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Médiation, numérique, désintermédiation :

Médiation, numérique, désintermédiation :
À l’heure d’internet, de Google et du web 2.0, à l’ère de l’accès à distance et de la dématérialisation, la question de la médiation et des médiateurs se pose de façon récurrente et quelquefois douloureuse. Elle s’adresse aux bibliothécaires, comme aux libraires, aux critiques littéraires, aux enseignants, aux parents, bref, à tous ceux qui sont susceptibles de porter une parole, de transmettre un savoir, d’exercer une médiation entre des individus (des élèves, des enfants, des étudiants, des curieux, des lecteurs, des amateurs…) et des documents, des informations, des données, des connaissances… La scolarisation de la société, l’élévation du niveau moyen du diplôme dans la population, les connaissances empiriques que procurent le contexte audiovisuel et le bain numérique dans lequel nous baignons constituent le contexte dans lequel l’accès à l’information, au savoir, à la culture se fait aujourd’hui. La médiation : apprendre et transmettre Numérique, transmission et médiation Related:  mediation numerique en bibliotheque

Les bibliothécaires, médiateurs dans l’océan du web | Les années 90 ont vu la consécration de la notion de collection à travers celle de politique documentaire. J’ai fait partie de ce « mouvement » (j’étais même dans feu le groupe poldoc) et je me suis beaucoup intéressé aux questions de politiques documentaire. Je l’écrivais il y a plus de 2 ans : trop souvent dans les bibliothèques les politiques documentaires ont été tirées vers une gestion des collections intelligente/réfléchie (dans le meilleur des cas hein, au pire une conception purement techniciste à base de taux de rotation ou d’une charte documentaire imposée par la direction) sans véritablement prendre en compte concrètement la médiation de ces collections. C’est d’ailleurs pourquoi de ce point de vue global, il faut souvent plaider en formation pour la notion de “Projet de service” au lieu de “politique documentaire”, ou pire, de “politique d’acquisition”. Accueil d’un côté, contenus de l’autre. Tout est histoire d’interfaces. Paralysé ? Au fait, bonne rentrée !

La mise en oeuvre de la médiation en bibliothèque Opens in a new window Opens an external website Opens an external website in a new window This website stores and accesses information on your device, such as cookies. Personal data may be processed, such as cookie identifiers, unique device identifiers, and browser information. Third parties may store and access information on your device and process this personal data. Storage Preferences Third Parties La mise en oeuvre de la médiation en bibliothèque Signaler Anne-Gaëlle GaudionSuivre Bibliothécaire, un peu geek et formatrice à BibliSmart 30 Oct 2017•0 j'aime•6,711 vues 1 sur 208 Télécharger pour lire hors ligne Formation Support de la formation donnée au CNFPT La Réunion du 16 au 18 octobre 2017 Recommandé La mediation en bibliotheque: les 5 mediationsEcole hôtelière de Lausanne - EHL22K vues•26 diapositives L'inclusion des usagers en bibliothèqueAnne-Gaëlle Gaudion10.6K vues•172 diapositives Développer des services innovants en bibliothèqueAnne-Gaëlle Gaudion96.1K vues•230 diapositives Md.

Formation Biblioquest : la médiation numérique au coeur du projet d’établissement | Voilà déjà 3 ans déjà que nous avons conçu une formation au modeste nom de code BiblioQuest, la trilogie du changement. A l’initiative du CNFPT, INSET de Nancy, nous avons 12 formateurs répartis en deux équipes de 6 qui forment tous les ans une bonne quarantaine de cadres des bibliothèques sur les impacts du numérique sur les bibliothèques pendant 3 fois 3 jours ! J’anime avec Lionel Dujol l’épisode 2 plus spécifique à la médiation numérique de chaque saison de notre série préférée. L’équipe qui assure le même épisode sur la médiation numérique pour chaque saison est constituée de Renaud Aiöutz et Anne-Gaëlle Gaudion. A partir d’une trame commune élaborée collectivement, ils viennent de publier les supports de formation ! Les voici donc, je suis très heureux de voir ces supports qui réinterprètent et enrichissent l’approche que nous avions proposée avec Lionel Dujol. Sur le même thème Formation biblioquest : la médiation numérique au coeur du projet d'établissement 22 novembre 2012

