De l’ADN d’Hommes, de loups et de bisons vieux de 25 000 ans. Le sol a parlé.
Des Hommes, des loups et des bisons ont occupé une grotte de Géorgie il y a 25.000 ans. C’est grâce à de l’ADN qu’ils ont pu être identifiés. Contre toute attente, celui-ci n’a pas été retrouvé dans des os, mais directement dans le sédiment qui composait le sol de la cavité. Des biologistes autrichiens ont publié cette découverte dans Current Biology. Ils ont retrouvé dans un échantillon de sédiment plusieurs millions de séquences d’ADN. De l’ADN dans la terre La grotte de Satsurblia a été découverte en 1975, et depuis plusieurs campagnes de fouilles s’y sont succédé. Retrouver de l’ADN sans l’intermédiaire d’ossements ou de dents est une méthode récente.
Elle a été mise au point en 2017 par des paléogénéticiens de l’Institut Max Planck en Allemagne. Un groupe humain inconnu. Groupes sanguins : trois histoires étonnantes. Suivez les groupes sanguins, et vous saurez d'où nous venons.
En analysant les groupes sanguins ABO retrouvés chez nos ancêtres et en croisant ces données avec celles d'autres disciplines, l'anthropologue et généticien Stéphane Mazières dénoue les fils des migrations humaines. Les amérindiens tous O+ Saviez-vous par exemple que les amérindiens d'Amérique du Sud sont tous de groupe O+ ? Pour comprendre ce que cache ce mystère, il faut savoir que le système de groupes sanguins ABO se caractérise par des sucres présents à la surface de nos globules rouges, ainsi que sur d'autres organes.
Le sucre (aussi appelée antigène) A fait de vous un individu de groupe sanguin A, le B vous confère le groupe sanguin B, et lorsque vous avez les deux ou aucun des deux vous possédez respectivement le groupe AB et O. Et les signes “+” ou “-”, d'où viennent-ils ? Lire aussiLes mystérieuses origines des groupes sanguins ABO Quand un groupe sanguin permet de suivre Gengis Khan à la trace. Paléogénétique. Les apports de la Paléogénétique La génétique permet d'explorer de nouveaux champs de la paléontologie, parfois même sans avoir le début du commencement d'un os !
La paléogéntique est une source de données dont on ne soupçonnait pas l'existence il y 30 ans, dans les années 90. On ne pensait pas pouvoir retrouver de l'ADN aussi ancien, et qui plus est, pouvoir le faire parler. Des restes humains révèlent une ancienne migration vers l'Europe. Il s'agit de restes humains, dont une dent entière et des fragments d'os, qui ont été trouvés dans une cave en Bulgarie en 2020.
Le séquençage génétique a conclu que ces individus étaient plus proches des populations actuelles d'Asie de l'Est et des Amériques que des Européens. Cette découverte suggère "qu'ils appartenaient à une migration humaine moderne en Europe qui n'était pas encore connue" dans l'histoire génétique des migrations, selon l'étude publiée mercredi 7 avril 2021 dans Nature. C'est aussi une "preuve qu'il y a eu une certaine continuité entre les premiers humains modernes en Europe et les hommes qui ont vécu plus tard en Eurasie", poursuit l'étude. "Même l'histoire des Européens modernes en Europe a pu avoir été tumultueuse" Ces découvertes "modifient notre compréhension initiale des premières migrations humaines en Europe", indique Mateja Hajdinjak, chercheur à l'Institut allemand pour l'anthropologie évolutive Max Planck, qui a dirigé la recherche.
La préhistoire revue et corrigée par la génétique. Cet article est extrait du n°204 des Indispensables de Sciences et Avenir, daté janvier/mars 2021.
"Les progrès de la génomique sont extraordinaires", s’enthousiasme la paléogénéticienne Eva-Maria Geigl, de l’institut Jacques-Monod du CNRS, à Paris. Moins d’une dizaine d’années après le premier séquençage d’un génome humain, en 2001, la paléontologie est entrée dans l’ère de la génétique avec, en 2008, le séquençage complet d’un ADN mitochondrial, ou ADNmt, de Néandertal. En 2010, on apprend de l’ADNmt qu’une phalange non identifiée découverte deux ans plus tôt dans la grotte de Denisova appartient à une femme d’une population inconnue, baptisée Dénisoviens. Quelques mois plus tard, l’ADN nucléaire de Néandertal est décodé, suivi en 2012 de celui de la fille de Denisova, qui montre que cette dernière possède un ancêtre commun avec Néandertal et Sapiens ! Outre la connaissance des lignées humaines, la génétique nous renseigne sur les migrations et les métissages. L’ADN ancien révèle comment les. Le patrimoine génétique du Levant s'est forgé en 3 fois.
