HIST: Les avant-gardes graphiques -F À gauche : El Lissitzky, Battez les Blancs avec le triangle rouge, lithographie de 1920. À droite : Hans Vitus Vierthaler, affiche pour une exposition nazie sur l’« art dégénéré » (Entartete Kunst) en 1936. Certains passages sont extraits de mon article « Les avant-gardes et leur relation avec le pouvoir dans le champ du graphisme et de la typographie », paru dans Articulo - revue de sciences humaines, 3 | 2007, mis en ligne le 27 novembre 2007 Introduction Les premiers travaux et réflexions et que nous pouvons aujourd’hui qualifier de « graphiques » au sens contemporain du terme, coïncident avec la naissance des mouvements d’avant-garde de manière générale, et parmi ceux-ci, du mouvement futuriste en particulier, premier groupe à investir de manière nouvelle et synthétique les possibilités offertes par la typographie, la peinture, la photographie, etc. La formation de l’avant-garde
Willem Sandberg À l’occasion de cette saison hollandaise, ressortons de notre bibliothèque la monographie que les éditions Xavier Barral consacraient en 2007 à Willem Sanberg, graphiste et directeur de musée qui fit école dans ces deux domaines. Le nom de Willem Sandberg (1887-1984) est quasi inconnu. Pourtant, il résonne avec émotion et respect pour deux catégories de contemporains : les designers graphiques et les directeurs de musée, pour lesquels il est un maître. CRÉA: Roman Cieslewicz – Index Grafik « A la prolixité du monde répond une diversité des expressions graphiques. Cieslewicz les a toutes maîtrisées : affiche, direction artistique, publicité, lettrage, collage, photomontage, édition (livres et revues), enseignement (il propose à ses étudiants, pour une affiche de l’ESAG, de reprendre une phrase de Stendhal, ‹ Le vrai bonheur c’est d’avoir pour métier sa passion ›). Jamais il n’a hiérarchisé ces expressions selon les conventions stupides qui font allégeance du mineur au majeur. → François Barré, cit. Roman Cieslewicz, Introduction (extrait) « Roman Cieslewicz est l’un des plus grands graphistes de la seconde moitié du XXᵉ siècle.
CRÉA: Paula Scher, Pentagram (US) -F Petite par la taille mais grande par son influence sur le graphisme américain, Paula Scher expose dix ans de son travail récent aux Silos de Chaumont sur Marne. Un événement. Bam ! Les affiches de Paula Scher sonnent souvent comme une grande claque en pleine figure. Typos géantes, visuels percutant et couleurs franches sonnent et impressionnent. Bernard Villemot Sea, Bernard & sun Jaune poussin d'une plage en juillet, brun chocolat de la peau d'une vacancière, vert émeraude d'un parcours de golf basque, azur uniforme d'un haut ciel de midi, indigo profond d'un firmament nocturne… Les couleurs à la gouache abondent et se répondent, vives, franches et lumineuses sur les murs de la Bibliothèque Nationale de France. Jusqu'au 28 novembre 2010, l'exposition consacrée à Bernard Villemot présente, avec une cinquantaine d'affiches et de croquis, une rétrospective bigarrée du dessinateur français (1911-1989) considéré comme le dernier grand nom de la publicité illustrée. Paris, années soixante, un café sur les Grands Boulevards. Le soleil de juin inonde la terrasse aux parasols multicolores. Ses rayons jouent sur les rondeurs, vertes ou bistres, lisses ou grenues des bouteilles d'Orangina, de Perrier et de Cinzano.
CRÉA: Herbert Lubalin – Index Grafik -F « Graphiste et directeur artistique américain, Herbert Lubalin a marqué notre époque dans les domaines de la recherche graphique, de la création typographique et de la conception publicitaire. Une idée visuelle très forte, facilement assimilable par le public caractérise l’ensemble de ses travaux. Les mots doivent devenir images. Un logotype, un en-tête de papier à lettres, un titre de magazine sont des images au même titre qu’une photographie.
Wim Crouwel « Figure majeure du graphisme européen contemporain, Wim Crouwel, né en 1928, fut aussi directeur du musée Boijmans van Beuningen de Rotterdam, de 1985 à 1993. Sa production, marquée par la rigueur d’un héritage moderniste, révèle également de profondes affinités avec l’art de son époque et reflète une pratique étendue du design, appliquée tant au domaine culturel qu’au domaine commercial : création typographique, identités visuelles, signalétique, affiches, édition, scénographie d’expositions. Ce travail est fondé à la fois sur les inépuisables ressources de la grille, matrice de toute composition, et sur l’exploitation constante de l’écrit en tant qu’élément plastique. Crouwel est notamment l’auteur du très expérimental New Alphabet, célèbre caractère typographique conçu en 1967 pour répondre aux nouvelles exigences technologiques, et qui continue de fasciner les jeunes générations. » → Catherine de Smet cit. centrepompidou.fr
Graphisme relationnel — Sylvain Aubry Ce projet de graphisme relationnel propose au public de vivre une expérience collective autour de la création graphique. Chaque participant agit au sein d’un dispositif qui lui permet de s’intégrer au processus créatif d’une affiche générative manuelle et collaborative. Le public est incité à manier des outils graphiques (pochoirs typographiques, pochoirs de formes, grilles de compositions) conçues pour être facile à prendre en main tout en permettant de comprendre certaines problématiques de la composition graphique. Chaque participant est appelé à agir dans un laps de temps défini avec des outils également prédéfinis ce qui permet d’établir un niveau d’égalité en terme de possibilités d’actions entre les différentes membres du public devenus acteurs. Ce dispositif permet ainsi d’apporter un aspect pédagogique singulier de par la forme ouverte, participative et évolutive de l’expérience et de la production qui en résulte.
CRÉA: PERET, Graphisme espagnol -F David Carson Au nom de la typo on voit beaucoup d'horreurs. Comme ce que fait David Carson que je ne supporte pas. Je trouve ces recherches plastiques intéressantes mais pour moi il s'agit plus d'une démarche d'artiste qui joue avec des typos qu'un travail de communicateur. Wolfgang Weingart Wolfgang Weingart (Photo: S.Knapp) « Wolfgang Weingart enseigne la typographie à l’école de design de Bâle depuis 1968 où il a succédé à Emil Ruder. Revendiquant un apprentissage autodidacte, et attentif aux rapports entre création et évolutions techniques, il crée dans les années 70 une technique qui lui est propre: en manipulant directement les films, il compose par superpositions. ‹ J’aime organiser le chaos.
Esthétique relationnelle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L‘esthétique relationnelle ou art relationnel est un mouvement ou une théorie de l'art contemporain, originellement défini par le critique français Nicolas Bourriaud en 1995. Ce dernier a défini cette approche comme « théorie esthétique consistant à juger les œuvres d'art en fonction des relations interhumaines qu'elles figurent, produisent ou suscitent[1]. »
CRÉA: Alain Le Quernec (Index Grafik) l'engagé -F Photographie du portrait: pbnl.fr « Après des études supérieures à Paris, Alain Le Quernec devient professeur de dessin. Son séjour à l’Académie des beaux-arts de Varsovie, dans les années soixante-dix, auprès du peintre et affichiste Henryk Tomaszewski, influencera d’une manière décisive son parcours artistique. Il ordonne alors l’espace, les mots et les symboles selon l’exigence formelle de l’école polonaise.