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Les enfants ne savent pas se servir d’un ordinateur et vous devriez vous en inquiéter.

Les enfants ne savent pas se servir d’un ordinateur et vous devriez vous en inquiéter.
Marc Scott est professeur d’informatique en collège et lycée au Royaume-Uni. Son article “Kids can't use computers… And this is why it should worry you” est traduit en français par Nicolas Le Gland. Trop long à lire ?1 Et pourquoi vous n’iriez pas plutôt regarder une autre vidéo de chaton avec sa tête dans un rouleau de papier toilette, ou la description en 140 caractères du repas qu’un ami vient de se fourrer dans la bouche. « miam miam ». Le téléphone a sonné dans mon atelier. J’ai souri et je me suis présenté en m’asseyant à côté d’elle. « Je vais devoir faire vite. Elle a immédiatement réévalué ma classification. J’ai regardé le MacBook. J’ai alors rendu le MacBook à la femme qui a lancé Safari. « L’Internet ne marche pas. » a-t-elle déclaré avec dédain. J’ai entendu cette phrase tellement de fois, que ce soit par des élèves ou des enseignants, que j’ai une réaction toute prête. « Sauriez-vous où sont les paramètres de proxy ? Je n’ai pas eu de réponse. Un enfant lève la main. Related:  Compétence numérique

Tout ce qu'il faut savoir sur les licences Creative Commons Je m'y réfère tous les jours, que ce soit ici pour ce blog, pour LittleThingz, et pour illustrer tout un tas de choses, et pourtant je me rends compte que je ne suis jamais vraiment entré dans le détail pour expliquer ici ces fameuses licences Creative Commons. Car oui, sauf exceptions de rares photos personnelles, de captures d'écran, ou de quelques images "piquées" sur les pages d'un service web parce que j'en fait la promotion, toutes les images que tu trouves ici sont distribuées selon une de ces licences. Et pourtant, j'ai l'impression que ce n'est pas la règle sur la majorité des blogs et sites web, et je pense que c'est bien dommage. Voici donc l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur le sujet, en t'expliquant un peu ma manière personnelle de gérer ça. Pourquoi faut-il connaître et utiliser ces licences ? Sauf que comme toute chose, il y a un auteur derrière chaque création, et il n'est pas forcément d'accord que tu lui piques son travail sans contrepartie. Attribution (CC BY)

c'est l'époque! Profs débutants : 10 bonnes raisons d'échapper au numérique Chers jeunes collègues, vous débutez, prenez vos premières classes, devez affronter vos premiers défis… C’est compliqué et difficile, vos collègues vous sollicitent sans cesse, qui pour préparer un voyage, qui pour organiser un contrôle commun — quelle drôle d’idée ! —, qui pour mettre en place les TPE, l’accompagnement personnalisé, que sais-je encore !… De leur côté, les élèves, qui ne sont pas trop autonomes, font constamment appel à vous, ne vous laissent aucun répit, vous harcèlent même… Il vous faut faire des impasses, des choix draconiens, faute de quoi vous y laisserez votre santé ! À rentrée difficile, il faut de bonnes résolutions, définitives si possible pour ne plus avoir à y revenir. Un conseil, laissez tomber les Tice, le numérique, l’ENT, tout ça ! Première bonne raison : vous n’avez pas été formé C’est d’autant plus une bonne raison que c’est vrai. Oh ! Donc pas de formation, pas d’action ! Deuxième bonne raison : personne ne vérifiera vos compétences dans ce domaine

Une contre-histoire des internets - ARTE Cours et Formations Gratuits en Vidéo TIC et décrochage scolaire, un lien discuté par les syndicats européens de l'éducation affiliés au CSEE Le Comité Syndical Européen de l'Education (CSEE) rassemble 24 syndicats européens de l'éducation -dont l'UNSA Education- pour échanger sur la façon dont les TIC peuvent remotiver les exclus de l'éducation formelle. Cet atelier est le second volet de ce projet du Comité Syndical Européen de l'Education (CSEE) soutenu par les fonds de la Commission Européenne L'expertise scientifique est assurée par un consortium de représentants syndicaux de l'enseignement et par des experts dans les domaine des TIC en l'éducation et dans l'abandon scolaire en Europe. Les résultats de leurs travaux ont été présentés en pleinière et les propositions émanant de cet atelier d'Athènes vont permettre la rédaction de lignes directrices qui seront validées lors de la conférence finale en novembre 2013. Durant cet atelier, l'UNSA Education a présenté “l’entrée de l’école dans l’ère du numérique” en France ainsi que les positions que nous défendons (cf. diaporama ci-dessous)

Fuir ou prendre le pouvoir ? Hier soir, plusieurs messages sur twitter proposaient des alternatives à Google en relayant ce billet qui listait quelques alternatives, la plupart déjà connue, tandis que d’autres signalaient l’interview de Snowden qui conseille de quitter les géants du web. Faut-il fuir et rejoindre Diaspora et sa version hébergée et rejoindre la résistance organisée par Framapad ? La métaphore du village breton résistant à l’Empire romain est amusante, mais semble s’inscrire dans une téléologie évidente, celle de la défaite ou de l’illusion fictionnelle d’une victoire hypothétique qui ne se déroule que dans un univers de BD. Alors faut-il partir de nos locations numériques ? La situation est beaucoup plus complexe qu’une simple fuite ou la découverte d’une alternative miraculeuse. Peut-être, mais finalement pas besoin d’être connecté à quoi que ce soit, pour être potentiellement espionné. Affaire à suivre…

on sait jamais ça peut servir Petite Poucette : la douteuse fable de Michel Serres Philippe Lévy - Sainte Marie aux mines (2007) Depuis un an, le petit livre de M. Serres, Petite poucette[1], fait partie des essais les plus vendus en librairie et les plus relayés dans les medias, où son auteur est très régulièrement invité. Dans cet opuscule, issu d’un discours prononcé à l’Académie française, Serres porte un regard résolument optimiste sur le monde numérique et sur les nouvelles générations qui le portent – les petit(e)s poucet(te)s du titre -, promises selon l’auteur à une libération sans précédent, cognitive et politique, grâce aux vertus d’un monde numérisé et librement connecté. C’est bien une sorte de conte, une histoire fabuleuse, comme le suggère le titre du livre, que Michel Serres nous propose, et c’est ce qui rend tout d’abord ce petit livre sympathique et enthousiasmant, et explique sans doute son succès : on aimerait y croire, alors que tant d’autres essais et débats ne cessent de nous annoncer au contraire le déclin, la catastrophe, la crise, etc. [2]A.

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