Des squelettes vieux de 4.000 ans Reliques du temps qui passe, les squelettes sont des outils privilégiés pour remonter le cours génétique d'une population.
Les scientifiques ont ainsi prélevé une portion des os temporaux de 67 squelettes d'individus enterrés à Beyrouth, capitale du Liban actuel peuplée en continu depuis plus de 5.000 ans. L'ADN de 19 de ces individus a ensuite été séquencé, tous ayant vécu à l'une des quatre périodes suivantes : l'âge de fer II (1.000 à 539 avant J.
-C.), l'âge de fer III (539 à 330 avant J. -C.), la période hellénistique (330 à 31 avant J. Un ADN partagé à 90% à travers le Proche-Orient La prochaine étape : vérifier si deux populations successives au cours des huit périodes consécutives avaient un matériel génétique assez similaire pour avoir été hérité d'une même population ancestrale commune, ou si un mélange ultérieur avait eu lieu provoquant un épisode de divergence génétique. 3 événements ont bousculé l’Histoire génétique du Levant. « L’Odyssée des gènes » ou l’épopée humaine racontée par l’ADN. Les généticiens disposent d’outils si puissants qu’ils peuvent désormais réécrire l’histoire de l’humanité et de sa conquête de la Terre.
Tel est le credo de la spécialiste d’anthropologie génétique Evelyne Heyer dans son nouveau livre, L’Odyssée des gènes. Avec la révolution génétique, il est en effet devenu possible, ces trente dernières années, de décrypter l’ADN avec toujours plus de précision, qu’il soit prélevé intact dans des échantillons de salive ou de sang, ou dégradé dans des restes archéologiques datant de plusieurs dizaines de milliers d’années. D’où l’émergence d’une nouvelle discipline, la génétique des populations, et le foisonnement de découvertes sur lesquelles l’auteure fonde son récit.
Denisova, Néandertal et les super-archaïques- Hominidés. Une nouvelle population d’hominidés : les super-archaïques L’apport d’un ADN d’hominidé a été identifié avant la séparation des Néandertaliens et des Denisoviens.
Une nouvelle étude a été réalisée sur de l’ADN d’hominidés anciens comparé avec de l’ADN contemporain. Cette étude génétique a été menée par Alan Rogers, professeur d'anthropologie à l'Université de l'Utah. L'article a été publié le 20 février 2020 dans la revue Science Advances. Depuis trois ans, Alan Rogers tente de reconstituer un véritable puzzle évolutif. Une ancienne lignée humaine « fantôme » exhumée de l'ADN de populations africaines. Comme les Européens portent l'héritage génétique de l'Homme de Néandertal, quatre populations d'Afrique de l'Ouest, étudiées dans une nouvelle publication, conservent aussi des gènes archaïques.
Sauf qu'il s'agit d'une ancienne espèce humaine inconnue. Cela vous intéressera aussi. Neandertal est en chacun de nous. En 2010, l’ébauche de la séquence du génome de l’homme de Neandertal avait créé la surprise : l’analyse de l’ADN ancien de trois individus révélait que ce cousin disparu avait croisé Homo sapiens et que cette rencontre avait été féconde, puisqu’une partie du génome néandertalien se retrouvait dans celui des populations actuelles non africaines : de 1 % à 4 % de leur ADN était un héritage néandertalien.
Cette estimation, qui s’est depuis affinée pour parvenir à une moyenne de 2 % d’ADN néandertalien, était en partie fondée sur l’hypothèse qu’aucun métissage n’avait pu intervenir avec des populations anciennes africaines, et que le génome de celles-ci pouvait servir de base de comparaison « neutre ». Article réservé à nos abonnés Lire aussi Ces 2 % d’ADN de Neandertal en nous L’analyse a révélé que la contribution néandertalienne dans l’échantillon d’individus africains était en moyenne de dix-sept mégabases (Mb, millions de paires de bases, les « lettres » formant la séquence d’ADN).
