Tendances - L’odeur des marques Publié le 03 avril 2013 L’odorat est considéré comme l’un des sens le moins développé… il est pourtant le plus mémorisé. La mémoire olfactive possède un fort pouvoir émotionnel. L’écrivain y parle des fameuses madeleines trempées dans du thé dont l’odeur lui rappelle instantanément son passé à Combray et ses détails les plus enfouis. Le consommateur mené par le bout du nez… Aller dans une boutique Nature & Découvertes c’est déjà avoir l’impression de se rapprocher instantanément de la nature. Aujourd’hui l’enseigne diffuse régulièrement des senteurs différentes mais de nombreuses études montrent que l’odeur de cèdre reste irrémédiablement associée à Nature & Découvertes, faisant partie de l’identité de la marque. Blocs de béton gris, pénombre, odeur d’essence ou d’urine... Afin d’humaniser ses espaces, Vinci Park, le leader du stationnement, les a rénové puis a mis au point différents services originaux et gratuits. La mode au parfum Pâte pétrie & viande grillée La Pause Design par Graphèmes
Analyses de fond et études Médiamétrie sur les usages et l'audience des médias auduiovisuels et interactifs, ainsi que les comportements du public à leur égard Avec bientôt 10% de foyers français équipés au second trimestre 2012, et 3,2 millions d’utilisateurs en mai 2012, la tablette tactile reste encore un équipement de niche, pour CSP+, technophile et prompt à acquérir les dernières nouveautés. Un profil plus souvent masculin, classique chez les « early adopters » de nouveaux équipements high tech. 3 questions à Xavier Court, cofondateur de Vente-Privee Quelle part tiennent les tablettes dans la fréquentation de vente-privee.com ? Sur les quelque 2 millions de visiteurs uniques par jour de Vente-Privee, 26 % viennent par un moyen mobile. Et parmi ceux-là, autour des deux tiers par un smartphone, un tiers par une tablette, soit environ 150.000. Les acheteurs à partir d’un appareil mobile ont ils un comportement différent ? Leur proposez-vous des offres adaptées ? L’essor des tablettes a t-il un impact sur le développement du e-commerce ? Propos recueillis par I.R. Mais la pénétration augmente rapidement. Se renseigner avant l’achat
Ikea, Conforama, Leroy Merlin… leurs méthodes pour nous vendre plus Pour contrer la crise et attirer le client, les grandes enseignes d’ameublement ont dû bouleverser leur stratégie et leurs techniques de vente. Lorsqu’on demande aux Français vers quelle enseigne ils se tourneraient s’ils devaient acheter un meuble de salon, ils placent Ikea en tête. Et pour un canapé ? Conforama. Avec la morosité économique ambiante, cette hiérarchie ne devrait pas changer de sitôt. Alors, pour dissuader les familles d’aller acheter leur table de salle à manger d’occasion sur Leboncoin.fr, les spécialistes doivent redoubler d’efforts. Lire aussi : Conforama donne le tournis avec ses promos à gogo Désormais, 25% de son offre provient de la centrale d’achats de son actionnaire, le sud-africain Steinhoff, numéro 2 mondial du secteur. Cette agressivité commerciale des acteurs historiques s’avère payante. Lire aussi : Ikea cache bien son extrême standardisation Lire aussi : Leroy Merlin dope ses marges avec des produits malins
Des magasins chargés de sens Solliciter la vue, l’odorat, le goût, le toucher ou l’ouïe, telle est la démarche engagée par le marketing sensoriel. Et toutes les enseignes s’y intéressent, attirées par ces ambiances qui retiennent le client. Mobiliser le plus grand nombre de sens afin de promouvoir un produit et renforcer le lien avec le client : ainsi peut se définir le marketing sensoriel. « Depuis que le commerce existe, celui qui a quelque chose à vendre cherche souvent à le rendre attractif aux yeux de l’acheteur potentiel et cela passe par la vue, bien sûr, mais également par l’odorat, l’ouïe, le toucher, explique Bruno Daucé, maître de conférences à Angers, spécialiste de cette discipline. Marketing “expérientiel”Des propos confirmés par Claude Nahon, directeur général du groupe Mood Media. « Le marketing sensoriel permet aux marques de travailler leur image, au même niveau que l’aménagement de la boutique.
