Cnesco : Quelle éducation à l'orientation au XXIème siècle ? "On est en train de passer d'un conseil ponctuel à une politique ambitieuse d'équipement intellectuel des élèves dans leurs choix d'orientation". Alors que la réforme du lycée impose un effort sans précédent pour accompagner les jeunes dans leur orientation, le Cnesco organise les 8 et 9 novembre, en partenariat avec le CIEP, une conférence de comparaisons internationales sur l'éducation à l'orientation. La première a cherché à savoir si cette éducation à l'orientation peut prendre en compte l'évolution des métiers et quelles compétences elle doit développer. Elle a aussi présenté 4 modèles étrangers. Le défi de la réforme du lycée Faut-il être orienté ou que chaque jeune sache s'orienter ? Si le défi français est spécifique (ailleurs on a plutôt tendance pour des raisons de justice sociale à retarder l'âge des choix d'orientation), l'éducation à l'orientation est un défi partout. Comment fait-on l'éducation à l'orientation ailleurs ? Le bilan reste cependant mitigé. François Jarraud
La sérendipité comme attention et la zemblanité comme mauvaise intention Ceci est un passage inspiré de ma thèse, réécrit pour l’occasion pour le blog. Le document se trouve régulièrement confronté à des aléas communicationnels. Et il n’y a pas que des aspects négatifs puisqu’il est possible de trouver des documents pertinents et de pouvoir ensuite les exploiter correctement. La « compétence à s’orienter », clé de l’employabilité de demain - HBR Chroniques d’experts Carrière Le 13/04/2017 Temps de lecture : 4 minutes Dans un monde en mutation constante, gérer efficacement les transitions professionnelles devra faire partie des compétences de base des actifs. Les chiffres du chômage font l’objet d’une attention méticuleuse de la part des politiques et des commentateurs. Des métiers bouleversés Car même si la menace des robots – qui capteraient la totalité des emplois non créatifs – reste spéculative, la réalité contemporaine est bien la disparition de certains métiers et, surtout, la mutation qualitative des autres. Il est acquis que ces mutations ne sont pas une crise qui préparerait une période de stabilité. Si les changements de métiers sont permanents, il est inéluctable que chacun connaîtra plusieurs transitions professionnelles dans sa carrière. Une compétence incontournable Pour atteindre cet objectif, la notion de « compétence à s’orienter » est un levier utile. 1. 2. 3. 4. Je suis déjà abonné, je me connecte 14,50 € / mois
Ingénieries de la sérendipité. Cela ressemble à de la sérendipité, ça à la goût de la sérendipité ... mais ce n'est pas nécessairement de la sérendipité. Historiquement, c'est Google qui fut le premier moteur de recherche à instrumentaliser un processus de fortuité, via le bouton "Feeling Lucky" (lequel n'a d'ailleurs rien à voir avec une quelconque sérendipité littérale, puisque ledit bouton se contente de vous amener sur le premier résultat renvoyé par le moteur de recherche). Comme nous l'expliquions en détail dans ce remarquable article co-écrit avec mes excellents collègues (:-), ce bouton est avant tout un argument marketing et un élément fondateur de la sémiotique Googléenne. 1998 : Sérendipité année zéro. Bref, depuis Google, et avec l'arrivée du web contributif, la sérendipité est aujourd'hui partout réellement présente et systématiquement agissante. Sérendipité et SIC. Sérendipité illustrée. CHAPITRE PREMIER / De la mécanique du rebond à la dynamique du surgissement : sérendipitéS. "Mrs. L'âge de pierre.
Développer la capacité à s'orienter | EPALE La résolution du 21 novembre 2008, relative à l'orientation tout au long de la vie, invite les Etats membres de l'union Européenne à favoriser le développement des compétences à s'orienter. Dix années plus tard, force est de constater que l'objectif n'est pas complètement atteint. Voici quelques pistes de réflexion pour progresser dans l'accompagnement au développement de l'autonomie. Développer la capacité à s'orienter Résolution du Conseil de l'union Européenne relative à l’orientation tout au long de la vie - 21 novembre 2008 - L’orientation tout au long de la vie et les compétences à s’orienter Le 21 novembre 2008, le Conseil de l’Union Européenne adoptait une résolution portant sur l’orientation tout au long de la vie. A travers cette préconisation, il s'agissait, comme le dit Riverin-Simard (2004) « d'assurer des services qui ne se bornent pas à aider les personnes à prendre des décisions immédiates mais qui leur apprennent à gérer leur cheminement de carrière. ». Références :
L'Agence des Usages Les activités de lecture peuvent schématiquement être séparées en 2 catégories : La lecture-compréhension mise en jeu lorsque l’on lit un texte du début à la fin dans le seul but de le décoder et d’en comprendre le sens. Cette tâche est surtout observée en situation scolaire au début du primaire (cycle 2) lorsque les enfants apprennent à lire ou, plus tard, lorsque l’on étudie un texte sans avoir de besoin précis d’informations ou lorsque l’on lit un livre « pour le plaisir ». La lecture fonctionnelle en situation finalisée, c’est-à-dire réalisée dans un but précis et qui nécessite donc d’utiliser des stratégies adaptées pour une recherche d’information efficace. C’est à la fin du primaire et, plus intensément, au début du collège que l’activité de lecture finalisée est introduite dans les salles de classes jusqu’à être à la base de la majorité des exercices proposés par les enseignants.