Au cœur de l’ADN des Papous, un trésor de l’humanité. "Il faut rechercher plus à l'Est", s'est dit François Xavier-Ricaut, du Laboratoire Evolution et Diversité Biologique, UMR 5174 (CNRS), de l'Université Toulouse III-Paul Sabatier, alors qu'il débutait en 2016 le Papuan past project* (Archéologie et génétique en Papouasie-Nouvelle Guinée), un projet d'étude concernant les premiers peuplements humains de Mélanésie, un des grands groupes d'îles de l'Océanie.
Des recherches scientifiques menées dans des conditions difficiles. Crédit : Papuan Past Project Après sept années passées à Bornéo, le jeune généticien s'est convaincu que c'est là, dans cette partie du monde, que l'on comprendrait comment se sont dispersés les premiers humains il y a 60/50.000 ans, après leur sortie d'Afrique. L'ancêtre de l'humain se serait domestiqué lui-même. Le chien ne serait pas la première espèce domestiquée par l'humain. Psychologie : l'importance de développer son écologie intérieure.
L'analyse génétique d'un fragment d'os d'enfant prouve l'accouplement entre deux anciennes espèces humaines. Il était une fois, il y a 50.000 ans, une Néandertalienne et un Dénisovien. De leur union naquit une enfant... Un minuscule fragment d'os apporte aujourd'hui la preuve d'un accouplement entre ces deux espèces de la lignée humaine. "C'est la première fois qu'on trouve un descendant direct de ces deux groupes", explique à l'AFP Viviane Slon, de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste de Leipzig en Allemagne, coauteur de l'étude publiée mercredi 22 août 2018 dans le magazine Nature. Les Dénisoviens et les Néandertaliens se sont séparés il y a 400.000 / 500.000 ans, devenant deux espèces distinctes du genre Homo (les Homo sapiens en formant une autre). Le premier Européen, Homo antecessor, a au moins 800.000 ans.
L'Homme de Cheddar - un premier britannique noir... L’homme de Cheddar, une peau sombre comme les autres Homo sapiens de l’époque... Une analyse scientifique montre que ce célèbre Britannique daté de 10 000 ans avait une peau brun foncé et des yeux bleus. Des chercheurs du Natural History Museum de Londres ont extrait l'ADN de l’Homme de Cheddar, le squelette le plus complet et ancien de Grande-Bretagne, découvert en 1903.
Le fossile est actuellement exposé dans la nouvelle galerie de l’évolution humaine du NHM. Les chercheurs de l'University College London ont ensuite pratiqué une l'analyse du génome afin de préciser la reconstruction faciale. Ils soulignent que la peau plus claire caractéristique des Européens actuels est en fait un phénomène relativement récent dans notre histoire. Cheddar-man-le-plus-vieux-britannique-connu-avait-la-peau-noire-et-les-yeux-bleus_120593. Il y a 10.000 ans, l'ancêtre des Anglais avait les yeux bleus et la peau noire : c'est ce qu'ont découvert des chercheurs du National History Museum de Londres et de l'University College of London (UCL), qui ont analysé l'ADN de "Cheddar Man", le squelette complet le plus ancien de Grande-Bretagne.
UNE MORT MYSTERIEUSE. Découvert en 1903 dans les gorges de Cheddar, d'où il tire son nom, "Cheddar Man" était un chasseur-cueilleur du mésolithique (entre -10.000 et -5.000 avant J.C) d'environ 1,66 m qui mourut dans la vingtaine. À l'époque où la Grande-Bretagne était attachée à l'Europe continentale. Son squelette a été découvert en 1903 lors d'améliorations au drainage de Gough's Cave, une attraction touristique populaire. Le cas de "Cheddar Man" est assez inhabituel car à une époque où les enterrements communs étaient fréquents, il a été retrouvé enterré seul. Les Anciens Béringiens, un peuple amérindien disparu.
Découverte génétique d’une nouvelle population amérindienne ancienne C’est l’analyse génétique des restes d’un nourrisson trouvé sur un site archéologique en Alaska qui a révélé l’existence de populations anciennes jusque-là inconnues. Les premiers résultats Les études financées par la National Science Foundation de Potter ont duré une décennie. Le peuplement de l'Amérique révélé par l'ADN d'une petite fille de 11.500 ans. BERING. L'ADN complet d'une femme de Neandertal.
