Pour ne plus jamais « se tromper de combat ni « desservir sa cause . | «tournerenlosange C’est bien connu (si, c’est bien connu), les féministes ont l’art de pointer des micro trucs dont personne à rien à carrer, juste pour faire chier. Car « faire chier » est une occupation extrêmement enrichissante ET enthousiasmante pour qui n’a rien d’autre à foutre de ses journées (et les féministes n’ont rien d’autre à foutre de leurs journées). Et avec ça, forcément faut pas s’étonner que des gens sains d’esprit viennent leur faire remarquer. Il sont déjà bien aimables ces gens de prendre un peu de temps pour essayer de les raisonner. Les pauvres, ils ne savent pas. Cher-e féministe, quelle que soit ta position sur le sujet sache que tu te trompes de combat, tu dessers la cause, ce n’est pas prioritaire, tu ne vois pas les vrais problèmes, il y a plus urgent. « Pourquoi donc tu n’irais donc pas donc militer pour une vraie cause ? A peu près environ 9.427 causes nobles et légitimes seraient actuellement recensées dans le monde. Oui mais comment me demanderas-tu ?
Arguments anti-féministes (2) "Tu es trop agressive, cela nuit à ton message" Agressive: se dit en particulier d’une féministe avec laquelle on est en désaccord. Étrangement, c’est l’un des arguments les plus difficiles à contrer. Pourquoi? Parce que ce n’en est pas vraiment un. C’est surtout un moyen de détourner ou clore le débat, de discréditer la personne d’en face sans avoir à répondre à ses arguments. Dans les milieux féministes en ligne, ce phénomène est connu comme le « tone argument » (argument de/du ton). [C’est] un argument utilisé dans des discussions, […] suggérant que les féministes auraient plus de succès si elles (ils) s’exprimaient sur un ton plus agréable. L’argument de ton est une forme de détournement de la conversation [derailment], ou un leurre, car le ton d’une affirmation est indépendant du contenu de l’affirmation en question, et le fait d’attirer l’attention sur le ton détourne du problème dont il est question. C’est sûrement l’un des arguments les plus entendus et les plus stéréotypés. Et deux jours avant l’élection: AC Husson WordPress:
Mais alors c'est quoi militer La question du militantisme est une question finalement assez épineuse. Ainsi par exemple beaucoup de femmes féministes hésitent à se déclarer comme militantes ; d'autant plus lorsqu'elles entendent régulièrement "qu'elles ne militent que sur Internet". Beaucoup de femmes, dans les interviews que je suis en train de mener, me disent, alors même qu'elles ont énuméré tout ce qu'elles faisaient au quotidien, me disent "ne pas se voir comme des militantes". C'est une assertion qui ne serait pas à discuter si elle n'émanait pas parfois d'un dénigrement certain qui conduit beaucoup de femmes à toujours minorer ce qu'elles peuvent faire. Il est étonnant de dire "qu'on ne milite que sur internet" et de voir en 2015, de voir Internet comme un lieu "à part", comme un lieu qui ne ferait pas partie de la vie. Pour beaucoup de gens militer signifierait par exemple manifester dans la rue, en brandissant des pancartes et en criant très fort. Manifester est également un luxe en matière de temps.
Beauté fatale La série brosse en particulier un tableau saisissant de la condition des femmes. Betty Draper, la mère au foyer, élevée dans le souci exclusif de son apparence et de sa beauté, qui a tout pour être heureuse selon les critères de son milieu, mais qui crève de solitude et d’ennui ; Peggy Olson, la jeune rédactrice volontaire – seule femme à occuper ce poste –, aux prises avec le dragon ultra-catholique qui lui sert de mère, furieuse à la fois de subir les mains baladeuses de ses collègues et d’être jugée trop menaçante pour correspondre à leur idéal amoureux ; Joan Holloway, la plantureuse secrétaire rousse, qui tente de faire une force de son statut d’objet sexuel, sans que cela la mette à l’abri de la frustration et de la déception : toutes, si différentes soient-elles, se débattent dans les limites que leur assigne la société américaine de cette époque. Et, pourtant, on peut se demander si ce n’est pas cela, précisément, qui est en train de changer dans les mentalités.
