Regardez, de très près, la reine des abeilles s’envoyer en l’air (Vidéo) Les reines des abeilles ne s’accouplent qu’une seule fois dans leur vie, dans les semaines qui suivent la sortie de leurs petites alvéoles, dans lesquelles elles ont grandi. Leurs vols nuptiaux pourraient être le seul moment où elles quittent à jamais leur ruche. Mais au moins, elles semblent en tirer le meilleur parti en “s’envoyant en l’air”, à environ 7 mètres au-dessus du sol, avec de 7 à 15 mâles, les faux-bourdons. “More Than Honey” (Plus que du miel) est un récent documentaire sur le triste déclin des ruches d’abeilles domestiques dans le monde, incluant d’incroyables séquences comme observées à travers les yeux d’une abeille. Les cinéastes ont utilisé des hélicoptères miniatures télécommandés pour capturer l’action en plein vol, capables de saisir 300 images par seconde pour chaque scène aérienne (la norme est de 24 images par seconde). La bande annonce : Un DVD est disponible depuis le 2 septembre, plus d’information sur le site (français) More than honey ou ici en Anglais.
Des robots pollinisateurs pour remplacer les abeilles INSECTES ARTIFICIELS. Face aux menaces qui pèsent sur les abeilles, les ingénieurs de Harvard, aidés par les biologistes de la Northeastern University de Boston, ont eu l'idée de créer des insectes artificiels capables de faire fructifier les cultures. Mis sur orbite en 2009, le projet RoboBee est déjà parvenu à faire voler des robots d'une envergure de 3 centimètres. Les ailes sont animées par un muscle fait de matériaux piézoélectriques qui se déforment lorsqu'une certaine tension électrique leur est appliquée. Des piles miniatures en guise de nourriture Mais avant de voir les RoboBees prendre la clé des champs, les scientifiques ont à affronter quelques problèmes de taille. Communiquer entre RoboBees... Autres défis à résoudre : la mise au point d'un système de navigation et de reconnaissance calqué sur la vision d'une abeille lancée à pleine vitesse, et... la coopération entre RoboBees, qui doit s'organiser sans recours à une communication sans fil, trop gourmande en énergie.
La pollinisation en crise ? Les abeilles domestiques n'ont pas le monopole de la pollinisation, comme l'illustrent ces syrphes (des mouches butineuses). Elles sont même globalement moins efficaces, dans cette tâche, que les pollinisateurs sauvages. Ian Grainger/Shutterstock Pour en savoir plus L. L. J. L'auteur Maurice Mashaal est rédacteur en chef du mensuel Pour la Science. Du même auteur On estime que, dans le monde, les trois quarts des cultures alimentaires dépendent au moins en partie de la pollinisation par des animaux, les insectes en particulier. Avec deux collègues, Laura Burkle, de l'Université de l'État du Montana et de celle de Washington, a étudié, en s'appuyant sur des données historiques et en collectant de nouvelles données en 2009 et 2010, l'évolution des interactions plantes-pollinisateurs dans une région de l'Illinois sur une période de 120 ans.
Les abeilles, petits génies du BTP LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Nicolas Lepeltier On la connaissait insecte social, ouvrière laborieuse, butineuse frénétique, pollinisatrice essentielle à la biodiversité ou encore formidable sentinelle, pour l'homme, d'un environnement sans cesse dégradé. L'abeille se révélerait-elle également excellente physicienne ? Depuis des siècles, les scientifiques se sont interrogés sur le rôle exact d'Apis mellifera dans la géométrie quasi parfaite des alvéoles dans lesquelles l'hyménoptère stocke miel et pollen ou pond ses oeufs - les astronomes Galilée et Johannes Kepler eux-mêmes n'ont pas trouvé de réponse à l'énigme. Une équipe de scientifiques conduite par Bhushan Karihaloo (université de Cardiff) s'y est collée. Les résultats de leur étude ont été publiés mi-juillet dans la revue Interface de la Royal Society britannique. Apis mellifera parviendrait donc à construire ses alvéoles en consommant le moins d'effort et le moins de matière première.
Abeille : à quoi ressembleraient les supermarchés sans ces pollinisateurs ? Comment convaincre les citoyens du monde entier de l’importance des pollinisateurs ? L’entreprise Whole Foods Market semble avoir trouvé la solution. Sa nouvelle campagne dévoile en images, ce à quoi ressembleraient les étals d’un supermarché si les abeilles étaient amenées à disparaître. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter De nombreux citoyens ont beau se mobiliser pour sauver les populations d’abeilles en déclin, leur cause ne fait pas encore l’unanimité. Pour ce faire, la société a réalisé un montage photo dévoilant les étals d’un supermarché à l’heure actuelle et dans un futur hypothétique où les pollinisateurs auront disparu. "Les abeilles pollinisent plus de 100 cultures aux Etats-Unis, des amandes de votre granola aux myrtilles de votre yaourt", expliquent dans un communiqué les dirigeants de Whole Foods. Une situation jugée catastrophique Actuellement, la situation des polinisateurs est de plus en plus préoccupante.
