L'effet Zénon sera-t-il la clé des ordinateurs quantiques ?
Le grand physicien théoricien George Sudarshan a été à l’origine du nom de l’effet Zénon quantique, dont il fut l’un des premiers à signaler la présence dans le monde quantique. En effet, comme Alan Turing avant lui, il a montré qu’en observant suffisamment fréquemment une particule instable, on l’empêchait de se désintégrer ! Aujourd'hui, l'effet Zénon est peut-être une clé pour la réalisation des ordinateurs quantiques. © ICTP L'effet Zénon sera-t-il la clé des ordinateurs quantiques ? En mécanique quantique, l’observateur, qu’il soit un être humain ou un instrument de mesure, joue un rôle fondamental. Un système quantique, comme un atome couplé à un champ électromagnétique ou une particule élémentaire couplée aux interactions faibles, peut dans le premier cas se désexciter pour émettre des photons, ou, dans le second, émettre d’autres particules, comme des muons et des neutrinos s'il s'agit d'un pion. L'effet Zénon d'Alan Turing Mesurer pour stopper la décohérence Sur le même sujet
Découverte de deux nouveaux états de la matière
La mécanique quantique ne cesse de surprendre. Cette théorie qui décrit le monde des molécules, des atomes ou des électrons vient de permettre la création de deux nouveaux états de la matière. Deux équipes indépendantes ont exposé dans Nature du 25 septembre leurs recettes pour modeler à leur guise les briques de base de la mécanique quantique, les quantons. Les Américains de Harvard et du MIT ont travaillé avec des photons, les particules associées à la lumière. L’expérience la plus inattendue concerne les photons car, de masse nulle, ils n’interagissent pas entre eux : des faisceaux laser se croisent sans souci, contrairement à des files de voitures. Ces derniers ont commencé par ralentir fortement un photon en l’envoyant dans un nuage de gaz de rubidium refroidi à quelques degrés au-dessus du zéro absolu (qui est à environ – 273 °C). Dans l’expérience des magnons, les chercheurs ont aussi créé un état étrange. Mariage heureux ?
Physical Origins of Time Asymmetry
Axions : l'Autre Matière Noire
Maintenant que l'hypothèse des WIMPs pour expliquer la matière noire se trouve quelque peu mise à mal par les résultats récents de l'expérience LUX, le temps est peut-être venu de vous parler de l'autre (d'une autre) hypothèse pour expliquer la masse manquante : les Axions. Les quoi ? Les axions ! Bon alors, c'est quoi, les axions ? Pour bien comprendre, il faut se rappeler quelques notions de symétries. C : la symétrie de charge, ce qui se passe lorsqu'on inverse toutes les charges d'une particule (par charge, on entend non seulement la charge électrique mais aussi tous les nombres quantiques caractérisant les particules : nombre baryonique, nombres leptoniques, ...) P : la symétrie de parité, ce qui se passe lorsqu'on renverse les référentiels (effet miroir) T : la symétrie de temps, lorsqu'on inverse la flèche du temps... Elles peuvent ensuite être appliquées les unes avec les autres pour donner de nouveaux types de symétries, comme la symétrie CP, ou la totale : CPT.
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Formules Physique
2014/07/22 > BE Israël 109 > Failles temporelles à l'Université de Bar-Ilan
Les failles et autres trous dans notre espace-temps sont des phénomènes communs, voire récurrents, dans la littérature de science-fiction. Des progrès récents en physique laissent cependant entrevoir la possibilité que ces phénomènes ne soient pas condamnés à rester cantonner à notre imaginaire. Le professeur Moti Fridman de l'Université de Bar-Ilan entend bien rendre ce fantasme bien réel en établissant un laboratoire dédié à son étude [1]. Un trou dans le temps Les recherches du professeur Moti Fridman se placent dans le cadre très général qu'est l'étude des différentes formes d'invisibilité. Dans le cas de ce nouveau laboratoire de l'Université de Bar-Ilan, le projet explore une piste complètement orthogonale. Lentilles temporelles La recherche sur cet effet physique surprenant est en réalité très récente. Pour cela, les physiciens utilisent des fibres optiques qui agissent différemment suivant la fréquence d'un signal électro-magnétique [2]. Un pas vers l'invisibilité
Scientists find way to maintain quantum entanglement in amplified signals -- ScienceDaily
Physicists Sergei Filippov (MIPT and Russian Quantum Center at Skolkovo) and Mario Ziman (Masaryk University in Brno, Czech Republic, and the Institute of Physics in Bratislava, Slovakia) have found a way to preserve quantum entanglement of particles passing through an amplifier and, conversely, when transmitting a signal over long distances. Details are provided in an article published in the journal Physical Review A. Quantum entangled particles are considered to be the basis of several promising technologies, including quantum computers and communication channels secured against tapping. Quantum entangled particles are quantum objects that can be described in terms of a common quantum state. Two quantum entangled particles can be in different places, at any distance from each other, but they still are to be considered as a whole. This effect has no analogues in classical physics, and it has been actively studied for the past few decades.
