Je hais le nouvel an, par Antonio Gramsci. C'est une traduction du grand penseur italien faite par Olivier Favier, un des infatigables chroniqueur du blog "Dormira jamais", une de mes adresses favorite (et que j'aimerais vous faire connaître) pour penser, pour réver, pour se battre... Elle me permet de rendre hommage à ce site bienvenue en ces temps de confusion et de doute Dormira Jamais, et à un de ses animateur (que je ne connais que par la magie du virtuel, mais que je lis réguliérement) Et de rappeler comment Gramsci fut un penseur important, et toujours actuel, qui conjugue erudition impressionnante, volontée déterminée, courage intelectuel et physique impressionnant, et imagination largement ouverte vers d'autres horizons. Place au commentateur, à l'analyste, au moraliste même... Chaque matin, à me réveiller encore sous la voûte céleste, je sens que c’est pour moi la nouvelle année. (Antonio Gramsci, 1er janvier 1916 sur l’Avanti!
Fakir contre le reste du Monde | Grise Bouille Vendredi dernier, j’ai publié sur ce blog un petit dessin pour rendre hommage aux rares journaux encore indépendants et compétents (ces deux qualités seraient-elles liées ?) comme Le canard enchaîné ou encore Mediapart. J’aurais pu aussi citer Fakir qui, s’il ne révèle pas forcément souvent des scandales comme les font les deux précédents, offre souvent des analyses pertinentes et qui se distinguent des sujets bateaux qui s’affichent sur toutes les unes des « grands » journaux dès lors que la dépêche AFP est parue. Récemment, Fakir a fait un peu parler de lui parce que les Décodeurs du Monde, qui ont lancé un système de classement des sites d’infos (pour repérer les sites peu fiables, complotistes, etc.), l’ont classé en jaune, c’est-à-dire moyennement fiable. La justification ? Fakir est indiqué en jaune, ce qui correspond, dans notre classement, à un site qui peut être très orienté ou publier des informations sans les vérifier. Attention, graphique Fakir orienté
Instrumentality, “habitability,” and the city .Image: Detail from Seher Shah’sObject Relic: Unité d’Habitation(2012) Architecture is a tool for oppression and control. Architecture is a tool for revolution and liberty.— Nick Axel, “Manifesto for an architectural future” Metaphors that liken architecture to a kind of “tool” for the transformation or perpetuation of society fall well short of their respective objects. Le Corbusier’s Unité d’Habitation. The locus classicus for this line of thought, at least as it pertains to architecture and city life, remains the French Jesuit scholar Michel de Certeau’s treatment of “spatial practices” in The Practice of Everyday Life. Building Brasilia, 1950s. Whatever the case may be, the spatial practices de Certeau prescribed were meant to restore a lost sense of “habitability,” a closeness to one’s origins that was violently uprooted by the rapidly accelerating rate of urbanization that followed the Industrial Revolution. Symbols of modernity: height and flight. [1] Bourdieu, Pierre. Like this:
La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite (1/2) La grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite (et autres leçons de vie) est un recueil de qui se propose de nous fournir pour chacune d'entre elles des pistes d'enseignement à utiliser pour notre . Ce livre a l'avantage de se lire très facilement grâce à l'aspect concret des histoires et à la simplicité de l'écriture de l'auteur. Ce fût un délice de le parcourir tout en imaginant où tout ceci pouvait bien s'appliquer dans la vie de tous les jours. Maintenant que je suis arrivé au bout, je vous propose de partager avec vous les principes que j'ai retenus : 1 – La grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite Je connaissais déjà cette petite histoire que j'avais découverte en surfant au hasard sur le net. Même si elle n'a pas pu être vérifiée jusqu'à présent, on observe que cette histoire s'applique à bon nombre de phénomènes de la vie courante. Face à ces dangers, l'auteur nous propose trois grandes pistes : 2. Le thème de la prise de et de la sont présents ici aussi. 3. 4.
La défiance à l’égard des médias est-elle justifiée ? Accusés par les uns de faire l’actualité puis cloués au pilori par les autres pour ne pas avoir su l’anticiper, dénoncés pour leur dépendance au pouvoir politique et vilipendés pour leur acharnement lorsqu’un scandale éclate, taxés d’élitisme puis critiqués pour leur populisme, jugés hors-sol puis méprisés pour être incapables de prendre de la hauteur, soumis à la dictature du direct et trop lents à réagir, les médias seraient responsables du succès de Trump, du triomphe du Brexit, du dégoût des Français pour la politique et de la future victoire de Le Pen. Concurrencés par les réseaux sociaux et dilués dans la multiplication des supports de diffusion, les journalistes sont au centre des critiques en cette année électorale sous tension. La défiance à l’égard des médias est-elle justifiée ? Retrouvez ici la deuxième partie de l'émission.
