Rupture anarchiste et trahison proféministe En tant que féministe, je n’attends pas Le Sauveur. Je sais que, quelque soit l’homme qui est en face de moi, il est celui qui bénéficie de l’oppression des femmes, de l’oppression que, jours après jours, je subis. Quoiqu’il en dise. Au départ, je voulais tenter de changer les choses en faisant appel, avec le plus de pédagogie possible, à leur cohérence, amour et amitié. Car nous sommes dressées à nous excuser lorsque l’on nous coince les doigts dans la porte. Pas par gentillesse ou grandeur d’âme, comme si l’on nous accordait un luxe, une cerise sur le gâteau, non, mais parce que nous avons le droit et nous exigeons de vivre autrement que comme des bêtes, à hanter la cuisine comme les rats hantent les égouts, autrement que comme des balais à chiotte, des trous ou des ventres sur pattes. J’avais donc tendance à m’excuser quand on me coinçait les doigts dans la porte, mais un jour, j’ai pris conscience que mes mains, si longtemps entravées, pouvaient former un poing.
Je veux comprendre... le mansplaining Retour sur le mansplaining, un concept très ancien (et très relou) pour un terme relativement récent. Le mansplaining n’a absolument rien de nouveau. C’est un concept tout bête dont nous sommes probablement nombreuses à être témoins au quotidien. Le mansplaining, c’est quand un homme explique à une femme d’un ton condescendant, sur un sujet qui la concerne elle, qu’elle a tort de penser ce qu’elle pense, de dire ce qu’elle dit. Le mansplaining : une illustration du patriarcat Cette idée est très ancienne et elle n’a rien de nouveau. Le mansplaining se fait surtout beaucoup remarquer sur Internet quand il s’attaque au féminisme, quand une féministe relève quelque chose de sexiste et qu’un homme lui explique qu’elle a tort de voir les choses ainsi, parfois en expliquant à la principale concernée ce qu’est réellement le sexisme — qu’il ne connaît que peu en comparaison. Ton idée sonne tellement mieux quand je la reformule. Le mansplaining : les origines Les femmes sont opprimées ?
Rangez ces larmes que je ne saurais voir | Double L is thinking En ce moment, dans mon twitter, ça parle de male tears, de féminisme et d’accusations de misandrie. Et c’est vrai que c’est assez régulier, dès qu’une femme l’ouvre pour pointer du doigt un problème du patriarcat, il y a généralement des réponses masculines qu’on peut prévoir, dont on SAIT qu’elles arriveront. Et malheureusement, la plus courante n’est pas celle du mec qui a ouvert les yeux sur sa situation de dominants. - Les fameuses « male tears », du genre dans un article contre la culture du viol, le mec qui dit qu’on ne prend pas assez en compte le risque, pour les hommes, d’être faussement accusé d’avoir violé. Et c’est un peu fatiguant. Les blagues, remarques, insultes, menaces sexistes, qu’on se prend en permanence au coin de la gueule, ça finit par en abimer beaucoup. Les males tears et l’accusation de misandrie, c’est agaçant pour d’autres raisons. Non, les féministes ne sont pas misandres. Like this: J'aime chargement…
Les avantages à naître et grandir homme en France Lorsqu'on naît en France en 2014, on est, dans l'immense majorité des cas, assigné mâle ou femelle et on sera ensuite éduqué, socialisé en fonction de cette assignation de genre. C'est la fameuse phrase de Beauvoir ; "on ne naît pas femme on le devient" et il en est de même pour les hommes ; on ne naît pas homme, on le devient par des processus de socialisation et d'éducation. On va vous apprendre des comportements, des attitudes, des manières de parler, de jouer, de travailler qui correspondront à ce qu'on attend d'un homme, ou d'une femme au XXIème siècle en France. De façon quasi universelle, dans le monde, les familles préfèrent avoir un garçon qu'une fille. Dans certains pays, comme par exemple en Inde, on aura plus tendance à avorter d'un fœtus féminin, voire à tuer la nouvelle née dans certains pays. Garçons et filles sont donc éduqués différemment et ce qu'on apprend aux garçons est valorisé, considéré comme plus intéressant, plus utile, que ce qui est enseigné aux filles.