L’avenir de la programmation (6/6) : programmer le multivers
Par Rémi Sussan le 21/10/14 | 6 commentaires | 1,472 lectures | Impression Dans ce dossier au long cours sur la programmation, nous sommes progressivement descendus à des niveaux de plus en plus primitifs, de plus en plus fondamentaux du réel. On s’est d’abord intéressé à l’être humain et à son langage. Un peu de théorie Voyons d’abord les principes de base qui fondent l’informatique quantique. C’est cette particularité que cherchent à utiliser les concepteurs d’ordinateurs quantiques. Les choses sont déjà assez bizarres comme cela, mais elles le deviennent encore plus si on découvre la théorie cosmologique qui a inspiré l’idée de l’ordinateur quantique. Dans la théorie des mondes multiples, la problématique du chat de Schrödinger n’existe pas ; le chat n’est pas à la fois mort et vivant. Une autre logique Ce qu’il faut comprendre lorsqu’on aborde l’informatique quantique, c’est qu’on ouvre la porte à une nouvelle logique, et donc à des algorithmes d’un tout nouveau genre. Rémi Sussan
Physique quantique
Voyage vers l'infiniment petit
En 1922, Otto Stern et Walter Gerlach envoient des atomes d'argent à travers un dispositif pourvu d'un champ magnétique inhomogène. Ces atomes sont déviés par le champ magnétique, projetés sur un écran et à la grande surprise des physiciens, laissent deux petites tâches symétriques, alors qu'ils s'attendaient à obtenir une seule tâche allongée. Expérience Stern-Gerlach : des atomes d'argent, pourvus d'un moment magnétique, traversent un champ magnétique inhomogène, ils sont déviés et laissent sur l'écran deux petites tâches symétriques. Otto Stern (1888-1969), physicien allemand, professeur à l'Université de Hambourg, à l'Institut de Technologie de Carnegie et à l'Université de Berkeley. Walter Gerlach (1889-1979), physicien allemand, professeur aux universités de Tübingen et Munich. Georg Uhlenbeck (1900-1988), physicien américain d'origine hollandaise, professeur aux universités d'Utrecht, Michigan et New York. Spin de l'électron.
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Institut de physique - CNRS - Piéger l’onde quantique d’un atome rapide sur une surface cristalline
En piégeant l’onde quantique d’atomes rapides à la surface d’un cristal, des physiciens ont montré que contrairement à l’idée habituelle, une surface réelle doit être traitée comme un objet quantique, même à température ambiante. Télécharger le PDF En physique quantique, les particules sont associées à des ondes dont la longueur d’onde est d’autant plus petite que la vitesse de la particule est grande. Pour mettre en évidence cette dualité, les physiciens préfèrent utiliser des particules les plus lentes possibles, c’est-à-dire associées à de grandes longueurs d’onde et donc peu sensibles ni aux petits décalages dus aux imperfections expérimentales ni aux processus d’échange d’information entre la particule et son environnement. Pourtant, récemment, des chercheurs de l’Institut des Sciences Moléculaires d’Orsay - ISMO (CNRS / Univ. Pour réaliser ce travail, les physiciens de l’ISMO ont préparé une surface cristalline « parfaite » en clivant un cristal de fluorure de lithium. Contacts INP