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Je hais les indifférents, par Antonio Gramsci

Je hais les indifférents, par Antonio Gramsci
Je hais les indifférents. Je crois comme Friedrich Hebbel que « vivre signifie être partisans ». Il ne peut exister seulement des hommes, des étrangers à la cité. Celui qui vit vraiment ne peut qu’être citoyen, et prendre parti. L’indifférence est le poids mort de l’histoire. L’indifférence œuvre puissamment dans l’histoire. La plupart d’entre eux, au contraire, devant les faits accomplis, préfèrent parler d’idéaux qui s’effondrent, de programmes qui s’écroulent définitivement et autres plaisanteries du même genre. Je hais les indifférents aussi parce que leurs pleurnicheries d’éternels innocents me fatiguent. 11 février 1917 Traduit de l’italien par Olivier Favier. Odio gli indifferenti Odio gli indifferenti. Tratto da « La Città futura », in Il Grido del Popolo, n. 655, 11 febbraio 1917, e Avanti! Pour aller plus loin: Le site de la formation Gramsci (en italien).George Hoare – Nathan Sperber, Introduction à Antonio Gramsci, Paris, La découverte, 2013. Related:  fmhadigmailcompolipitre

A Much-Needed Primer on Cultural Appropriation YOU CAN'T GET PERMISSION FROM A CULTURE. You can't. Gwen Stefani got permission from four Japanese women to tour around with her and be called "Love, Angel, Music, Baby" as though they were figments from her imagination. And you know what? Harajuku girls are all about that shit. They spend their yen on L.A.M.B. I am radically liberal. Last year for Halloween, I put on a war bonnet and my Korean boyfriend donned a cowboy hat. And when I go on the internet and read these CONVOLUTED rules about how to "appreciate other cultures", I want to fucking SCREAM. I used to be really in to K-pop, J-pop, manga, etc. Je hais le nouvel an, par Antonio Gramsci. C'est une traduction du grand penseur italien faite par Olivier Favier, un des infatigables chroniqueur du blog "Dormira jamais", une de mes adresses favorite (et que j'aimerais vous faire connaître) pour penser, pour réver, pour se battre... Elle me permet de rendre hommage à ce site bienvenue en ces temps de confusion et de doute Dormira Jamais, et à un de ses animateur (que je ne connais que par la magie du virtuel, mais que je lis réguliérement) Et de rappeler comment Gramsci fut un penseur important, et toujours actuel, qui conjugue erudition impressionnante, volontée déterminée, courage intelectuel et physique impressionnant, et imagination largement ouverte vers d'autres horizons. Place au commentateur, à l'analyste, au moraliste même... Chaque matin, à me réveiller encore sous la voûte céleste, je sens que c’est pour moi la nouvelle année. (Antonio Gramsci, 1er janvier 1916 sur l’Avanti!

Fakir contre le reste du Monde | Grise Bouille Vendredi dernier, j’ai publié sur ce blog un petit dessin pour rendre hommage aux rares journaux encore indépendants et compétents (ces deux qualités seraient-elles liées ?) comme Le canard enchaîné ou encore Mediapart. J’aurais pu aussi citer Fakir qui, s’il ne révèle pas forcément souvent des scandales comme les font les deux précédents, offre souvent des analyses pertinentes et qui se distinguent des sujets bateaux qui s’affichent sur toutes les unes des « grands » journaux dès lors que la dépêche AFP est parue. Récemment, Fakir a fait un peu parler de lui parce que les Décodeurs du Monde, qui ont lancé un système de classement des sites d’infos (pour repérer les sites peu fiables, complotistes, etc.), l’ont classé en jaune, c’est-à-dire moyennement fiable. Fakir est indiqué en jaune, ce qui correspond, dans notre classement, à un site qui peut être très orienté ou publier des informations sans les vérifier. Attention, graphique Fakir orienté Fakir subjectif, Le Monde objectif ?