Chivalry, that poisoned gift - and how to stop doing it Le "Slut Shaming" Cet article est une contribution de Thomas, merci à lui. Pour contribuer à ce blog, vous pouvez envoyer une proposition d’article à l’adresse cafaitgenre[at]gmail.com. [Les réactions violentes subies par une amie proche qui aurait eu une attitude « malsaine » et « dévergondée » à l’égard des hommes (c’est-à-dire une attitude séductrice et entreprenante tout à fait banale pour un homme, mais qui ne peut être que « malsaine » et « dévergondée » pour une femme…) m’ont inspiré cet article sur la question du « slut shaming ». Cet article ne prétend ni à l’exhaustivité ni à l’objectivité : j’ai simplement essayé de faire un compte-rendu critique de quelque chose que je ne vis pas, mais qui m’a beaucoup énervé de l’extérieur.] « Slut shaming » est une expression anglaise, formée à partir de « slut » (« salope ») et « shame » (« honte »). Une traduction approximative pourrait être « stigmatisation des salopes ». Le terme de « salope » peut n’être pas employé de façon aussi directe. « Salut !
La misandrie n’existe pas Désolé de vous l’apprendre comme ça de but en blanc, mais c’est ce qui est expliqué dans l’article « Misandry isn’t real, dudez » que je viens de lire et qui est tellement juste que je me sens presque obligé de le traduire pour le diffuser plus largement encore. Je suis un homme, et j’ai besoin du féminisme. Pas de l’égalitarisme ni du masculinisme. Du féminisme. Et voici pourquoi. Tout ce dont parlent les défenseur de l’égalitarisme ou les masculinistes à propos de ce que les hommes ne peuvent socialement pas faire sans être discriminés relève directement de la misogynie. Est-ce que vous comprenez ça ? Les mecs, est-ce que vous pouvez imaginer un seul moment où l’on s’est foutu de vous et où ça n’avait aucun rapport avec ce qu’une société misogyne voit comme un attribut féminin ? Comment pouvez vous espérer améliorer les choses en défendant les « droits des hommes » ?
Profites tu de privilèges masculins? | Mon voyage féministe Profites-tu de privilèges masculins? Bon, si tu es une femme, il est très probable que tu n’en profites pas. Cependant si tu es un homme, il est très probable que tu en bénéficies. La liste originale a été créée par Peggy McIntosh démontrant les privilèges d’être blanc. Plusieurs ont ensuite utilisé cette liste pour en créer une sur les privilèges d’être un homme. Cette liste n’a que pour but de démontrer les privilèges attribués aux hommes. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. Si tu penses que tu profites de privilèges masculins, que faire maintenant? Cette liste est inspirée de cet article, celui-ci, et encore celui-là. Un tout grand merci à ma correctrice d’orthographe. WordPress: J'aime chargement… Étiquettes : Féminisme, féministe, homme, Peggy McIntosh, privilèges, sexe
Les courants de pensée féministe : résumé « Les courants de pensée féministe », Louise Toupin, Version revue du texte Qu'est-ce que le féminisme? Trousse d'information sur le féminisme québécois des 25 dernières années, 1997. Louise TOUPIN Chargée de cours en études féministes Résumé TABLE DES MATIÈRES Introduction - au commencement étaient trois grandes tendances - une question préalable : qu'est-ce que le féminisme ? Le mouvement des femmes, impulsé par le féminisme, est l'un des grands mouvements sociaux de ce siècle. Le texte Les courants de pensée féministe de Louise Toupin, qui constitue une version revue et augmentée du texte paru sous le même titre dans la "Trousse d'information sur le féminisme québécois des 25 dernières années" Qu'est-ce que le féminisme ? Ce texte décrit les traditions du féminisme libéral, du féminisme marxiste et du féminisme radical au double plan de leur analyse des causes de la subordination des femmes et de leurs stratégies de changement. Au commencement étaient trois grandes tendances
Troller les trolls Vous êtes une féministe, ou un homme pro-féministe. Vous avez sans doute eu un débat sur internet là dessus, et vous vous êtes arraché déjà la moitié du scalp. Pour faire face aux arguments et comportements sexistes sur internet, j'ai concocté quelques dessins viteuf pour quelques situations. ATTENTION PRÉCISION TOUT DE MÊME : merci de me demander pour utiliser ces dessins sur un blog. 1/ face à un cas de mansplaining ou mecsplication. 2/ l'argument de "tous les hommes sont pas comme ça, par exemple moi je..." 3/ "tu dis ça parce que t'es moche / frustrée / mal baisée" / "je suis sûre que t'es poilue" Belle, moche, poilue, épilée, frustrée, aimante, aimée, petite, grande, une féministe reste une féministe. 4/ "tu es misandre" 5/ "les féministes sont complotistes" / "le féminisme est un complot" Haha oui, c'est cela oui. 6/ "c'est de l'humour" (spécial 8 mars) / "les féministes n'ont pas d'humour" 9/ "les féministes sont violentes" Haha.
