La consommation responsable progresse lentement mais sûrement La consommation responsable a le vent en poupe, plusieurs études le montrent. La plus récente indique que plus de la moitié des Français souhaitent consommer autrement. Rédigé par Jean-Marie, le 1 Jun 2016, à 15 h 15 min Depuis 2005, consoGlobe.com suit et décrypte les évolutions du comportement des consommateurs. La crise en 2008-2009 a freiné la hausse de l’achat responsable pour des raisons de baisse du pouvoir d’achat. Les Français et la consommation responsable Tous les ans pour la Semaine du Développement durable, Ethicity, le cabinet de conseil en développement durable de Greenflex(5) publie une étude sur les Français et la consommation responsable : un bon baromètre pour mesurer son évolution. Il y a encore peu, on pouvait estimer que les consommateurs refusant de passer à un mode de vie ou à une consommation plus durables représentaient entre 25 et 40 %. 50 % des Français veulent consommer autrement Une autre enquête menée par Havas et publiée en octobre 2014 va dans le même sens :
Insolite : éco-entrepreneur à 10 ans pour recycler les déchets ! - Page 2 sur 2 Vous lisez un article qui a été lu en priorité par les abonnés premium Vanis fait partie d’une génération de jeunes qui se sentent visiblement affectés et concernés par le développement durable. Car comme le souligne sa définition, ce dernier ne doit pas compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins. Ainsi, soucieux de leur devenir, les jeunes passent à l’action avec des idées et des actions prometteuses. Quelques actions et mouvements phares engagés par les jeunes Boyan Slat Parmi les jeunes les plus engagés, nous pouvons notamment citer Boyan Slat, 19 ans, à qui nous avons déjà consacré un sujet. En effet, depuis, ce dernier a réussi à lever 500 000 dollars pour mettre en route son projet et nettoyer les océans. Dernièrement, c’est Alec Loorz, jeune américain de 19 ans également qui a fait parler de lui. Pourquoi ? Alors, trouvez-vous que ces actions soient des bonnes idées ? A lire sur la même thématique :
Document 10 - Consommation responsable : définition et enjeux Qu’est-ce que la consommation responsable ? Quelle est la définition de la consommation responsable ? Comment être un consommateur responsable et mieux consommer ? Depuis plusieurs années, on prend de plus en plus conscience de l’impact de notre consommation quotidienne, à la fois sur la planète, sur l’économie et sur la société, mais aussi sur notre santé. Définition : la consommation responsable, qu’est-ce que c’est ? La consommation responsable, c’est un mode de consommation qui prend en compte les critères du développement durable, c’est-à-dire une consommation qui soit à la fois respectueuse de l’environnement, bénéfique pour l’économie (notamment locale), bonne pour la santé, mais aussi positive pour la société. Consommation responsable ou consommation durable ? Parfois, on utilise aussi le terme “consommation durable” quand on parle de consommation responsable. Comment définir la consommation responsable concrètement ? La consommation responsable : une définition individuelle
I Haven't Made Any Trash In 2 Years. Here's What My Life Is Like My name is Lauren. I'm a 23-year-old girl living in NYC and I don't make trash. For real. No garbage bin, no landfill. Nada. I know what you are thinking. I didn't always live what some call a "zero waste" life. But I started making a shift about three years ago, when I was an Environmental Studies major at NYU, protesting against big oil, and president of a club that hosted weekly talks on environmental topics. Wrong. In one of my classes, there was another student who always brought a plastic bag containing a plastic clamshell full of food, a plastic water bottle, plastic cutlery, and a bag of chips. One day I was particularly upset after class and went home to make dinner and try to forget about it, but when I opened my refrigerator I froze. This was the first time in my life that I felt like I was able to look at myself and say, "YOU HYPOCRITE." Quitting plastic meant learning to make all of my packaged products myself. How did I go from zero plastic to zero waste? 1. 2. 3.