Ernest Mandel - Démocratie socialiste et dictature du prolétariat Le débat en cours au sein du mouvement ouvrier international sur les différentes conceptions de la démocratie socialiste et de la dictature du prolétariat est le plus profond depuis les premières années qui avaient suivi la révolution russe d’Octobre 1917. Il est le produit de la montée des luttes ouvrières dans les pays capitalistes depuis 1968 et des luttes anti-impérialistes, de la crise parallèle du capitalisme et de la domination des castes bureaucratiques sur les États ouvriers bureaucratisés. Il est de même le produit d’une prise de conscience au sein de la classe ouvrière internationale des méfaits du stalinisme et de la bureaucratie en général. Tous ces facteurs ont déplacé ce débat du domaine des polémiques plus ou moins académiques vers celui de la politique pratique proprement dite. 1. les marxistes-révolutionnaires comprennent la nature de classe de tous les États en tant qu’instruments pour maintenir le pouvoir de classe. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

SETH GODIN: HOW TO WIN IN THE “FOREVER RECESSION” We’ve heard these calls before. Anyone remember the howls from the 90s, at least here in Europe, about the ‘knowledge economy’. That’s what Britain did. Germany ignored that, and doubled down on manufacturing. And who won out in the end? Work is becomming increasingly scarce even for college grads. The thing is, most people are not entrepreneurs by nature. And if the economic system doesn’t favor that, you’ll have anarchy and social revolts. Like all marketing guys this guy is over the top. China has a much lower unemployment, higher literate levels and so on. Nontheless, where will it all end up? In the short run, we can probably employ most people out of work today. By the way, Cullen, a ‘marketing’ guy is a kind of person who thrives on sensationalism and typically writes loads of stuff for the sake of writing stuff. Then you could get something intellectually rigorous instead of a guy just selling a book.

fuck yeah, women of the rainbow. - Gee, I don't know how to research writing Characters of Color tastefully: La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite (1/2) La grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite (et autres leçons de vie) est un recueil de qui se propose de nous fournir pour chacune d'entre elles des pistes d'enseignement à utiliser pour notre . Ce livre a l'avantage de se lire très facilement grâce à l'aspect concret des histoires et à la simplicité de l'écriture de l'auteur. Ce fût un délice de le parcourir tout en imaginant où tout ceci pouvait bien s'appliquer dans la vie de tous les jours. Maintenant que je suis arrivé au bout, je vous propose de partager avec vous les principes que j'ai retenus : 1 – La grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite Je connaissais déjà cette petite histoire que j'avais découverte en surfant au hasard sur le net. Même si elle n'a pas pu être vérifiée jusqu'à présent, on observe que cette histoire s'applique à bon nombre de phénomènes de la vie courante. Face à ces dangers, l'auteur nous propose trois grandes pistes : 2. Le thème de la prise de et de la sont présents ici aussi. 3. 4.

La défiance à l’égard des médias est-elle justifiée ? Accusés par les uns de faire l’actualité puis cloués au pilori par les autres pour ne pas avoir su l’anticiper, dénoncés pour leur dépendance au pouvoir politique et vilipendés pour leur acharnement lorsqu’un scandale éclate, taxés d’élitisme puis critiqués pour leur populisme, jugés hors-sol puis méprisés pour être incapables de prendre de la hauteur, soumis à la dictature du direct et trop lents à réagir, les médias seraient responsables du succès de Trump, du triomphe du Brexit, du dégoût des Français pour la politique et de la future victoire de Le Pen. Concurrencés par les réseaux sociaux et dilués dans la multiplication des supports de diffusion, les journalistes sont au centre des critiques en cette année électorale sous tension. La défiance à l’égard des médias est-elle justifiée ? Retrouvez ici la deuxième partie de l'émission.