Kiabi Shopping Connect : Facebook et technologie RFID au service du shopping connecté Le projet de mettre en place des dispositifs Facebook dans les lieux physiques de Kiabi est issu d’unepremière collaboration entre Kiabi, véritable référence régionale du marché de la mode à petits prix, etHobbynote, la start-up lilloise spécialisée dans le développement d’applications sur Facebook. Ce projet est donc l’initiative de deux entreprises du Nord-Pas-de-Calais. Conscientes du potentiel viral et social qu’offre Facebook, les deux entreprises se sont associées une nouvelle fois afin de donner un tout nouveau sens au Shopping connecté, mais il s’agit surtout de l’opportunité d’offrir à la clientèle de Kiabi une expérience d’achat unique et jusque-là inédite en France. Aujourd’hui, les internautes fervents du shopping en ligne souhaitent pouvoir communiquer facilement avec leurs amis, ils ont envie de partager leurs trouvailles et surtout veulent être recommandés, guidés et accompagnés par leurs proches durant leur expérience d’achat. Première étape : se rendre au magasin
CONSOMMATION - Comportement du consommateur, Les facteurs explicatifs des comportements d'achat et de consommation La recherche des ressorts qui sous-tendent l'achat et la consommation est aussi ancienne que le commerce lui-même, et de nombreuses théories ont été avancées. En un sens, le comportement du consommateur n'est qu'une facette particulière du comportement humain et ce sont donc les sciences sociales qui offrent les plus nombreuses perspectives sur cette question. On peut classer ces dernières en trois catégories selon qu'elles mettent en relief : les déterminants individuels de l'acte d'achat (besoins, perceptions, attitudes) ; l'influence de l'environnement interpersonnel (groupes de référence, leaders d'opinion) ; ou l'impact du contexte socioculturel (classe sociale, style de vie, culture). • Les déterminants individuels de l'achat L'étude des besoins et motivations Pourquoi un individu achète-t-il un produit ou un service ?
mkg sensoriel coca cola La force de Coca-Cola repose également sur son identité visuelle et l'impact de ses publicités dans le monde entier. Le rythme du mot, la force de l'allitération et de l'assonance et son dynamisme visuel sont l'oeuvre de Franck Robinson, concepteur et imprimeur de publicité en bichromie, comptable et associé de John S. Pemberton. Il invente le nom Coca-Cola qui désigne ses deux composants principaux, marque déposée le 6 juin 1887. C'est en 1931 que la marque s'approprie un personnage célèbre, Santa Claus ou Saint Nicolas, évêque de Myre au III ème siècle après JC, thaumaturge, protecteur des enfants et des personnes sans défense(7). Aujourd'hui, toutes les minutes, une publicité vante la marque sur les télévisions. Aujourd'hui le digital s'inscrit au cour de la communication de Coca-Cola en direction des jeunes.
Comment les grandes marques influent sur nos cerveaux Tellement brutale, mais tellement vraie, la sortie de Patrick Le Lay, alors PDG de TF1, avait fait grand bruit : « Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. » Ce que Patrick Le Lay n’imaginait sûrement pas, c’est à quel point ce rapprochement entre cerveau et grandes enseignes commerciales était pertinent et profond. Certains chercheurs pensent que l’empreinte des grandes marques dans nos têtes est si forte qu’elle va jusqu’à influencer notre perception, à transformer l’expérience que nous faisons quand nous consommons les produits en question. En fait, T-Cola n’était qu’une invention : l’idée consistait à proposer une boisson totalement inconnue, d’une marque non identifiable.