The Trouble with Choosing Your Choice | kickaction.ca Within feminist or, what some might call ‘post-feminist’ discourse today, ‘choice’ is front and center – it makes up the framework within which so many debates begin and end. And indeed, ‘choice’ is often used as a way to end the conversation. “Well, it’s my choice.” or “No one was ‘forced’ they just ‘chose’ to take off their shirts.” or “These women aren’t victims, they have ‘choice.” are commonly thrown about as ways to defend women’s choices and actions as being representative of freedom and to present every female choice as, in fact, a feminist act. Choice became a key part of feminist language and action as an integral aspect and rallying call within the fight for reproductive rights - the right to choose whether or not we wanted to get pregnant and to choose what we wanted for our bodies and lives. As of late, though, it has become standard to talk about ‘choice’ in terms of individual choice rather than collective choice (and collective freedom). No. So.
Les femmes aiment les hommes nouveaux - L'homme simple Coral Herrera Gomez déclare son amour pour les hommes « révisés » Article original paru en espagnol le 5 septembre 2013 sur le Blog du journal El Pais. Traduction et adaptation par L’Homme Simple J’aime les hommes nouveaux. style="display:inline-block;width:728px;height:90px" data-ad-client="ca-pub-6088205124888161" data-ad-slot="7084496739"> Cette nouvelle passion est peut-être une extension de mon complexe d’Oedipe. Il a aimé élever ses filles et nous a éduquées pour que nous soyons des femmes indépendantes et travailleuses. Mon amour est immense pour ce père si beau, si féministe. Ils ne croient pas que je leur appartiens En apprenant à le connaître, j’en suis devenue éperdument amoureuse. Pour moi, c’est un luxe de partager la vie de ce type d’homme parce qu’on peut avoir des conversations profondes. Et ils sont avec moi jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus. Les nouveaux hommes ont beaucoup d’autres avantages. Les hommes nouveaux existent, je les ai rencontrés Qu’en pensez-vous ?
"Un long processus qui peut être douloureux" Il y a une semaine, une interview de Laurence Bachmann a été publiée sous le titre "on ne naît pas féministe, on le devient". Rares sont les personnes qui ont pu recevoir une éducation suffisamment peu genrée pour n'avoir pas intégré l'identité qu'on impose communément aux gens de leur sexe. La plupart des féministes ont ainsi dû rejeter leurs certitudes et leur éducation pour accepter le genre comme un fait. J'ai la chance d'être une fille de féministe. J'ai donc longtemps ignoré à quel point il peut être douloureux de remettre en question ses croyances pour comprendre et accepter l'idée du genre. D. est un homme mûr, père de trois filles, avec lequel j'ai travaillé. Je développe peu mes idées féministes au boulot, une partie de l'équipe étant très peu réceptive avec des tendances agressives. Il a coupé court à la conversation et il a regagné son bureau. Se déclarer féministe implique de prendre le risque d'être sévèrement jugée par l'entourage. La liberté est précieuse.
Ozon pense que les femmes fantasment sur la prostitution Pondu par Sophie-Pierre Pernaut le 21 mai 2013 François Ozon a déclaré qu’à ses yeux, les femmes fantasment sur la prostitution, lors d’une interview pour le Hollywood Reporter. Craquage de slip total. La semaine dernière, Fab te parlait de Jeune & Jolie en se demandant si, par hasard, François Ozon ne serait pas un peu à côté de la plaque en ce qui concerne la prostitution. Le réalisateur qu’on croyait « « « « amoureux des femmes » » » » (j’ai toujours eu du mal à supporter ce terme, excuse donc ces multiples guillemets), ou du moins suffisamment respectueux pour comprendre qu’il vaut mieux éviter de mettre des millions de personnes dans le même sac parce qu’elles ont une vulve. « Je pense que les femmes comprennent mieux le film que les hommes. Je t’avouerai qu’à part mon respect pour les prostitué-e-s, je n’ai pas d’avis tranché, éclairé à 100% sur la prostitution – j’y travaille – et ce n’est pas cette partie du débat que j’ai envie de commenter. Faux, faux, mille fois faux.