Chantal Mouffe : « Il me semble urgent et nécessaire de promouvoir un populisme de gauche Extrait du numéro d’été 2016 de Regards Regards. Vous faites une critique acerbe du consensus politique au centre, des grandes coalitions droite / social-démocratie. Pouvez-vous préciser le cœur de cette critique ? Chantal Mouffe. La conséquence de ce consensus au centre a été de créer un terrain favorable pour l’apparition d’un populisme de droite. En quel sens proposez-vous non pas un abandon de la frontière gauche / droite, mais la construction d’un populisme de gauche ? Lorsque j’ai fait paraître L’illusion du consensus, tout en étant déjà très critique à l’égard de ce consensus au centre – c’est-à-dire à l’égard de l’effacement de toute frontière entre la droite et la gauche – je croyais encore qu’il fallait impérativement rétablir cette frontière politique entre la droite et la gauche. « La construction d’une identité politique transversale articulée dans un projet émancipateur, c’est ce que j’appelle peuple. » Que signifierait alors un populisme de gauche ?

A-t-on atteint un « pic des objets » Si l’on devait la caractériser en des termes mathématiques, la trajectoire de notre civilisation serait une courbe exponentielle. Tout au long du XXe siècle, la consommation d’énergie et de ressources naturelles — et donc logiquement les émissions de gaz à effet de serre — s’est accrue de concert avec la démographie. Mais aujourd’hui, serions-nous arrivés à un plateau ? Aurions-nous commencé à réduire notre consommation, ou du moins à la stabiliser ? La parcimonie serait-elle en voie de devenir le nouveau luxe ? Au cours de la dernière décennie, et notamment avant la crise économique, la Grande-Bretagne a ainsi moins consommé, tous secteurs confondus : moins de matériaux de construction (- 4 % entre 2000 et 2007), moins d’eau, de papier (- 18 %), de nourriture (surtout de viande), moins de voitures et de trajets, moins de textiles ou encore d’engrais. Croissance et consommation découplées A l’origine de ces données ? Délocalisation des industries consommatrices Audrey Garric

Appropriate Cultural Appropriation For some of us, the attractions of another's culture can hardly be overrated. Within the context of speculative fiction's reputation as "escapist" literature, getting away from one's own traditions and background may seem like a good idea. Surely to find that much-prized "sensawunda" sought by genre afficionados, we must leave behind what British fantasist Lord Dunsany called "the fields we know?" But what if the realms beyond these fields are populated? To collapse the metaphor, readers looking for something "different" in fantastic fiction, and authors who attempt to supply them with it, often turn to mythologies, religions, and philosophies outside the dominant Western paradigm. The following stanzas excerpted from Hiromi Goto's poem "Appropriation Panel" (written during WisCon 27) voice her uneasiness in the face of another author's culture-mining: (Used with the author's permission.) Thoughtfully. To begin with, we can reframe it. Tourists are expected. Guests are invited.

NOAM CHOMSKY, dialogue avec Jacques BOUVERESSE Le dialogue partait plus précisément du concept de vérité. Y’a-t-il « une vérité objective, en dehors de nous, quelque chose qui est à découvrir et non qu’on peut fabriquer selon les besoins du moment » ? Pour George ORWELL, c’est un point fondamental. « Ce qu’il y a d’effrayant dans le totalitarisme, ce n’est pas qu’il commette des atrocités, mais qu’il s’attaque au concept de vérité objective : il prétend contrôler le passé aussi bien que l’avenir. » Or l’existence de cette vérité est de plus en plus remise en cause dans le monde intellectuel. C’est le point de départ de ce dialogue entre Chomsky et Bouveresse. Vérité et liberté Daniel Mermet : Jacques Bouveresse, d’où vous est venue l’idée d’inviter Noam Chomsky au Collège de France pour ce colloque sur « Rationalité, vérité et démocratie » ? Jacques Bouveresse : Nous nous trouvons confrontés en France à une situation qui devient de plus en plus pénible pour les gens comme moi. Mais pour Orwell cette découverte a été dramatique.

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