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« Ma chère fille, j’espère que tu auras une vie sexuelle épanouie. »

« Ma chère fille, j’espère que tu auras une vie sexuelle épanouie. »
En réaction aux « 10 règles à suivre pour sortir avec ma fille », un père a écrit une lettre ouverte à sa fille, intitulée « Ma chère fille, j’espère que tu auras une vie sexuelle épanouie ». Il est temps d'en finir avec l’hypocrisie générationnelle à propos de la sexualité des jeunes femmes. Les 10 règles à suivre pour sortir avec ma fille tournent à plein tube sur les réseaux sociaux. La dernière mode est de les porter en T-shirt. 1. Il existe plusieurs variantes de cet ensemble de règles, qui reposent toutes sur les mêmes concepts : réduction de la fille à l’état de propriété de son pèreopposition entre le père et le petit ami, le bonheur de l’un faisant nécessairement le malheur de l’autreintimidation et menaces de violence (mais c’est pour riiiire, c’est du second degré, n’est-ce pas !). Extrait d’une version développée des “10 règles”. La réponse de Ferrett, écrivain et « père inquiet » Ferrett Steinmetz est écrivain. En finir avec l’hypocrisie « Ah tu veux sortir avec ma fille ? Oui. Related:  féminisme

Je veux comprendre... le mansplaining Retour sur le mansplaining, un concept très ancien (et très relou) pour un terme relativement récent. Le mansplaining n’a absolument rien de nouveau. C’est un concept tout bête dont nous sommes probablement nombreuses à être témoins au quotidien. Le mansplaining, c’est quand un homme explique à une femme d’un ton condescendant, sur un sujet qui la concerne elle, qu’elle a tort de penser ce qu’elle pense, de dire ce qu’elle dit. Le mansplaining : une illustration du patriarcat Cette idée est très ancienne et elle n’a rien de nouveau. Le mansplaining se fait surtout beaucoup remarquer sur Internet quand il s’attaque au féminisme, quand une féministe relève quelque chose de sexiste et qu’un homme lui explique qu’elle a tort de voir les choses ainsi, parfois en expliquant à la principale concernée ce qu’est réellement le sexisme — qu’il ne connaît que peu en comparaison. Ton idée sonne tellement mieux quand je la reformule. Le mansplaining : les origines Les femmes sont opprimées ?

Nous et les Autres: La femme démembrée Dans les deux premières figures, c'est le corps de la femme en tant que surface suscitant le désir de l'homme (d'une part) ou l'aspiration à un idéal chez la femme elle-même qui est mis en avant. La représentation des hommes dans la publicité m'apparaît comme plus diversifiée. Si le corps de l'homme peut également être mis en évidence, ses "compétences" dans des domaines souvent beaucoup plus valorisés (affaires, technicité, carrière,...), son "intellect" sont également soulignés. Contrairement à la femme, l'homme n'apparaîtrait pas uniquement comme un corps, il serait aussi une "tête". Par exemple dans Paris Match, il était en moyenne de .33 pour les femmes et de .52 pour les hommes. Remarquons que le choix de ces photos (en particulier celles du site web) étant en partie effectué par la personne photographiée elle-même, on ne peut pas voir le face-isme uniquement comme l'oeuvre d'hommes machistes. Ainsi, la femme apparaît davantage comme un corps décérébré que son alter ego masculin.

L’objectivation sexuelle des femmes : un puissant outil du patriarcat – le regard masculin Partie 1 : définition et concept-clés Partie 3 : les violences sexuelles, des actes d’objectivation extrêmes et dissociant Après une première partie introductive, je vais rentrer dans le vif du sujet et commencer par discuter de la forme d’objectivation sexuelle la plus commune, celle qui passe par le regard masculin. Sur le graphique présenté en introduction, nous nous trouvons donc à la première étape : les expériences d’objectivation sexuelle, qui surviennent quand autrui nous traite comme un objet sexuel. Graphique résumant les conséquences de l’objectivation sexuelle. Le male gaze : une prérogative des hommes qui s’exprime via le harcèlement sexuel Dans les années 1930 déjà, la psychanalyste allemande Karen Horney remarquait que tous les hommes possédait un « droit socialement sanctionné […] de sexualiser toutes les femmes, indépendamment de leur âge ou de leur statut »1. Ce droit s’exprime quand des hommes inspectent et jugent le corps des femmes. Conséquences du harcèlement sexuel 1.