Pollinisation par les thrips : les abeilles n’ont qu’à bien se tenir ! Thrips et pollinisation... d’après Thrips and pollination, de Dawn FRAME. Une synthèse réalisée par Ph. Chatelet. Bien que certains soient des consommateurs avides de pollen, les thrips (Thysanoptères) sont également des agents pollinisateurs, souvent ignorés à cause de leur petite taille (rarement plus de 1 mm de longueur). De nombreuses fécondations non désirées par les hybrideurs - et quelquefois attribuées au vent - sont cependant dues à ces insectes minuscules et déjà Charles Darwin se plaignait que ses travaux sur la pollinisation étaient perturbés par ces créatures « qu’aucun filet ne peut bloquer... ». Pourtant, ces insectes pourraient remplir ce rôle pollinisateur de longue date puisque des thrips portant des grains de pollen (de Cycadales ou Ginkgoales) ont été observés dans de l’ambre provenant d’Espagne et datée du début du Crétacée. Les cycles biologiques des thrips et de leurs espèces hôtes sont très synchrones. Synthèse, traduction, et modifications par Ph.
Exténuante descendance : pour l’espérance de vie d’une abeille, mieux vaut ne pas naitre en été Si vous aviez à renaitre en tant qu’abeille ouvrière, assurez-vous de ne pas le faire en été. C’est le moment de l’année où la reine exige le plus de gelée pour nourrir ses petites, et une fois que le travail est fait, les abeilles meurent généralement deux semaines plus tard. Mais en hiver, des abeilles similaires peuvent vivre six à sept mois, ce qui est cinq fois plus longtemps que leurs homologues d’été. Élever des jeunes est vraiment stressant, apparemment. Le chercheur Daniel Münch, de l’Université norvégienne des Sciences de la Vie, a récemment enquêté sur cette énorme différence dans l’espérance de vie des abeilles. Il a constaté que les abeilles d’hiver ne montraient aucun signe de déclin mental en vieillissant, en effet, même après six mois de vie, leurs capacités cognitives étaient équivalentes à celles d’une abeille de 9 jours (dans la fleur de l’âge). Et Münch raconte :
This is what your supermarket would look like if all the bees died off From bee-killing companies pretending to love bees to researchers frantically trying to create a disease-resistant superbee, it’s been kind of a rough week for bees, who have already been having a rough couple of years due to dying off left and right. But why should you care? It’s not like bees are delivering your mail or making you dinner or sewing your clothes, Cinderella-style. But bees DO pollinate a bunch of shit that you probably like to eat. Need a visual? According to Whole Foods: One of every three bites of food comes from plants pollinated by honeybees and other pollinators. Freaky, right? Les bourdons peuvent voler à la hauteur de l’Everest et c’est ce qui les sauvera Le bourdon des montagnes aurait la capacité de voler à des altitudes supérieures à celle de l’Everest. Bon, il ne pourrait survivre au froid régnant au sommet, mais les chercheurs de l’Université de Berkley, en Californie, ont simulé la raréfaction de l’oxygène et la faible densité de l’air trouvé à ces hautes altitudes pour déterminer les limites de la capacité de vol du bourdon et ils ont trouvé qu’ils étaient capables de rester en vol à des altitudes extrêmement inhospitalières. Cela indique aussi qu’ils disposent d’un avantage face au réchauffement climatique. L’équipe s’est rendue dans une chaîne de montagnes dans l’ouest de la Chine pour y prélever six bourdons mâles de l’espèce Bombus impetuosus, à environ 3 250 mètres. L’espèce vit à des altitudes alpines, mais elle ne diffère pas beaucoup des espèces similaires qui vivent près du niveau de la mer. L’étude publiée le 4 février dans la revue Biology Letters : Surpassing Mt.
La logique simple qui se cache derrière la capacité de raisonnement déductif du bourdon Nous savons depuis un certain temps que les abeilles et les bourdons choisissent leurs fleurs en se basant sur ce que les autres abeilles font. Ce type d’apprentissage par l’observation est un comportement social assez complexe. Alors, comment les bourdons le maitrisent-ils ? Aujourd’hui, pour un groupe de scientifiques, tout se résume à la façon dont les abeilles utilisent la logique. De nombreuses espèces à travers le règne animal apprennent de nouvelles choses en observant le comportement des autres. Les chimpanzés, par exemple, peuvent apprendre à utiliser un nouvel outil pour obtenir de la nourriture en observant leurs congénères, ou même en regardant les humains. Mais cette capacité d’apprentissage n’est apparemment pas réservée à quelques animaux “intelligents”. Une étude, en 2005, a démontré que le bourdon utilise aussi l’apprentissage par l’observation. Selon Leadbeater : Les bourdons ont appris : si je veux du sucre, je devrais me rendre sur les fleurs sans autres bourdons.