On déconstruit 5 idées fausses sur l’armistice du 11 novembre 1918 Le printemps 1918 est un moment crucial de la Première Guerre mondiale. Dégagée de son front est, depuis que la Russie, aux mains des Bolcheviks, a signé la paix, l’Allemagne peut concentrer ses forces sur le front ouest. Elle sait aussi qu’elle doit faire vite. Les Américains ont rejoint le camp des Alliés en avril 1917, mais il leur a fallu du temps pour former leurs hommes qui ne débarquent que peu à peu. Le 21 mars, Hindenburg et Ludendorff, les inséparables qui commandent les armées allemandes, jouent leur va-tout. Comment les empires centraux, épuisés par quatre ans de guerre, pourraient-ils gagner sur des adversaires qui reçoivent, dans les semaines qui suivent, le secours de deux millions de soldats américains, frais et dispos ? Il faut pourtant encore plusieurs mois pour que Berlin se résigne à l’impensable : demander un armistice. 1L’armistice marque la fin de la guerre D’abord, il ne faudrait pas parler de l’armistice, au singulier, mais des armistices, au pluriel.
Les monuments aux morts | Les monuments aux morts – France et Belgique 7. Schéma du front C’est un peu bête, mais il m’a fallu lire plusieurs ouvrages sur la Première Guerre mondiale pour que je prenne conscience d’une chose pourtant essentielle : alors que je l’avais imaginé dans la boue des tranchées, Augustin Garnault n’avait sans doute jamais vécu l’expérience des première lignes. Il était artilleur et non fantassin. Son horizon quotidien n’était donc pas celui des tranchées, mais un autre environnement, avec ses spécificités. L’enseignement de la guerre, le devoir mémoriel est tant centré sur les tranchées et les souffrances qu’elles ont provoquées que l’on en vient à réduire dans notre imaginaire la guerre aux tranchées de la première ligne du front, occupée par l’Infanterie, oubliant que bien des mobilisés n’y avaient jamais mis les pieds. Si bien que j’y plaçais tout naturellement mon ancêtre, renforcée dans cette vision par l’idée (peut-être fausse, j’en rediscuterai dans un autre billet) qu’il était mort dans l’éboulement d’une tranchée. Jean Veber, Bouchavesnes !
Grande Guerre : les batailles oubliées de l'Afrique Souvent méconnues, les batailles de la Première Guerre mondiale dans les colonies africaines allemandes ont pourtant fait de nombreuses victimes. Du Togo au Sud-Ouest africain allemand, en passant par le Cameroun, le Congo belge et l’Afrique orientale allemande, des Africains sont enrôlés pour se battre sur leur propre continent et servir une guerre qui n’est pas la leur, une guerre d’Européens. Si le nombre de soldats présents sur les fronts africains et le nombre de tranchées creusées paraissent dérisoire comparés à ceux des fronts européens, les affrontements sont d'une extrême violence et déciment aussi des civils, colons et colonisés. Enjeux stratégiques, riches de matières premières et de ressources minières, les colonies allemandes sont convoitées, dès le début du conflit, par les Alliés. Les soldats indigènes sur les fronts africains en 1914 Les askaris Les askaris sont des soldats de l’empire colonial allemand. Le Togo,la « colonie modèle » . et la Côte d’Or Cette expression
Le Canard Enchaîné pendant la Première Guerre mondiale Aller au contenu principal Trésors d'archives > Fonds Prives > Archives > Le Canard Enchaîné pendant la Première Guerre mondiale Fonds privésArchives Le Canard Enchaîné pendant la Première Guerre mondiale Fondé par le journaliste Maurice Maréchal et le dessinateur Henri-Paul Gassier, « Le Canard enchaîné » paraît pour la première fois le 10 septembre 1915. La volonté des fondateurs de dénoncer la censure et le bourrage de crâne se trouve résumée dans le choix du titre. L’adjectif « enchaîné » renvoie à la censure imposée à la presse durant tout le conflit et personnifiée par les caricaturistes sous les traits d’une Madame Anastasie équipée de grands ciseaux. > Retrouvez dans ce diaporama une sélection de pages du « Canard enchaîné » parues entre 1915 et 1918. À voir également : les suppléments 14-18 "Le Canard" part en guerre et 14-18 La vie quotidienne au front et à l'arrière, publiés dans Les dossiers du Canard de juillet et octobre 2014. © Le Canard Enchaîné informations sources
La Grande Guerre du camouflage (1/2) : Le pari d'un faux Paris Lorsque pour la première fois un avion allemand survole Paris le 30 août 1914, la « bombinette » de 2 kgs lâchée rue des Vinaigriers ne fait pas de victime. Les Allemands larguent surtout des tracts afin de déclarer Paris ville ouverte et entamer le moral des Parisiens. Et lorsque des Taube germaniques reviennent quelques jours plus tard, des opportunistes louent des chaises longues sur la Butte Montmartre afin que les Parisiens profitent pleinement de ce nouveau spectacle venu du ciel… Ces largages ne resteront pas inoffensifs longtemps. Une nouvelle guerre prend forme, totale, de position, à laquelle il va falloir apporter des réponses nouvelles. 1er épisode : le pari d'un faux Paris Les Zeppelin puis les Gotha allemands, capables de transporter des bombes de 600 kgs, font maintenant des centaines de morts dans la capitale (dès 1916). A l’occasion du centenaire de l'armistice de 1918. Écouter Feuilleton produit et interprété par Pierre DAC. Bibliographie et liens
Un génocide, c'est quoi ? Au lendemain de l'adoption à l'Assemblée nationale d'une proposition de loi pénalisant la négation des génocides, la Turquie a riposté en évoquant un "génocide" commis par les Français en Algérie. Explication de texte. Publié le 23/12/2011 14:35 Mis à jour le 23/12/2011 17:45 Temps de lecture : 2 min "On estime que 15 % de la population algérienne a été massacrée par les Français à partir de 1945. • Une définition émanant de l'ONU Un génocide est un acte "commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux", selon les termes de la convention des Nations unies du 9 décembre 1948. "Cette définition est imprécise, juge l'historien Yves Ternon sur Le Monde.fr, et il est préférable de la limiter à la destruction physique, massive d'une partie substantielle d'un groupe humain dont les membres sont tués pour leur appartenance à ce groupe." • Quatre génocides reconnus • Crimes de guerre et crimes contre l'humanité
11 novembre 1918 : les 7 innovations médicales qui ont changé notre vie C'est le paradoxe de la Grande Guerre : des pires horreurs sont nées des évolutions médicales majeures. Les nouvelles armes, la guerre de position, le nombre de blessés ont obligé les soignants à revoir leurs méthodes. Entraînant quelques-unes des plus grandes découvertes scientifiques du siècle. Mon lien avec la guerre 14-18 Il s'appelait Henri. Je n'ai jamais connu mon grand-père. "Au front, je disais toujours à mes camarades : - La fin de la guerre, c'est pour le 11 Novembre ! - Comment tu sais ça, toi ? Sans plus d'explications. Paradoxalement, c'est son fils, Jean, qui en parlait à sa place. " Quand j'étais petit, nous étions parfois réveillés par des gémissements suivis de hurlements. Il se revoyait dans les tranchées sous le feu et la fumée des obus de gaz moutarde. Il suffoquait, il paniquait et hurlait. Aujourd'hui, on parlerait d'angoisses post-traumatiques. Mon grand-père a été blessé par deux fois, pendant la guerre. D'extraordinaires avancées médicales 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.