L’écrivaine Nancy Huston tacle les dessinateurs de Charlie Hebdo : «Ils avaient un problème avec leur virilité» - 29/01/2015 L’écrivaine et essayiste franco-canadienne Nancy Huston, présente mercredi à Lausanne pour faire la promotion de son nouvel ouvrage Le Club des miracles relatifs, a donné son point de vue très féministe sur les attentats qui ont frappé Paris début janvier et sur les caricatures de Charlie Hebdo. Selon elle, « sans du tout les renvoyer dos à dos avec les extrémistes, les dessinateurs de Charlie Hebdo avaient aussi un problème avec leur virilité ». Interrogée par RTS, Nacy Huston a déclaré : « J'ai toujours détesté l'image des femmes et des homosexuels qui transparaissaient dans les dessins de Charlie Hebdo, comme j'ai détesté le fait qu'il publie les caricatures islamiques. Je trouve que c'est un humour qui trivialise, agresse, banalise, blesse ».

ChEEk Si vous ne deviez voir qu’une vidéo aujourd’hui, ce serait celle-ci. Si les Oscars sont chaque année l’occasion de se désoler de la très faible représentation des femmes réalisatrices dans le cinéma américain, cette 87ème édition s’annonce comme un cru record. Cette année en effet, on compte seulement 25 femmes sur 127 nommés. Quant aux catégories “réalisation”, “scénario” ou “photo”, les femmes en sont tout bonnement absentes. "Pourquoi les hommes bons ne se lèvent pas pour dénoncer l'oppression et le dénigrement dont les femmes fait l'objet?" - International Propos recueillis par Laurence van Ruymbeke Le Vif/L'Express : On dit toujours de vous que vous êtes activiste et féministe, comme si cela devait orienter la façon de percevoir votre message. Les médias ne vous présentent pas d'abord comme une femme. Comment percevez-vous cet étiquetage ? Eve Ensler : C'est drôle, ça ne m'a jamais frappée. Vous venez de recevoir le titre de docteur honoris causa de l'UCL. Je suis humblement très honorée de recevoir ce titre. A l'heure où le viol est devenu une arme de guerre en divers endroits de la planète, comment imaginer que le monde progresse vers l'égalité ? Je pense que le monde est très compliqué... simplement, on l'entend davantage. Comment expliquez-vous que les violences à l'égard des femmes prennent - peut-être - de l'ampleur ? Dans tous les pays néo-capitalistes, le développement économique conduit à l'oppression de la femme. Vous dites que les femmes font souvent passer leurs propres envies après celles des autres. Oui. Dans la colère.

Messieurs, l'égalité hommes-femmes ne se fera pas sans vous Publié initialement le 26 novembre 2013 « Féminisme » n’est pas un gros mot. Il fait référence à « la volonté d’améliorer et d’étendre le rôle et les droits des femmes dans la société » (définition du Larousse). Parce que les droits des femmes ont tant évolué au cours du XXème siècle, parce que les inégalités résiduelles ne sont plus aussi évidentes dans notre société, ce « combat » peut vous sembler dépassé. Vous pouvez, tout en étant convaincu que tous les individus devraient jouir des mêmes droits, indépendamment de leur genre, hésiter à vous revendiquer vous-même « féministe ». Peut-être parce que le terme « féminisme » vous paraît désuet, peut-être parce que vous ne retrouvez pas votre vision du féminisme parmi les discours et les actions des groupes féministes militants. Et pourtant ces discriminations persistent. L’Égalité ne se fera pas sans vous ! La lutte pour l’égalité des droits ne se fera pas sans vous, messieurs. Vous ne voyez pas le problème ?

Oh, ça va… C’est pour rire! Je connais à peu près le Code de la Bonne Féministe lorsqu’il s’agit d’attaques frontales ou de sexisme primaire. Mais je suis presque toujours désemparée lorsqu’il s’agit… d’humour. Je ne sais jamais comment réagir face aux blagues dont le fond de commerce est la bêtise féminine, le fait que les femmes sont dépensières, qu’elles ne s’intéressent qu’à l’apparence, etc. Je ne veux pas ici renforcer le stéréotype de la féministe qui n’a aucun humour. Que les choses soient claires : j’aime rire. Je ne sais pas quelle personne pourrait affirmer le contraire, d’ailleurs. : « Rien ne me fait rire ! On entend souvent que l’humour serait un moyen de s’approprier les clichés pour les tourner en dérision, et rire de ceux qui sont vraiment sexistes (ou racistes). Ce qui m’amène à mon deuxi ème point. Au-delà de ces remarques, il y a quelque chose que je trouve intéressant.

Les hommes qui voudraient s'intéresser au féminisme Beaucoup d'hommes, lorsqu'ils en viennent à s'intéresser aux féminisme veulent aider dans les combats pré-existants. Ainsi on le voit militer pour que la rue soit à tous et toutes, militer pour l'égalité salariale ou je ne sais quoi. Mais ces combats là sont déjà pris en charge par les femmes qui n'ont donc nul besoin qu'on leur tienne à la main. En revanche, nous avons besoin qu'on détruise déconstruise la virilité. Les femmes ne sont pas discriminées toutes seules, elles le sont car les hommes ont des avantages. Si les femmes sont payées 20% de moins à compétences et poste égaux, c'est que les hommes sont payés 25% de plus. A ce sujet là donc j'avais lancé sur twitter, à destination de certains hommes aux velléités féministes, quelques conseils. Il convient de ne pas perdre de vue, jamais, quand on est un homme féministe, qu'on exerce aussi l'oppression qu'on le veuille ou non. Je ne cautionne plus le harcèlement sexiste et j'aide une femme qui y est confrontée.