Dématérialisation, désintermédiation et abondance : Les bibliothèques au défi du numérique / Dominique Lahary Le 26 mai 2006, un bibliothécaire, Bernard Strainchamps, mettait en ligne un film de 4 minutes 40 intitulé Le cauchemar du bibliothécaire : la dématérialisation des supports(1). Le commentaire off commence ainsi : " Internet concurrence aujourd'hui les bibliothèques dans deux domaines : la musique : avec la généralisation du téléchargement et la capacité de stockage des I-pod et autre Archos, les adolescents ont de véritables discothèques ambulantes sur eux et n'éprouvent plus la nécessité de se déplacer à la bibliothèque ; la recherche documentaire : avec Google, les enfants ont moins besoin de consulter nos fonds documentaires. Ce mouvement de dématérialisation des documents ne fait que commencer. La vidéo devrait être la prochaine étape... avant le livre : on attend la commercialisation prochaine de l'encre l'électronique.

Bibliothécaire = Veilleur + Médiateur ? Le constat n'est plus à faire, les bibliothèques étant de moins en moins un passage obligé pour accéder à la formation, elles doivent développer leurs activités de médiation dans l'accès à l'information et élaborer de nouvelles offres de services si elles veulent continuer à être utiles à leurs usagers. Sinon, ils risquent fort de disparaître, ces usagers.Les bibliothécaires sont par définition des spécialistes de la gestion et de la recherche d'information. Peu de temps après, les collègues du SCD de Lille 2 m'ont appris qu'il était possible de paramétrer cette fonctionnalité dans le profil de la bibliothèque elle-même. Dans le même ordre d'idée, le Blogue CISMEF a cité tout récemment la possiblité d'ajouter des citations aux listes de références de PubMed, grâce à un script qui récupère des informations de Google Scholar.

Horizon 2019 : bibliothèques en prospective - La fin des médiations ? 1Il n’est peut-être pas inutile, en se livrant à un exercice prospectif, de solliciter la mémoire : se souvenir de différents discours accompagnant les mutations technologiques incite d’abord à la prudence dans la manière de réfléchir au futur. Dans le domaine qui nous intéresse, les métiers et leurs objets mêmes ont déjà fourni la matière de la chronique d’une mort annoncée à diverses reprises, par exemple dans les années qui ont suivi la création du Livre de Poche, puis au moment où la PAO s’est installée sur les bureaux des éditeurs, ou, plus récemment quand les premiers cédéroms sont apparus, accompagnés comme d’évidence d’un discours annonçant la disparition du livre d’art. La fascination technologique associée à la pression des producteurs conduisait alors à admettre que l’avenir de ce type de productions était soudainement et indiscutablement ruiné par des réalisations telles que celles de Montparnasse multimédia. 1 Publishers weekly, novembre 2009. 8La mort d’un métier ?

Bibliothèques : passer de l’ère logistique à l’ère de la médiation | Cet article a été publié il y a 6 ans 28 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées. (Comme je n’assisterai pas à la journée sur la médiation du 20 mars 2008 à la Roche-sur-Yon, voici un billet sur le sujet, ce sera ma modeste contribution au débat…) « Le bibliothécaire est-il un médiateur ? » C’est la très bonne question que pose Olivier Chourrot de la BPI dans le BBF Déjà commenté par Francis sur le biblioblog Un petit cabanon. Je ne peux que vous recommander la lecture de cet article intéressant et les commentaires sur le blog pré-cité… Au final, Olivier Chourrot retient la médiation « moteur du désir » qui implique une relation différenciée aux publics. À Birmingham, au Royaume-Uni, certains bibliothécaires ont été formés à l’accompagnement approfondi des usagers, dans le cadre de la requalification de la bibliothèque en « learning centre ». La trouvabilité. Auteur : Silvae (1100 Posts)