Cette petite bande dessinée explique de manière choquante de réalisme pourquoi l'égalité des chances n'existe pas Toby Morris est un artiste illustrateur et dessinateur, habitant à Auckland, Nouvelle-Zélande. Il a récemment publié un livre dans lequel il raconte ses aventures en tant que nouveau papa "Don't Puke On Your Dad: A Year in the Life of a New Father.” Cette petite bande dessinée, intitulée "On a Plate" ("Sur un Plateau") illustre à la perfection ce qu'est le privilège, et à quoi ressemble vraiment ce qu'on appelle "l'égalité des chances". En plaçant ces deux individus côte à côte, on peut voir à quel point la sécurité financière, le capital culturel, bref, l'endroit dans lequel on a grandi, est déterminant. Même si ces deux bébés ont grandi dans deux familles qui les aiment et qui les aident, leur futur va être radicalement différent. Voilà matière à réflexion... "Sur un plateau" Eh oui, c'est difficile de grimper l'échelle sociale quand il manque quelques barreaux au début, n'est-ce pas ?
Une réponse à Nancy Huston et Michel Raymond La romancière Nancy Huston et Michel Raymond, "spécialiste de biologie évolutionniste", ont publié le 17 mai dans Le Monde une tribune intitulée "Sexes et races, deux réalités". La première a publié récemment un ouvrage qui se veut une charge contre la fameuse "théorie du genre": Reflets dans un oeil d’homme (Actes Sud, 2012). Son cheval de bataille: la reconnaissance du déterminisme biologique façonnant notamment les comportements sexuels des hommes et des femmes, qui serait nié par le genre, présenté comme une idéologie. Il faut, écrit-elle, replacer l’humain dans une continuité biologique avec le règne animal, continuité qui se manifesterait par exemple ainsi: Grossièrement exprimé, les jeunes femelles humaines tout comme les guenons tiennent à séduire les mâles, car elles veulent devenir mères. Pour atteindre cet objectif, elles se font belles. Elle s’appuie notamment sur les thèses de la psychologie évolutionniste, dont Michel Raymond (co-auteur de la tribune) est un représentant.
Privilège blanc ? – Peuvent-ils souffrir ? Ben oui, « privilège blanc ». Tout comme on est dans une situation de privilégié-e si on est hétéro, cis, valide, homme, mince et probablement d’autres choses, on est privilégié-e si on est blanc-he dans le système socio-culturel actuel. Pas coupable en soi, mais privilégié-e, du bon côté de la barrière. Je partage avec vous ce strip explicatif de Jamie Kapp, publié sur le site Everyday Feminism (et traduit par moi-même) : Cette BD est centrée sur la situation aux États-Unis, mais la situation est globalement la même dans les autres pays. Je pense qu’il y a pas mal de personnes blanches qui ne sont pas conscientes de tout ça, tout simplement parce que c’est le principe du privilège : il est invisible pour celles et ceux qui en bénéficient, mais cette hiérarchie est douloureusement présente au quotidien pour les autres. Ensuite il y a les gens qui se remettent en question… et ceux qui refusent de le faire. J'aime : J'aime chargement… Sur le même thème Racisme et sens des mots Dans "Racisme"
Fausses amies Il est devenu difficile pour cette frange de la population qui a toujours vécu grâce à l’exploitation par l’homme de l’homme, et donc beaucoup de la femme, de nier le bonheur, la liberté, le soulagement que le féminisme a permis d’apporter dans nos vies. Personne de sensé de nos jours ne peut prétendre revenir sur le droit à l’avortement, sur la possibilité d’avoir un compte bancaire à son nom, sur le droit de vote, etc. Pour attaquer les droits des femmes, la meilleure méthode finalement, c’est de se dire féministe ! On trouve deux exemples de ces figures patentées du féminisme « jaune ». L’écrivaine Nancy Huston, avec moins de morgue, représente une autre de ces figures de l’upperclass qui contribue à saper par des techniques vicieuses la timide et difficile prise de parole des dominées.
Des hommes, des vrais ? Dans ce Topo, on va parler stéréotypes, égalité hommes-femmes et vision du monde. Mais avant d’aborder tout ça, on va faire un petit détour… par l’Islande. Pendant longtemps, personne ne s’intéressait à l’Islande : c’était loin et froid - et surtout très cher. Puis la crise de 2008 est survenue, et le pays s’est retrouvé dans une crise économique sans précédent. Pourquoi ? Bah justement, pour une raison qui touche de très, très près à notre sujet… Temps de lecture : environ 15 minutes. ---------- Quand Eyjafjallajökull (le fameux volcan islandais) ne fait pas des siennes, c’est beau l’Islande. Ah oui, la dernière force de la nature islandaise, là, c’estGunthar. Ce dont les banques islandaises se sont aperçu, c’est que les pêcheurs avaient juste le profil parfait pour devenir trader : sur-confiance en soi, insensibilité au risque et esprit de compétition. Du jour au lendemain, l’Islande s’est retrouvée avec 100 milliards de dollars de dettes. Fig.1 : Elliott en mode chill. A part ça ?
