ont été retrouvés sur le site paléolithique de Mal'ta, découvert en Sibérie à la fin des années 1920. Et ils sont parvenus à en extraire de l'ADN pour analyser son génome, "le plus ancien jamais décrypté à ce jour pour un homme anatomiquement moderne", souligne l'étude, publiée mercredi 20 novembre dans la revue britannique Nature. Ils l'ont ensuite comparé au génome des humains actuels, en particulier des populations amérindiennes dont la généalogie reste très controversée, pour tenter d'élucider le mystère de leurs origines. THÉORIE DOMINANTE. Des ancêtres venus de Sibérie Si les Amérindiens semblent effectivement être génétiquement proches des populations d'Asie orientale, d'autres indices sont venus semer le trouble. "HÉRITAGE".
L’Inrap et la préhistoire - Histoire-géographie - Éduscol Après une première saison dédiée au Moyen Âge, cette nouvelle saison est consacrée à la découverte des sociétés de chasseurs-collecteurs du Paléolithique au Mésolithique ; elle couvre plus de 650 000 ans s’achevant avec l’émergence des premières sociétés de production vers 6 000 avant notre ère. À cette occasion, l’Inrap propose des expositions, conférences et de nombreuses ressources autour de ce thème avec différents événements qui ponctueront l’année 2018. Trois nouveaux dossiers thématiques ont été mis en ligne, rassemblant des émissions de radio, des articles sur des découvertes archéologiques, des dossiers multimédia produits par l’Inrap sur les thèmes suivants : À consulter également, les nombreux outils déjà présents sur le site de l’Inrap : des quiz, des dossiers multimédia, des films et une bibliographie. Scénarios pédagogiques traitant les thèmes de programmes : Collège/Histoire/Sixième/La longue histoire de l’humanité et des migrations Autres actualités en lien :
L'homme de Florès aurait été trisomique et non une espèce à part entière Une nouvelle analyse des fragments d'ossements de l'homme de Florès, découverts en 2003 dans une caverne de l'île indonésienne, révèle des indices de mongolisme, remettant en question la théorie selon laquelle il s'agissait d'une nouvelle espèce d'hominidés. Bien que ce spécimen baptisé « LB1 » ait vécu il y a moins de 15 000 ans, une comparaison de ses traits anatomiques avec ceux d'hominidés antérieurs, dont l'Homo erectus et l'Australopithèque, a conduit de nombreux paléontologues à conclure qu'ils étaient en présence d'une nouvelle espèce. Mais cette théorie suscite de nombreuses controverses. Lire : « Homo floresiensis » n'était pas malade Au cours de la plus récente analyse des traits de l'Homo floresiensis, dont les résultats ont été publiés dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS), les chercheurs ont constaté une erreur dans l'estimation initiale du volume de la boîte crânienne de « LB1 » et une sous-estimation de sa taille.