J'ai testé Libby, l'application de livres numériques de la NYPL - Biblio Numericus % J’ai déjà parlé de l’application Libby portée par OverDrive qui permet aux bibliothèques américaines de proposer des livres numériques à leurs usagers. La force d’OverDrive est d’avoir su développer une application qui facile l’expérience utilisateur et qui contraste avec l’usine à gaz qu’on connaît en France avec PNB et la DRM d’Adobe. J’ai eu l’occasion de tester l’application et vous propose un compte rendu en images. Installation et configuration L’appli se télécharge depuis le store Android ou iOS (Microsoft aussi) et présente un affichage plutôt agréable. La navigation au sein de l’appli est plutôt fluide et ergonomique. à quelle bibliothèque est-on rattaché : est-ce qu’on lit sur Kindle ou depuis son smartphone: Une fois cette étape effectuée, il suffit de saisir son numéro de carte et son mot de passe (le même que pour accéder à son compte lecteur). Les livres numériques sont protégés par verrou mais l’opération est totalement transparente pour l’utilisateur.

Support de conférence libertés numériques et bibliothèques - Biblio Numericus % J’ai eu le plaisir d’intervenir lors d’une journée consacrée aux pratiques numériques pour parler de libertés numériques et des bibliothèques. Merci à Lionel Dujol pour cette invitation. L’objectif de mon propos était de saisir l’importance pour les bibliothèques de se positionner comme acteur engagé pour la défense des libertés numériques des usagers dans un contexte de surveillance économique (GAFAM) ou politique (Etats). Pour bien comprendre pourquoi les bibliothécaires sont directement concernées par cette problématique, il est important d’avoir un cadre de pensée délimité par les missions des bibliothèques. Sur le plan symbolique mais aussi pratique, les bibliothèques ont tout intérêt à devenir des sanctuaires de la vie privée et accompagner les usagers dans la compréhension de ces nouveaux enjeux d’intimité numérique collective.

Pour une reconnaissance des bibliothèques dans l'inclusion numérique - Biblio Numericus % Libération a publié cette semaine un entretien très intéressant avec une bibliothécaire qui partage son quotidien et les problèmes liés à la fracture numérique qu’elle constate sur son territoire. Cet article n’a rien de nouveau mais il a le mérite de révéler la réalité à laquelle nous sommes confrontés. Pour une fois, la précarité informationnelle numérique déborde du cadre bibliocentré et du microcosme de notre profession. Cet article n’a pas été publié à n’importe quel moment puisqu’il est sorti quelques jours après l’annonce du Secrétaire en charge du numérique pour son plan de lutte contre l’analphabétisme digital qui concerne 13 millions de français, soit 1/5 de la population ! Sommes-nous réellement préparés pour cette mission ? L’entretien de Libération fait rejaillir la misère et la précarité numérique dans laquelle se retrouvent les usagers qui nous sollicitent. L’art de mettre la charrue avant les boeufs L’ombre des GAFAM

(12) «En tant que bibliothécaire, on n’a pas un rapport administratif aux gens» Laurène Pain-Prado est bibliothécaire, responsable du numérique à la bibliothèque Elsa-Triolet de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Elle est notamment en charge des dix ordinateurs en libre-service au premier étage du bâtiment. Un équipement qui constitue le seul point d’accès gratuit à l’informatique et Internet dans cette ville de 51 000 habitants. Mais le travail de Laurène Pain-Prado, 31 ans, va bien au-delà. Est-ce que le développement du numérique complique l’accès aux droits sociaux ? Dès que je suis arrivée à ce poste, il y a six ans et demi, j’ai compris qu’il y avait un problème. Qui sont les gens qui viennent vous demander de l’aide ? Il s’agit souvent d’un public cumulant les difficultés : des gens à la rue, des handicapés mentaux… On se retrouve aussi à faire des demandes de revenu de solidarité active (RSA) avec des gens qui ne parlent pas bien le français, voire pas du tout. Pourquoi se tournent-ils vers vous ? Quelle est la nature de vos échanges avec Pôle Emploi ou la CAF ?

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