Immigration, peine de mort, alliés néofascistes… L’histoire cachée des FEMEN (2/3) | Olivier Pechter Cette deuxième partie est consacrée à la naissance et au développement de FEMEN. Leurs alliances, leurs soutiens, leur positionnement… Dans un contexte politique ukrainien aussi tendu que confus, les FEMEN se livreront à toutes les alliances et amitiés. Débuts FEMEN : xénophobie et néo-atlantisme Quand FEMEN est lancé sur Kiev, au printemps 2008, André Kolomiets ("Andrew Kolomyjec"), un des cadres de Grande Ukraine (mouvement rouge-brun sont issues les FEMEN, cf. première partie) rentre rapidement à son Conseil d’Administration. Un certain nombre de thèses défendues par Grande Ukraine sont reprises à leur compte par les FEMEN. Enfin, il y a les Turcs, avec lesquels Igor Berkut (dirigeant de Grande Ukraine) considère qu’une guerre est inévitable. Une des toutes premières action FEMEN s’est d’ailleurs déroulé devant l’ambassade de Turquie. Drapeau ukrainien au vent… …et feintant le lynchage d’un touriste turc. En arrière-plan Anna Hutsol Photo blog FEMEN "Vive la Biélorussie indépendante .
La faute à Ève Qu’il faut que les femmes aient le même salaire que les hommes pour le même travail, ça me paraît évident. Qu’elles puissent avoir le droit de vote, le droit d’avorter, qu’elles soient traitées en égales, c’est la putain de moindre des choses. Évidemment, il faut se bagarrer pour. Nos ancêtres (merci à elles) se sont déjà bien bagarrées, et elles ont fait un énorme boulot. On est quand même pas si mal loties que ça en France au vingt et unième siècle grâce à elles, même s’il y a encore des combats à mener. Voilà. J’ai eu ça dans la tête pendant vraiment longtemps. Et puis un soir, il m’est arrivé un truc moche. Je me lance… : Un dimanche soir, à 21h52, j’ai découvert que j’étais raciste. J’étais sur Twitter, et j’ai cliqué sur une vidéo. J’ai eu l’impression d’être Ellen Ripley. Et j’ai réalisé d’un coup. J’ai avalé la pilule rouge, sans préavis. Depuis j’essaie d’apprendre. Voilà.
A-t-on le droit de se balader seins nus ? Profiter d’un bain dans la piscine de son quartier la poitrine libérée de toute entrave ou bronzer dans un parc les seins dénudés, cela sonne comme une sorte de liberté. Pourquoi, après tout, le topless serait-il réservé à la plage ? Sous son apparente légèreté, la question cache un débat ayant trait à la représentation du corps des femmes. Plus du tout transgressif sur le sable, le sein nu a pris un ton revendicatif et demande à s'exposer dans la rue, avec les actions que l'on connaît, des Femen au mouvement outre-Atlantique Free The Nipple, en passant par la nudité des intermittents du spectacle. Il est devenu, dans certaines occasions, un objet « signifiant », comme nous l'explique l'historien du corps Georges Vigarello (lire notre interview plus bas). Mais il réclame aussi, par la voix de certaines féministes, des militantes qui contestent l'état actuel de la législation française, le simple droit à un traitement égalitaire avec le torse masculin. "Tenue correcte" exigée
7 raisons pour lesquelles tant d’hommes ne comprennent pas le consentement sexuel – Vous n'êtes pas ici Je vous propose aujourd’hui la traduction d’un article écrit par David Wong le 3 novembre 2016 sur Cracked.com. L’article original est ici. Il détaille des mécanismes qui incitent les hommes à ne pas prendre en compte le consentement des femmes en matière de sexualité (ce qu’on appelle la culture du viol). Je le trouve clair et bien illustré par des exemples de culture populaire très connus. Comme toujours, n’hésitez pas à commenter si vous avez des remarques à faire sur le fond ou la forme (la traduction, la grammaire et l’orthographe…). Eh bien, il y a une chose que vous devez savoir : depuis ma naissance, on m’apprend que c’est exactement ce comportement que les femmes désirent. Nous continuons à enseigner cela aux garçons, tous les jours. 7 — « Imposer son désir aux femmes les fait tomber amoureuses » Donc nous sommes bien d’accord que les héros de culture pop influencent les jeunes, n’est-ce pas ? Très bien, voici la première leçon que j’ai reçue sur le consentement sexuel. Sexy.