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Je veux comprendre... le mansplaining

Retour sur le mansplaining, un concept très ancien (et très relou) pour un terme relativement récent. Le mansplaining n’a absolument rien de nouveau. C’est un concept tout bête dont nous sommes probablement nombreuses à être témoins au quotidien. Le mansplaining : une illustration du patriarcat Cette idée est très ancienne et elle n’a rien de nouveau. Le mansplaining se fait surtout beaucoup remarquer sur Internet quand il s’attaque au féminisme, quand une féministe relève quelque chose de sexiste et qu’un homme lui explique qu’elle a tort de voir les choses ainsi, parfois en expliquant à la principale concernée ce qu’est réellement le sexisme — qu’il ne connaît que peu en comparaison. C’est, par exemple, quand on se révolte contre, disons, l’utilisation du terme « mademoiselle » et qu’on vient nous dire que les féministes devraient se concentrer sur quelque chose d’autre parce qu’il y a des combats plus importants et bla, et bla, et bla. Le mansplaining : les origines Related:  féminisme

Une comparaison entre misandrie et misogynie On pourrait croire à première vue que les deux se valent. Que toutes les formes de violence sont équivalentes, injustifiées et injustifiables. Et que la misandrie est tout aussi dommageable que la misogynie. (J’ai bien dit « dommageable » et pas « condamnable. ») Or, comme l’explique simplement ce post trouvé sur tumblr, il n’en est rien : motivation behind misogyny :men maintaining power over women results of misogyny :rape, abuse, murder, lower pay, less opportunities, general discrimination and loss of power, restrictive gender roles, and much, much more. motivation behind misandry :men as a group sure do a lot of bad things as a result of their gendered power and male privilege, im not sure that i trust them or even like them. results of misandry :hurt feelings En français : Intention de la misogynie :Faire en sorte que les hommes maintiennent la domination qu’ils exercent sur les femmes. « Allo les urgences ? Il faut donc fournir quelques éclaircissements. Le fond du problème

« Ma chère fille, j’espère que tu auras une vie sexuelle épanouie. » En réaction aux « 10 règles à suivre pour sortir avec ma fille », un père a écrit une lettre ouverte à sa fille, intitulée « Ma chère fille, j’espère que tu auras une vie sexuelle épanouie ». Il est temps d'en finir avec l’hypocrisie générationnelle à propos de la sexualité des jeunes femmes. Les 10 règles à suivre pour sortir avec ma fille tournent à plein tube sur les réseaux sociaux. Supposément écrite par le « père inquiet » typique, elles s’adressent aux potentiels prétendants désireux d’entrer en contact intime avec la fille-du-père-inquiet. La dernière mode est de les porter en T-shirt. 1. Il existe plusieurs variantes de cet ensemble de règles, qui reposent toutes sur les mêmes concepts : réduction de la fille à l’état de propriété de son pèreopposition entre le père et le petit ami, le bonheur de l’un faisant nécessairement le malheur de l’autreintimidation et menaces de violence (mais c’est pour riiiire, c’est du second degré, n’est-ce pas !). Ferrett Steinmetz est écrivain. Oui.

Rupture anarchiste et trahison proféministe En tant que féministe, je n’attends pas Le Sauveur. Je sais que, quelque soit l’homme qui est en face de moi, il est celui qui bénéficie de l’oppression des femmes, de l’oppression que, jours après jours, je subis. Quoiqu’il en dise. Qu’il l’admette ou non. Au départ, je voulais tenter de changer les choses en faisant appel, avec le plus de pédagogie possible, à leur cohérence, amour et amitié. Car nous sommes dressées à nous excuser lorsque l’on nous coince les doigts dans la porte. Pas par gentillesse ou grandeur d’âme, comme si l’on nous accordait un luxe, une cerise sur le gâteau, non, mais parce que nous avons le droit et nous exigeons de vivre autrement que comme des bêtes, à hanter la cuisine comme les rats hantent les égouts, autrement que comme des balais à chiotte, des trous ou des ventres sur pattes. "Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. Ou : divertissement-corvée. Aller donc communiquer sur ces bases.[...] « Tout cela est donc si minable, alors ?

Nous et les Autres: La femme démembrée Dans les deux premières figures, c'est le corps de la femme en tant que surface suscitant le désir de l'homme (d'une part) ou l'aspiration à un idéal chez la femme elle-même qui est mis en avant. La représentation des hommes dans la publicité m'apparaît comme plus diversifiée. Si le corps de l'homme peut également être mis en évidence, ses "compétences" dans des domaines souvent beaucoup plus valorisés (affaires, technicité, carrière,...), son "intellect" sont également soulignés. Contrairement à la femme, l'homme n'apparaîtrait pas uniquement comme un corps, il serait aussi une "tête". Par exemple dans Paris Match, il était en moyenne de .33 pour les femmes et de .52 pour les hommes. Dans Le Nouvel observateur, de .49 pour les femmes et de .52 pour les hommes. Remarquons que le choix de ces photos (en particulier celles du site web) étant en partie effectué par la personne photographiée elle-même, on ne peut pas voir le face-isme uniquement comme l'oeuvre d'hommes machistes. Références:

Ozon pense que les femmes fantasment sur la prostitution Pondu par Sophie-Pierre Pernaut le 21 mai 2013 François Ozon a déclaré qu’à ses yeux, les femmes fantasment sur la prostitution, lors d’une interview pour le Hollywood Reporter. Craquage de slip total. La semaine dernière, Fab te parlait de Jeune & Jolie en se demandant si, par hasard, François Ozon ne serait pas un peu à côté de la plaque en ce qui concerne la prostitution. Le réalisateur qu’on croyait « « « « amoureux des femmes » » » » (j’ai toujours eu du mal à supporter ce terme, excuse donc ces multiples guillemets), ou du moins suffisamment respectueux pour comprendre qu’il vaut mieux éviter de mettre des millions de personnes dans le même sac parce qu’elles ont une vulve. « Je pense que les femmes comprennent mieux le film que les hommes. Je t’avouerai qu’à part mon respect pour les prostitué-e-s, je n’ai pas d’avis tranché, éclairé à 100% sur la prostitution – j’y travaille – et ce n’est pas cette partie du débat que j’ai envie de commenter. Faux, faux, mille fois faux.

L’objectivation sexuelle des femmes : un puissant outil du patriarcat – le regard masculin Partie 1 : définition et concept-clés Partie 3 : les violences sexuelles, des actes d’objectivation extrêmes et dissociant Après une première partie introductive, je vais rentrer dans le vif du sujet et commencer par discuter de la forme d’objectivation sexuelle la plus commune, celle qui passe par le regard masculin. Cette forme d’objectivation est souvent appelée male gaze dans les pays anglo-saxons et consiste à inspecter et évaluer le corps des femmes. Sur le graphique présenté en introduction, nous nous trouvons donc à la première étape : les expériences d’objectivation sexuelle, qui surviennent quand autrui nous traite comme un objet sexuel. Graphique résumant les conséquences de l’objectivation sexuelle. Le male gaze : une prérogative des hommes qui s’exprime via le harcèlement sexuel Blachman est une émission danoise humiliante et misogyne dont le concept est le suivant : deux hommes évaluent le corps d’une femme qui se présente nue devant eux. Conséquences du harcèlement sexuel 1.

Les « vérités » d’Eric Zemmour : les femmes diluent-elles le pouvoir ? | Olympe, traqueuse de stéréotypes Si les contradicteurs d’Eric Zemmour ont tellement de mal avec lui, c’est qu’il part toujours de faits observables et peu contestables. Auxquels il fait ensuite dire ce qui lui convient. Il y a quelques semaines, cette interview par Ruth Elkrief a pas mal circulé sur les réseaux sociaux et donné lieu à quelques réactions (le blog des Martiennes, les Nouvelles News). Eric Zemmour y énonce une série de « vérités » : « Il y a un lien entre pouvoir et virilité, les hommes ont inventé le pouvoir », « le pouvoir est masculin » et il ne manque pas de préciser, que, bien entendu, il y a des exceptions et des femmes qui ont accédé au pouvoir en utilisant des valeurs masculines. Qu’y a t-il à redire à ça ? Rien, il a raison sur tout. Et polémiquer là-dessus revient d’une part à renforcer sa position puisque l’auditeur ne peut que lui donner raison, et se retrouver à défendre des positions peu assurées, ce qu’il ne manquera pas évidemment de souligner. On reste loin de la parité

L’écrivaine Nancy Huston tacle les dessinateurs de Charlie Hebdo : «Ils avaient un problème avec leur virilité» - 29/01/2015 L’écrivaine et essayiste franco-canadienne Nancy Huston, présente mercredi à Lausanne pour faire la promotion de son nouvel ouvrage Le Club des miracles relatifs, a donné son point de vue très féministe sur les attentats qui ont frappé Paris début janvier et sur les caricatures de Charlie Hebdo. Selon elle, « sans du tout les renvoyer dos à dos avec les extrémistes, les dessinateurs de Charlie Hebdo avaient aussi un problème avec leur virilité ». Interrogée par RTS, Nacy Huston a déclaré : « J'ai toujours détesté l'image des femmes et des homosexuels qui transparaissaient dans les dessins de Charlie Hebdo, comme j'ai détesté le fait qu'il publie les caricatures islamiques. Je trouve que c'est un humour qui trivialise, agresse, banalise, blesse ». Et d’ajouter : « Je n'ai sincèrement jamais vu l'utilité d'être bête et méchant.

Pas si grave | Polyvalence mon pote Je crois que le pire dans les violences sexistes, qu’elles soient physiques ou autres, c’est qu’on tente toujours de les minimiser. De te dire qu’ailleurs c’est pire, que tu exagères… C’est d’ailleurs très parlant, puisque comme dit Christine Delphy « Quand une féministe est accusée d’exagérer, c’est qu’elle est sur la bonne voie. » S’agissant du harcèlement de rue par exemple, il m’aura fallu de longues discussions sur Internet, et en particulier sur Twitter, pour mettre le doigt sur ce que ces comportements avaient de terrible et de glaçant sous leurs dehors de drague un peu cheap. Evidemment, ça m’énervait qu’on me parle mal parce que ma jupe était trop courte, mon pantalon trop moulant, ou t-shirt trop échancré et que de surcroît j’avais l’outrecuidance de ne pas répondre aux sifflements ou invectives supposément flatteuses. Mais ce n’est pas grave, n’est-ce pas, ce ne sont que des mots… C’est donc d’actes qu’il faut parler ? Diane L’ombre de la domination Illustration par Shetty

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