Abduction et prise en charge énonciative de la causalité 1En quelques pages, il est impensable de pouvoir traiter de toutes les expressions de la causalité que l’on pourrait trouver au travers des textes. Nous allons insister sur quelques aspects dans ce bref article, en particulier sur la relation entre l’abduction et la causalité, d’une part et d’autre part, la nécessaire prise en charge des relations causales par un énonciateur, lorsqu’on examine leur expression dans des textes. 2Ces deux points semblent éloignés, mais finalement un raisonnement abductif est toujours lié à une prise en charge énonciative de celui qui oriente un raisonnement vers une cause plausible à partir d’indices dûment explicités ou explicitables, par exemple dans une justification ou une explication. 3Nous commencerons par repréciser la notion d’abduction au sens de Peirce, qui conduit à formuler la plausibilité d’une hypothèse et non sa possibilité. 5Le deuxième raisonnement heuristique est en fait une abduction. La terre doit être proche puisqu’on voit des oiseaux.
La recherche d’information : un avis d’expert A l’occasion de le venue de Jérôme Dinet, professeur en psychologie du développement à l’université de Lorraine, les étudiants du master 1 documentation l’ont interviewé sur des questions qui les préoccupent dans le cadre de leur formation au métier d’enseignant. C’est le second épisode d’une série d’entretiens qu’ils réalisent auprès d’enseignants chercheurs et d’experts pour leur blog Jérôme Dinet a mené des recherches sur les pratiques de recherche d’information des élèves. 1. L’environnement numérique et le web reconditionnent la recherche d’information sur de nombreux aspects : recherche collaborative, processus attentionnels mobilisés, niveaux d’expertise (tant dans le domaine de recherche que pour les outils), rôle de l’affect, etc. 2. Aujourd’hui à l’école, les serious games sont à l’honneur. 3. Vous avez travaillé à un projet d’étude sur le cyberharcèlement. 4. 5. 6.
Strategies for teaching metacognition in classrooms Metacognition is thinking about thinking. It is an increasingly useful mechanism to enhance student learning, both for immediate outcomes and for helping students to understand their own learning processes. So metacognition is a broad concept that refers to the knowledge and thought processes regarding one’s own learning. Importantly, there is research evidence (e.g., Moely and colleagues, 1995; Schraw, 1998) that metacognition is a teachable skill that is central to other skills sets such as problem solving, decisionmaking, and critical thinking. Reflective thinking, as a component of metacognition, is the ability to reflect critically on learning experiences and processes in order to inform future progress. David Owen, who teaches history and politics at Melbourne High School in Victoria, Australia, discusses a simple but effective approach to encourage student self-reflection: I have rethought some of my classroom strategies this year.
La notion de curation Pour comprendre cette notion, nous nous sommes particulièrement inspirés des travaux d’Alexandre Serres [4], de Christophe Deschamps [5] et de ceux du collectif dirigé par Véronique Mesguish [6]. Le terme de curation soulève de nombreuses interrogations. Dans un premier temps, le terme choisi est assez souvent considéré « laid » et inadapté. Ce choix est-il justifié ou est-ce une simple reprise du mot anglais « curation » ? Dans un second temps, on reproche à la curation d’être une pratique qui existait bien avant de l’appeler ainsi. Quel tournant sur la toile a engendré sa naissance ? Les trois sens de la curation Au niveau étymologique, la curation provient du latin « curatio » qui signifie soin (curo, are = soigner) . La curation provient également du terme anglais : curator. Enfin la curation fait référence à l’informatique avec la mise à jour manuelle d’une base de données [9]. Le Web 2.0 donne naissance à la curation Le curator : l’homme au cœur du système [14] Pierre Tran, doc.
prise de décision, abandonnez vos biais cognitifs ! Biais d’optimisme, excès de confiance ou de conformisme qui influe sur leurs décisions, les décideurs politiques n’en sont pas exempts. C’est ce que rappelle l’ancienne ministre et désormais, directrice générale « Global Affairs » chez Ipsos, Najat Vallaud-Belkacem. Dans cette tribune, elle appelle les leaders politiques à un exercice d’introspection. Les sciences cognitives et sociales nous ont apporté, au cours des dernières années, un degré de compréhension formidable des raisons profondes de nos prises de décision, et des facteurs qui influencent nos comportements à notre insu. Nous sommes donc de plus en plus au fait de la manière dont fonctionne notre cerveau de citoyen comme de consommateur, et pourtant... pourtant, nous nous interrogeons rarement sur les multiples biais cognitifs individuels et dynamiques collectives qui influencent les "décideurs" eux-mêmes. Manque d'humilité ? > « Notre cerveau n’est pas fait pour penser le long terme »
Evolutions des moteurs de recherche sur internet Aucune remarque pour cette diapositive A. Singhal : « Our work on interpreting user intent is aimed at returning results people really want, not just what they said in their query » (2008, cf. également E.