11 principles of placemaking - Placemaking Chicago PPS has developed 11 principles that can be used to evolve public spaces into "community places." Although similar words, "spaces" and "places" have very different meanings. A space is a physical description of a piece of land, whereas a "place" connotes an emotional attachment to the piece of land. 1. People who use a public space regularly provide the most valuable perspective and insights into how the area functions. 2. Design is an important component of creating a place, but not the only factor. 3. A good public space requires partners who contribute innovative ideas, financial or political support, and help plan activities. 4. Every community has naysayers. 5. People will often go to extraordinary lengths to adapt a place to suit their needs. 6. A vision for a public space addresses its character, activities, uses, and meaning in the community. 7. Too often, people think about how they will use a space only after it is built. 8. 9. 10. 11. More information Triangulation
NOAM CHOMSKY, dialogue avec Jacques BOUVERESSE Le dialogue partait plus précisément du concept de vérité. Y’a-t-il « une vérité objective, en dehors de nous, quelque chose qui est à découvrir et non qu’on peut fabriquer selon les besoins du moment » ? Pour George ORWELL, c’est un point fondamental. « Ce qu’il y a d’effrayant dans le totalitarisme, ce n’est pas qu’il commette des atrocités, mais qu’il s’attaque au concept de vérité objective : il prétend contrôler le passé aussi bien que l’avenir. » Or l’existence de cette vérité est de plus en plus remise en cause dans le monde intellectuel. Vérité et liberté Daniel Mermet : Jacques Bouveresse, d’où vous est venue l’idée d’inviter Noam Chomsky au Collège de France pour ce colloque sur « Rationalité, vérité et démocratie » ? Jacques Bouveresse : Nous nous trouvons confrontés en France à une situation qui devient de plus en plus pénible pour les gens comme moi. Noam Chomsky : Je suis honoré par cette association, c’est un compagnonnage qui m’aurait ravi. Vérité et pragmatisme
Kery James : « Lutter contre les violences policières n’est pas que le combat des Noirs et des Arabes » Pour le rappeur, la cause concerne l’ensemble de la société française et ne doit pas servir à condamner en bloc les forces de l’ordre. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Kery James (auteur et interprète) Le 19 mars 2017 un collectif de familles de victimes de violences policières organise une marche à Paris. Une marche pour la justice et la dignité. Je répondrai à l’appel des familles de victimes car elles sont les plus légitimes dans ce combat. Ces années de lutte pour faire éclater la vérité leur ont permis d’acquérir une expérience et une expertise sur les questions des violences policières qui sont le socle de leurs revendications. Le 19 mars je marcherai donc avec elles et j’espère que tous ceux qui trouvent inacceptable qu’un citoyen puisse être violé sur la voie publique en feront autant. Agissements d’une minorité Mais je veux encore croire que les comportements racistes et déviants ne sont l’affaire que de certains policiers et me refuse à les attribuer à la totalité d’entre eux.
Ce que parler veut dire L’édition “Ce que parler veut dire”, titre de l’ouvrage de Pierre Bourdieu de 1982, se propose d’observer non seulement l’évolution de la langue, qu’elle soit écrite ou parlée –à travers les expressions à la mode, les tics de langage, les mots qui voyagent d’une langue à l’autre– mais de scruter également l’instrument de communication, au sens où Bourdieu l’entendait, c’est-à-dire « la langue signe extérieur de richesse et instrument de pouvoir ». En d’autres termes cette édition sera une sorte de loupe, au cœur de la sémantique et de la pragmatique, parties intégrantes et fondamentales de la linguistique, dont la définition la plus claire et la plus simple est celle qui a été donnée par François Récanati, 1981, “Les énoncés performatifs”, Paris, Editions de Minuit :
La postmodernité selon Milan Kundera et Witold Gombrowicz Milan Kundera se définit comme un postmoderne ou un "moderniste antimoderne", car il adhère à la fois à une vision de la modernité lucide et ironique, et adopte une position résolument opposée aux auteurs du Nouveau Roman, notamment Nathalie Sarraute, qui offrent, selon lui, un "modernisme" trop codifié et ne font pas du roman un genre majeur, comme l’envisagent les auteurs du roman européen : Hermann Broch et ultérieurement Witold Gombrowicz. Kundera, à travers son œuvre, observe les diverses expériences de chacun, pour en retirer une certaine force qui aide à comprendre les possibilités de l’homme. Il s’agit de sa conception de la modernité ou de la condition postmoderne, au sens où Jean-François Lyotard l’entend dans son ouvrage du même nom. Ce dernier mène une étude concernant le savoir dans les sociétés les plus développées. En effet, la culture postmoderne, selon Kundera, a besoin de l’héritage des siècles passés. "A l’opposé d’Apollinaire est Kafka.
Additifs alimentaires: Attention à ce que vous mettez dans votre assiette ALIMENTATION « Le nouveau guide des additifs », en librairie ce jeudi, passe au crible les additifs alimentaires les plus couramment utilisés et permet aux consommateurs d’y voir plus clair… Anissa Boumediene Publié le Mis à jour le Ils sont partout et sont censés « pimper » nos aliments favoris. « Aucun intérêt sur le plan nutritionnel » Mais les additifs alimentaires, qu’est-ce que c’est au juste ? >> A lire aussi: Sucres cachés, additifs... « Il ne s’agit pas pour autant de diaboliser les additifs alimentaires – certains ne posant aucun problème connu à ce jour —, ni de dire que consommer des aliments qui en contiennent donne le cancer, insiste l’auteure, docteure en pharmacie et diplômée en nutrition. Halte au « light » Parmi les additifs classés rouges, on retrouve l’aspartame, présent dans une bonne partie des produits « light ». Attention aux bonbons et au jambon Si prisés des enfants, les bonbons ne seraient pas tout blancs. Chaque consommateur acteur du changement Mots-clés :
Guy Debord's The Society of the Spectacle | Will Self A small green tent was pitched on the small daisy-spotted patch of greenish grass. It looked tidily enough done; suitable perhaps for a summer rock festival. But this was just outside the Saint-Gratien RER station, north of the rundown riverine port of Gennevilliers, on the outer whorl of the Parisian fingerprint; and the tent – which had the limp-wristed bough of an evergreen touching its flysheet in benediction – was quite clearly being lived in. The mental picture the non-Parisian has of the city's banlieues is framed by the fictive: gangster movies such as La Haine, or TV cop shows such as Spiral that do battle with similar Danish, Swedish, British and, of course, American vehicles, in a race to see which can sandblast its respective society with the greatest quantity of grit. But within this framing, content and dimensionality are provided by recent history, and in particular by the widespread rioting of 2005 that thrust these under-imagined locales on to TV screens worldwide.