Le gaspillage alimentaire (enfin) pris au... Les images de produits encore comestibles passés à la Javel dans les poubelles de quelques supermarchés ont finalement eu un rôle positif, en faisant avancer très vite les débats autour du gaspillage alimentaire. Ce gâchis a du mal à être justifié alors que tout le monde ne mange pas à sa faim, en France et ailleurs. Et aujourd’hui, lutter contre le gaspillage ne se résume plus à donner les invendus aux banques alimentaires et associations. Si ce débouché est le plus important, il reste soumis à de lourds impératifs logistiques, et surtout, il voit apparaître l’émergence de nouvelles solutions pour réduire le gaspillage plus en amont. Tout au long de la chaîne de production, une portion non négligeable de l’alimentation est perdue : légumes pas assez « beaux » pour être commercialisés, casse en rayon, DLC (date limite de consommation) trop courtes… Ces invendus représentent, au final, une montagne de denrées alimentaires qui ne finissent pas dans les assiettes. Diagnostics et formations
Nestlé et Danone unis pour lancer un PET 100%... D’ici à 2020, le rayon des eaux devrait vivre une révolution. Une révolution invisible mais capitale en matière de développement durable. « Nous mettrons alors sur le marché des bouteilles sans une goutte de pétrole, car elles seront à 75% – et 95% en 2022 –, en PET issu de ressources durables et renouvelables », annoncent ensemble Frédéric Jouin, responsable R & D des matériaux plastiques du groupe Danone, et Klaus Hartwig, responsable R & D de Nestlé Waters. Danone et Nestlé, unis pour un même challenge ? Pour cela, ces deux géants financent les travaux d’Origin Materials, une start-up californienne à la pointe en matière de création de PET (polyéthylène téréphthalate) d’origine non pétrolifère, qui emploie 40 chercheurs. Au même prix que le PET classique Ainsi, ce matériau du futur ne devrait pas coûter plus cher que le PET classique et sera recyclable dans les filières existantes. Sylvie Leboulenger
Ikea éduque ses consommateurs et... Consommateurs et collaborateurs (de 10 magasins) ont joué le jeu pendant six mois. 230 foyers ont essayé de faire toutes les économies possibles grâce à des éco-gestes simples grâce à 500 euros de solutions Ikea et un coaching à domicile. Parmi les habitudes plébiscitées : le choix d'ampoules LED, qui permettent d'économiser 85% d'électricité par rapport à des ampoules à incandescence, l'utilisation de rideaux pour éviter la déperdition de chaleur et les tapis qui réduisent la sensation de froid et limitent les besoins en chauffage. Figurent également des éco-gestes comme l'utilisation de multi-prises avec interrupteurs ou l'économie d'eau chaude avec des douches de moins de 5 minutes ou le mitigeur placé sur la position la moins froide. 150 euros d'économies par an et par foyer Au final, de tels éco-gestes ont permis à chaque foyer d'économiser 150 euros par an avec une baisse de 12% des coûts d'énergie et la prise de 11 000 douches économiques par an.
Quel développement durable après la COP 21 ? En 2015, en pleine COP 21, le Groupement Les Mousquetaires s’était vu décerner le label Enseigne responsable par le club Génération responsable, pour l’ensemble de ses actions en faveur du développement durable. Intermarché était d’ailleurs la seule enseigne alimentaire présente lors de cet événement mondial. Plus d’un an après, les enseignes du Groupement comptent bien faire perdurer ces engagements et accentuer leur communication sur des prises de position fortes. Cet adhérent, patron de deux magasins situés à Sancoins (18), salue "un vrai déclic… et même une remise en question. Une synergie entre tous les services En interne, la direction du développement durable, composée de cinquante collaborateurs répartis dans des pôles d’expertise, est rattachée à la direction générale du Groupement, ainsi qu’au service des pôles de performance alimentaires et non alimentaires, industriels et constructions. Plus qu’une ambition, un devoir
Innover grâce au développement durable : l’exemple de Toyota Dans le cadre de ses Rencontres Green Ocean, le cabinet Ernst & Young a organisé début mars une conférence intitulée « Déployer l’innovation, du prototype à la référence du marché ». L’objectif était de montrer comment l’intégration du développement durable dans une démarche d’innovation pouvait amener à de véritables innovations de rupture, en créant de la valeur à la fois pour le client et pour l’entreprise. La première partie de la conférence a permis de montrer les étapes par lesquelles passent de nombreuses entreprises dans leur quête de développement durable. Ce dernier est dans un premier temps souvent abordé sous l’angle de la gestion des risques, puis il devient un moyen d’optimiser les coûts, pour enfin se transformer en levier de création de valeur. Cela peut lancer une réelle dynamique d’innovation au sein de l’entreprise, et devenir ainsi générateur de revenus, à condition bien sûr que la stratégie marketing mise en place soit pertinente !