Hommes et féminisme [le texte évoque uniquement le couple hétéro ; c'est un partie pris qui ne veut absolument pas laisser entendre que le couple est par essence hétérosexuel). Je voudrais donc ré-aborder ici la relation des hommes au féminisme et de ce qu'ils peuvent faire pour collaborer à l'avancée des droits. Le sexisme ne fonctionne pas de la même façon que les deux autres grands systèmes inégalitaires que sont le racisme et le capitalisme ; ces deux derniers fonctionnement sur la subordination des uns aux autres. Dans le racisme, le ou les groupes racialisés sont subordonnés au groupe qui racialise. Dans l'Amérique esclavagiste, les noirs sont subordonnés aux blancs face à qui ils ont des devoirs et des obligations. Dans le capitalisme, les prolétaires sont subordonnés à ceux détenant les moyens de production. Dans ses premières phases, le féminisme a lutté contre des inégalités de faits légales comme le droit de vote par exemple pour ensuite s'intéresser aux rôles sociaux des uns et des autres.

Dialogues: Toula Drimonis Dialogues est une série d’entretiens avec des nouvelles voix féministes de la blogosphère québécoise. Cette série inclura autant des blogues, des Tumblrs, des personnes écrivant sur différentes plateformes ou encore des personnes actives sur Twitter. Cette semaine, on rencontre Toula Drimonis, de HeadSpace Press. Toula vit à Montréal et écrit en anglais: nous avons donc traduit cet entretien. 1) Quel est ton parcours de blogueuse? Sur quelles plateformes écris-tu? J’ai été directrice des nouvelles à TC Media pendant plusieurs années et pendant approximativement 7 ans, j’ai écrit la chronique Toula’s Take pour 7 journaux associés à ce média. De plus, j’ai participé plusieurs fois à l’émission Huff Post Live, où j’ai abordé les enjeux de l’allaitement, du sexisme dans la publicité ainsi que plusieurs autres sujets touchant les femmes. 2) Quels sont les sujets qui te passionnent, qui motivent ta pratique d’écriture? 3) Quelle importance a le féminisme dans ta vie, tes projets, tes valeurs?

Pourquoi, en tant qu'homme, je la ferme lors des réunions féministes Un samedi, vers 18 heures. Dans le sous-sol d’un bar parisien réservé pour l’occasion, une petite dizaine de personnes se réunit. Des femmes, en grande majorité: ici tout le monde ou presque s’est rencontré sur Twitter, en évoluant dans les mêmes cercles féministes. On va parler d’oppression, du patriarcat, des hommes. Ce soir, nous ne sommes que deux représentants de la gent masculine et j’ai, pour ma part, décidé de me taire. Safe space et mansplaining Autour de moi, il y a des femmes, des femmes racisées, un homosexuel. Par mon histoire et ma situation, j’ai plus de chances que les autres de blesser l’assemblée, car je ne suis pas directement concerné par les problématiques abordées. Lorsque je m’installe face à mon verre, je n’ai que deux mots en tête: safe space et mansplaining, des concepts croisés au fil de mes lectures féministes. Le mansplaining, mot-valise créé en mêlant man (homme) et explaining (expliquer), cache encore autre chose. Les hommes prennent déjà toute la place

#JeSuisMisogyne Nous aussi on a grandi avec Cabu, Wolinski, Reiser, Cavanna, Choron... Nous avons vu les mêmes dessins mais nous n’avons pas compris la même chose : Sûrement parce que ces blagues ne s’adressaient pas à nous mais qu’elles se faisaient à nos dépens. Ces types nous rappelaient sans cesse qui nous étions : des Filles, des Femmes, c’est à dire le deuxième sexe, mais un sexe avant tout. Ils nous ont enseigné très tôt qu’une femme c’est une poupée gonflable, un cul, des seins, un con. Une femme, chez Reiser, ça n’ouvre pas la bouche ou bien c’est parce qu’elle suce. Chez Cabu, la femme qui parle c’est toujours une cruche, une blonde bêtasse avec des tétons apparents : qu’on comprenne, la femme c’est une paire de seins et ça devrait fermer sa gueule – C’est comme ça que Wolinski "les aime". Grâce à ces messieurs de Charlie Hebdo, on a compris très vite qui était le chef, où était notre place de femme, et ce qu’était "l’humour" (comme dans "ooooh t’as pas d’humour"...).

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