coca et pepsi perception Les progrès des procédés d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), qui livrent des images du cerveau et de ses réactions à toutes sortes de stimulation, ont contribué au développement du neuromarketing. En particulier aux Etats-Unis où une expérience menée par Read Montague, du College of medecine de Houston, en 2004, a popularisé le concept. Ce neuroscientifique est allé "interroger" les cerveaux pour leur poser une question cruciale : êtes-vous plutôt Pepsi ou Coca ? En dégustation à l’aveugle, les deux sodas étaient à égalité. La revue Neuron qui avait publié l’article sur la bataille Pepsi-Cola a créé à nouveau l’événement en janvier. D’autres travaux, menés en Europe, et dévoilés en février prouvent aussi que les chercheurs progressent dans l’exploration du cerveau et la détection des intentions secrètes de chacun. Ces avancées des neurosciences intéressent les grandes entreprises. (841 visites)
Le consommateur moyen a définitivement disparu "2013, un consommateur caméléon" . A l'occasion de son dernier Media Morning, Kantar Worldpanel a fait le point, la consommation en France. Le contexte de l'année n'a pas été favorable à la consommation : des à-coups dans l'évolution du PIB en volume (-0,2% pour le 1er trimestre, +0,5% pour le 2ème, -0,1% au 3ème) ; une météo chaotique (hiver maussade, printemps le plus froid depuis 1987, bel été) ; hausse du chômage... Seul point positif : le redressement du pouvoir d'achat par unité de consommation à +0,8% au 1er trimestre, +0,3% au 2ème, après une baisse de 1,5% sur 2012. "L'envie de dépenser n'est toujours pas au rendez-vous et la perception de leur pouvoir d'achat par les ménages est globalement plus négative au second trimestre", constate Gaëlle Le Floch, strategic insight director, en poursuivant : les arbitrages se poursuivent dans de nombreux secteurs hors-alimentaires. Au cumul annuel 3 ème trimestre : les catégories qui s'en sortent le mieux sont : Quels enjeux pour demain ?
Le marketing sensoriel ou comment vendre en stimulant les sens Avec la montée des valeurs immatérielles de ces dernières décennies les contours d’une nouvelle consommation se sont dessinés (Paitra 2008) et, avec eux se sont intensifiés les recherches et pratiques dans le domaine du Marketing sensoriel. Ainsi et depuis les années cinquante, les sens du consommateur sont le centre d’intérêt des chercheurs en Marketing, la question de stimuli visuels, tactiles, olfactifs, auditifs et gustatifs, est aujourd’hui ardemment relancée. L’ambiance accommodante d’une boutique, une odeur aromatique, une musique affriolante, des couleurs attrayantes… même si l’on ne s’en rend pas souvent compte, le marketing sensoriel peut expliquer la plupart de nos comportements d’achat. Qu’est ce que le Marketing sensoriel ? Origine du marketing sensorielEn 1973, Kotler a souligné « le besoin des marques à se positionner autrement que par le prix ou l’assortiment des produits ». Marketing Gustatif Exemples : Marketing tactile Exemples
Leur boulot chez Ankama (4/8): elle fait changer de pays les personnages de Dofus Rose-Maria Barrios, 29 ans, connaît mieux que quiconque la difficulté de passer d’une langue à l’autre dès que l’on sort des sentiers balisés de la langue pour entrer dans le monde des jeux de mots, des expressions idiomatiques. « Par exemple, on ne va pas traduire textuellement «Chercher midi à 14 heures», ça n’aurait aucun sens. En Espagnol, pour exprimer cela, on dit : «Chercher trois pattes au chat». » Le vocabulaire de l’univers d’Ankama est peuplé de références, de jeux de mots… « Par exemple, il y a une classe de personnages qui s’appelle Enutrof ; c’est fortune à l’envers. En espagnol, ça donne Anutrof. » Mais ça, ce n’est pas trop compliqué. Mais qu’on se rassure, les noms Dofus ou Wakfu, les jeux phare d’Ankama, ça ne se traduit pas. C’est partout pareil.
Le livre blanc de l'AACC/ Identité : Catch me if you can La fin de l’unicité Déjà, dans les années 60-70, Bill Bernbach affirmait qu’il ne s’adressait plus à la ménagère de moins de 50 ans, en tant que cible, mais à un être humain, à sa sensibilité, son intelligence, son humour. Bref à sa multiplicité ! Aujourd’hui plus que jamais, via les technologies, il y a comme un dédoublement de la personnalité entre l’internaute et ses avatars. Le binaire aussi a fait long feu. Symptôme de schizophrénie aigüe ? C’est donc la victoire totale du «je» de l’individu, qui désormais peut être autre(s). Se créer plusieurs familles Cette tendance à la démultiplication touche aussi la famille dont les réseaux sociaux révèlent une nouvelle facette. Le « je » jubilatoire et exhibitionniste Quel qu’il soit, le consommateur a l’art et la manière de soigner son profil. A cela s’ajoute une aptitude et même une avidité à mettre à jour son existence. D’où le marathon du personnal branding. Volatilité et infidélité Plusieurs devices, plusieurs adresses Facile, pratique...