L'ADN complet d'une femme de Neandertal. Néandertaliens et Denisoviens, cousins de l'Homme, ont divergé plus tôt qu'estimé - Sciencesetavenir.fr. Les Cananéens retrouvent une deuxième vie Des analyses génétiques d’ADN ancien montrent que les Libanais sont les descendants de ce peuple mystérieux. Mais qui étaient les Cananéens? ADN mitochondrial Sapiens / Néandertal. De l'ADN humain préhistorique retrouvé sans ossements. L’ADN confirme des migrations d’Africains et de Denisoviens en Australie – Epoch Times.
L’ADN des peuples premiers est-il sacré ? Néandertal laisse encore des traces, et beaucoup plus que nous le pensions - SciencePost. Une étude récente suggère que l’ADN de l’homme du Néandertal continue à contribuer à notre expression génique en influençant ainsi certaines caractéristiques de l’homme moderne telles que la taille ou le risque de schizophrénie. Bien que des études antérieures aient démontré qu’environ 2 % de notre génome nous ont été transmis par Néandertal, il n’en reste pas moins difficile de déterminer si ces 2 % ont effectivement un effet sur notre expression génique. Il semblerait néanmoins que le « mélange » des humains avec les Néandertaliens ait augmenté la complexité génomique observée aujourd’hui. Comme l’explique Joshua Akey, « nous avons découvert que ces petits morceaux d’ADN, nos reliques de Neandertal, influencent l’expression de nos gènes de manière omniprésente et importante ».
Les anciens humains de l’est de l’Asie étaient très proches des populations modernes. L’ADN du Néandertal contribue à notre expression génique. Le dernier Néandertal est mort il y a 40 000 ans, mais leur génome est encore présent dans les humains modernes. La contribution génétique du Néandertal est incertaine. Est-ce que ces restes néandertaliens affectent les fonctions de notre génome ou ce sont juste des passagers silencieux ?
Dans la revue Cell, les chercheurs rapportent des preuves que l’ADN du Néandertal influence encore l’activation des gènes dans les humains modernes. Ces effets pourraient contribuer à des caractéristiques comme la hauteur ou la vulnérabilité à la schizophrénie ou le lupus. L’ADN de l’homme de Denisova élargit l’évolution de l’espèce humaine – Epoch Times. (Getty images) In bed with l'homme de Néandertal : cette scientifique a des révélations à nous faire sur la vie sexuelle aventureuse des premiers humains. Les habitants de la Mélanésie ont dans leur ADN des traces d'un ancêtre inconnu. Les Européens ont un système immunitaire différent des Africains, un héritage de Néandertal.
Paléogénétique. Les Sept Filles d'Ève. Etude ADN nucléaire des hominidés de la Sima de los Huesos ? Une tuerie en Alsace, il y a 6000 ans. Grande étude génétique des européens préhistoriques - Hominides. Les Normands ont-ils réellement pour ancêtres les Vikings ? Néandertal face aux pathologies d'origines africaines. Différences dans le chromosome Y de Néandertal et de Sapiens. Premiers amérindiens sans descendance. Sapiens, Néandertal et Denisova, des amours multiples. Ötzi, homme des glaces vieux de 5 300 ans, était infecté par une bactérie « asiatique » 4 populations à l’origine des européens - Hominides. Homo sapiens en Chine il y a 80 000 ans.
Un mouvement migratoire Eurasie vers Afrique il y a 3 000 ans. Le génome d’un vieil Éthiopien chamboule l’histoire des migrations d’Homo sapiens. Ameriques : une vague de migration 23 000 ans BP. Homo sapiens en Eurasie il y a plus de 40 000 ans. ADN de l'homme de Kennewick. La génomique réécrit l’histoire. L'humanité issue d'un goulot d'étranglement génétique. L'homme de Florès aurait été trisomique et non une espèce à part entière.
Les européens étaient noirs il y a 8 000 ans. Les mystères du profil génétique des Sud-Américains, Sciences & Prospectives. Les ancêtres des Amérindiens révélés par un enfant vieux de 24.000 ans. Le plus vieil ADN humain jamais séquencé. Un Européen du mésolithique à la peau noire et aux yeux bleus. La paléogénétique révèle une humanité éclatée. Un atlas des grands évènements qui ont mélangé les gènes humains. De l'ADN humain vieux de 400 000 ans. Sorties d'Afrique, les premières. Les ancêtres communs à tous les Européens ont moins de 1000 ans. Un chromosome Y vieux de 338 000 ans.